Auteur Sujet: 4G illimité en UK (Lu 6848 fois)

Philoutix · « **le:** 23 septembre 2014 à 15:10:37 »

Intéressant, l'opérateur Anglais THREE propose la data illimité sans fair-use en 3 et 4G.

Pour cela il applique, aux heures de pointe, un protocle nommé TrafficSense. La stratégie adoptée semble loin d'être stupide. Verrons-nous, un jour, la même chose en France ? Limiter le débit à 50mbs sur cette plage horaire semble approprié. Il pourrait le restreindre à 20Mbs que cela suffirait largement. Personnellement, je trouve la démarche appropriée et réfléchie.

Marin · « **Réponse #1 le:** 23 septembre 2014 à 15:22:47 »

Pour information, il y a déjà eu une discussion à ce sujet à partir de ce message : https://lafibre.info/4g/a-quand-la-4g-mobile-en-illimite/msg135757/#msg135757

Snickerss · « **Réponse #2 le:** 23 septembre 2014 à 15:26:13 »

Je pense déjà que le quota entre 00h et 06h ne devrait pas être décompté. Ce n'est pas comme si c'était compliqué à paramétrer en 4G en plus. La norme est prévue pour parfaitement gérer ce genre de chose.

vivien · « **Réponse #3 le:** 23 septembre 2014 à 15:39:18 »

+1 et je dirais même entre minuit et 8h00 du matin il ne devrait pas y avoir de limitation ni de données décomptées.

Par contre pour la journée et le soir, le fair-use me semble indispensable pour un réseau de qualité. On pourrait aussi envisage un système de priorisation, il me semble que les équipements réseaux des grands fournisseurs savent le faire.

Marin · « **Réponse #4 le:** 30 septembre 2014 à 06:51:26 »

Je pense que pour discuter sérieusement du fair-use en France, il faudrait d'abord avoir de vraies statistiques sur l'encombrement des réseaux mobiles. Est-ce qu'il en existe déjà quelque part ?

Si les opérateurs sont peu enclins à les communiquer, pensez-vous qu'il serait techniquement possible de mesurer la bande passante utilisée sur les bandes de fréquences mobiles en les scannant avec de la radio logicielle, un firmware baseband modifié ou autre ?

mattmatt73 · « **Réponse #5 le:** 30 septembre 2014 à 07:27:16 »

Citation de: Marin le 30 septembre 2014 à 06:51:26

Je pense que pour discuter sérieusement du fair-use en France, il faudrait d'abord avoir de vraies statistiques sur l'encombrement des réseaux mobiles. Est-ce qu'il en existe déjà quelque part ?

Si les opérateurs sont peu enclins à les communiquer, pensez-vous qu'il serait techniquement possible de mesurer la bande passante utilisée sur les bandes de fréquences mobiles en les scannant avec de la radio logicielle, un firmware baseband modifié ou autre ?

tu penses bien que se sont les chiffres les plus faciles à obtenir !

non un scanner n'est pas suffisant pour quantifier l'utilisation d'un réseau mobile

Marin · « **Réponse #6 le:** 30 septembre 2014 à 07:41:34 »

Citation de: mattmatt73 le 30 septembre 2014 à 07:27:16

tu penses bien que se sont les chiffres les plus faciles à obtenir !

u wot m8

Citation de: mattmatt73 le 30 septembre 2014 à 07:27:16

non un scanner n'est pas suffisant pour quantifier l'utilisation d'un réseau mobile

Je ne suis pas expert dans le domaine, donc je serais curieux de savoir où est le point bloquant qui empêcherait la démodulation logicielle de ces signaux, de manière à quantifier l'utilisation de la bande passante ?

Je peux bien capturer du trafic GSM avec une clé trouvée à 6 € sur eBay, et avant ça scanner pour me constituer une liste des canaux... après, j'imagine que ça doit être un peu plus complexe en LTE (mais il y a l'air d'y avoir des outils aussi ?)...

eruditus · « **Réponse #7 le:** 30 septembre 2014 à 07:53:58 »

L'interface air est cryptée. Je ne vois pas comment tu pourrais retrouver tes petits et connaître, voir estimer les débits d'un site par ce biais.
http://www.eventhelix.com/lte/security/#.VCpEDNoaySM

Snickerss · « **Réponse #8 le:** 30 septembre 2014 à 07:59:53 »

Sur les fréquences LTE on n'a pas encore de saturation radio sur les réseaux actuels comme on peut en voir avec la 3G. Après il faut aussi définir le terme "saturation" car l'idée c'est de toutes façons d'allouer un maximum de bande passante à l'instant T à tout le monde. Donc peu d'utilisateurs peuvent "saturer" le lien radio mais ça gère très efficacement la montée en charge.

Tu peux écouter l'activité sur une fréquence donnée mais tu ne pourras rien déduire de cela pour moi.

Marin · « **Réponse #9 le:** 30 septembre 2014 à 08:07:53 »

Citation de: eruditus le 30 septembre 2014 à 07:53:58

L'interface air est cryptée. Je ne vois pas comment tu pourrais retrouver tes petits et connaître, voir estimer les débits d'un site par ce biais.
http://www.eventhelix.com/lte/security/#.VCpEDNoaySM

Ok, mais qu'est-ce qui empêche techniquement de capturer simplement le volume global de données chiffrées, sans chercher à regarder à quoi ressemblent les paquets, ni à identifier les clients connectés ? Est-ce que tu veux dire qu'il y a des données chiffrées « inutiles » qui sont envoyées en permanence dans l'air, même quand il y a zéro trafic utile entre les différents terminaux connectés et l'antenne, ce qui empêcherait d'estimer ça ? (désolé si mes questions ont l'air un peu stupides, je cherche juste à comprendre)

eruditus · « **Réponse #10 le:** 30 septembre 2014 à 08:26:10 »

Globalement sur le downlink, au niveau physique, tu dois pouvoir avoir une idée sur l'utilisation de la bande à un instant t de chaque sous porteuse de la cellule. Par contre, aucun distingo possible entre la signalisation, le trafic usager, les répétitions.

Pour l'uplink, la première étape à résoudre sera déjà d'accéder physiquement au site et à l'antenne du secteur que tu veux "espionner". Ensuite, même soucis qu'en downlink.

Marin · « **Réponse #11 le:** 30 septembre 2014 à 08:35:17 »

Citation de: eruditus le 30 septembre 2014 à 08:26:10

Globalement sur le downlink, au niveau physique, tu dois pouvoir avoir une idée sur l'utilisation de la bande à un instant t de chaque sous porteuse de la cellule. Par contre, aucun distingo possible entre la signalisation, le trafic usager, les répétitions.

Merci pour la clarification, c'est plus à quelque chose comme ça que je pensais.

J'imagine que le volume engendré par le trafic data doit quand même sortir du lot par rapport au reste, comme la signalisation ? Ça doit permettre de se faire une idée « en gros » de l'utilisation du lien de collecte, de la bande passante supplèmentaire qui pourrait être consommée avant que l'antenne n'arrive à saturation ? Ou pas...

Est-ce que de telles statistiques pourraient potentiellement être réalisées sur un échantillon d'un certain nombre d'antennes, dans des endroits plus ou moins denses, puis être lissées et comparées afin d'arriver à des conclusions de ce type ?