Un brin agressif comme commentaires ...
Non, méprisant.
Je considère que ce genre d'attitude est minable, c'est tout. (Et je suis gentil.)
Ce projet existe depuis des années, avant même que l'Arcep se pose les questions.
Et bien en commençant avant les autres, en manquant de recul et n'ayant pas le loisir de regarder les erreurs des autres, ils prenaient le risque de faire plein d'erreurs et doivent assumer ce risque. Se lancer parmi les premiers présente des avantages et des risques qu'il faut peser soigneusement.
Est-ce que le FTTH était une infrastructure tellement indispensable qu'elle ne puisse attendre quelques années? De toute façon il va bien falloir être patient, puisque le projet est sur pause.
avant même que l'Arcep se pose les questions.
Je ne vois pas bien ce que l'ARCEP vient faire ici - à part qu'ils veulent pleurnicher chez l'Autorité. On ne voit pas pourquoi. Si le projet a bien été lancé conformèment à la législation, les FAI nationaux ont quant à eux rejeté l'invitation à mettre des sou-sou de façon aussi tout à fait conforme à la législation. Du coup on ne voit pas à quoi ces jérémiades minables font référence.
Si on ne fait rien c'est sûr que l'on ne risque rien.
Si on ne dit rien, c'est sûr qu'on ne risque pas d'enfiler les banalités comme des perles.
Je vais le redire parce que c'est important, et que s'il y a une seule chose à retenir c'est ça :
Ce n'est pas seulement aujourd'hui qu'il faut commencer à se demander si le projet est viable sans les FAI nationaux.On a sans doute trop pratiqué en France le capitalisme d’État et de copinage pour que les politicards neuneu s'imaginent que les FAI allaient venir financer l'initiative d'une collectivité dont la conception a été faite sans leur aval.
C'est complètement débile.Je ne dis pas pour autant que je sois d'accord sur l'architecture, l'approche, les conclusions ... mais l'agglomération a fait preuve de pro-activité et bonne volonté.
Ah, s'il y a de la "pro-activité"...
La bonne volonté était peut-être présente au départ, mais là on ne la voit plus trop :
Face à la création de ce réseau d'initiative publique (en respect de l'article L1425-1 du Code général des collectivités territoriales) l'arrogance des opérateurs nationaux, renforcé par le mutisme des instances nationales en charge du numérique, ne peut que laisser perplexe sur leurs intentions.
Alors : "pro-activité" ou bougisme idiot? (Au fait, on est sûr que ce n'est pas Sarkozy qui est à l'origine de tout ça? En tout cas j'ose espérer qu'il n'y a pas de socialos dans le tas, eux qui reprochaient à Sarko ses initiatives intempestives qui ne tenaient jamais compte de l'avis des spécialistes du sujet concerné.)
Ça me semble plus cohérent que des immeubles parisiens ayant 2 ou 3 infrastructures en parallèle (un peu luxueux comme approche) et des immeubles voisins n'ayant rien...
Je crois que personne n'a dit que le lancement de la fibre est un exemple de rationalisation, un modèle à reproduire ou autre truc du genre. En fait les critiques pleuvent sur le rythme, la stratégie, le manque de mutualisation, le manque de visibilité sur les délais. Je suis le premier à critiquer l'absence d'approche harmonisée entre les opérateurs d'infra.
On connait tout ça. Ce n'est pas la peine de citer les errements des grands FAI pour justifier ceux des collectivités. Maintenant, combien d'immeubles parisiens ont été fibrés en double? Une poignée je pense. Combien ces redondances ont couté aux opérateurs d'infra?
Combien ces redondances ont directement couté aux contribuables? Est-ce que les opérateurs vont pleurnicher chez le commissaire au plan?IL FAUT ASSUMER CE QU'ON FAIT.
D'ailleurs ce n'est pas payé par les contribuables particuliers (enfin à l'époque c'était la taxe professionnelle, maintenant ... une contribution territoriale?).
C'est financé comment?
De toute façon,
c'est de la dépense publique. Tu sais, le truc qui est trop élevé et qu'il faire réduire très vite, et que la France s'est engagée à réduire.
EDIT : 3000e message!