Si le tchatbot a été installé pour aider le service clients avec le flux plutôt que pour aider les usagers, ça m'étonnerait que quelqu'un s'embête à regarder les conversations.
C'est une pratique courante, mais tout dépend des moyens et des priorités du service clients, qui est souvent traité comme une source de coûts en entreprise…
Je sais pas si derrière, il y a des personnes qui récupèrent les conversations entre les clients et les tchat bots, afin d'analyser et d'améliorer le service client, mais si c'est le cas, ils risquent de ne pas être déçus car à chaque fois que je suis face à un bot, je me fâche, et je dis que c'est un dialogue de sourds, qu'il répond à côté de la plaque, que je veux parler à une vraie personne, que c'est du grand n'importe quoi, que le bot radote, qu'il ne répond pas à ma question, qu'il me pose une question à laquelle je viens de répondre, etc...
Si des personnes ont accès à ces conversations, elles doivent voir que les clients sont furieux.
La bonne stratégie est généralement de le spammer avec toutes les variantes imaginables de "parler à un humain" jusqu'à ce qu'il abandonne.
Je sais que dans le service clients où je travaille (qui est infiniment plus petit que celui de SFR, ceci dit !), on a récemment essayé un chatbot IA du même type qui a été abandonné en moins d'une semaine. Ça coûte cher et les clients détestent. 
tous les services clients ont adopté ça : c'est la "démo" ou "version basique" de la chute de qualité du service client.
le chatbot est simple à "travailler" : il suffit d'écrire "talk to an advisor" ou "parler à un conseiller", de le copier coller une fois, et de le remettre tant que le bot n'a pas confirmé "je transmets votre demande à un conseiller qui vous répondra dès que possible".
Donc c'est chiant, ça reste gérable.
Maintenant, je sais pas si SFR le fait, mais y'a bien pire : les robots vocaux. SUrtout, ceux quand on appelle le service, en heures ouvrées, qui vous font comprendre que la problématique sélectionnée par le choix au clavier, est solutionnable en ligne, "via notre site internet", et se permet de raccrocher.
On appelle, on sélectionne un choix, le robot te fait comprendre "va trouver de l'aide sur le site à l'adresse ..." et au bout de quelques secondes, raccroche. J'appelle ça la symbolique d'un service client de très mauvaise qualité, déplorable, et à fuir.
Dans les années 2000, il y avait un mantra : "un appel entrant d'un client/usager, quelque soit la structure, ne peut être mis fin, que lorsque le conseiller humain distingue qu'il est temps de mettre fin à la communication (oubli de raccrocher, impolitesse, ou autre motif". Traduire : un robot n'a **pas le droit** de raccrocher de lui même. Au nom de la qualité client, un service client a for-cé-ment un humain qui répond en bout de ligne.
Certains services clients ont gardé ce système (je sais plus si c'est une banque ou un opé mobile) avec lequel, ne pas donner de réponse au robot, permet **quand meme** d'être redirigé, peu importe les informations transmise par clavier (ou oral au robot), vers un humain disponible. Je crois qu'ING (qui a fermé depuis) faisait ça : le questionnaire téléphonique était facultatif, et en heures ouvrées, la communication vers le service client ne coupait jamais tant qu'un des deux humains ne la coupait pas.
Depuis, c'est devenu un capharnaum complet, les robots se permettent de raccrocher pour différents prétextes, pour moi c'est un point écarlate dans le service client de qualité négative : seul l'usager/client, ou l'humain qui répond, doit avoir le droit de faire cela. Le service qui fait différent n'aura jamais de "bonne note";