Auteur Sujet: Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe  (Lu 1912 fois)

0 Membres et 2 Invités sur ce sujet

canope

  • Abonné Orange Fibre
  • *
  • Messages: 104
  • Asnières (92)
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #12 le: 13 mai 2025 à 23:11:30 »
La croissance du fixed broadband est supérieure en termes de volume et de débit à cellle du  mobile.
Ce choix stratégique des opérateurs est justifié par une qualité de service supérieure.
 Cette préférence est en partie motivée par la crainte de l’arrivée d’opérateurs satellite qui pourraient rogner les marges importantes générées par le secteur fixe.

Cette tendance se retrouve dans les pays développés :
https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/nos-publications-chiffrees/observatoire-des-marches-des-communications-electroniques-en-france/t3-2024.html

Comme je l'ai dit, Orange est plus actif que Bouygues, Free et SFR dans les instances internationales.

Bouygues, Free et SFR partagent sans aucun doute le désir d'avoir de nouvelles fréquences mobiles au vu de l'explosion des débits mobiles et soutiennent la demande d'attribuer les fréquences 6 GHz aux opérateurs mobiles.

Ton argument sur l'usage du fixe qui est majoritaire oublie de dire que le débit mobile croit plus rapidement que le débit fixe.

Il me semble légitime de se laisser un peu de temps pour voir où doivent aller ces fréquences pour être le plus efficace.

Tu as vu les arguments des opérateurs, l'autre camp a aussi de très bons arguments. Comme expliqué, le choix se fera en fonction des besoins. La bande 3,5 GHz sur le mobile et la bande basse 6 GHz sur le Wi-Fi a apporté de la capacité supplémentaire qui répond aux besoins actuels.

Les experts planchent sur les évolutions pour les 20 prochaines années et notamment de voir sur quelles fréquences la 6G pourront être lancée et les besoins à terme pour le Wi-Fi 8 ou 9. S'il est prévu d'avoir des canaux de 640 MHz, il faudra peut-être étendre un peu la bande 6 GHz pour avoir 640 MHz et proposer le reste aux opérateurs mobile.

Concernant le choix d'Orange de ne pas mettre de bande 6 GHz dans sa dernière Livebox, c'est un ensemble de facteurs comme je l'ai écrit. La position d'Orange pour l'attribution intégrale de la bande haute du 6 GHz aux opérateurs mobiles n'est pas récente et était déjà présente lors de la sortie de la Livebox 6.

Je ne sais pas si la position de la France sur ce sujet est arrêté. Je ne serais pas étonné qu'une partie du spectre de la bande haute soit attribué aux opérateurs mobiles.


PeGGaaSuSS

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 666
  • Saint-Ouen (93) - Paris (75)
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #13 le: 14 mai 2025 à 00:03:55 »
Donc 6 GHz, ça tire trop court en WiFi (ça ne dépasse pas une pièce avec des murs en placo) mais ça serait utile en GSM avec une antenne en haut d'un immeuble de 20-30m ?  ::) Une mauvaise blague clairement !

C'est juste la vielle rengaine des telcos qui veulent récupérer le marché des réseaux d'entreprises... Ils ont déjà tenter le coup avec la 5G, quels sont les résultats ? Combien de réseaux privés ont été déployés et avec quels bénéfices par rapport à du WiFi ?

brupala

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 52
  • Tours (37)
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #14 le: 14 mai 2025 à 00:16:45 »
Donc 6 GHz, ça tire trop court en WiFi (ça ne dépasse pas une pièce avec des murs en placo) mais ça serait utile en GSM avec une antenne en haut d'un immeuble de 20-30m ?  ::) Une mauvaise blague clairement !

C'est juste la vielle rengaine des telcos qui veulent récupérer le marché des réseaux d'entreprises... Ils ont déjà tenter le coup avec la 5G, quels sont les résultats ? Combien de réseaux privés ont été déployés et avec quels bénéfices par rapport à du WiFi ?

complètement d'accord, déjà que les 3 Ghz ne passent pas à l'intérieur pour les opérateurs mobile, alors à 7 Ghz , il faudrait des antennes tous les 300m, ça peut servir à la défense mais pas plus côté investissements.
Qu'ils se contentent directement de leur bande 26 Ghz, il y a plein de choses à développer là dedans.

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 49 980
    • Bluesky LaFibre.info
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #15 le: 14 mai 2025 à 08:23:04 »
Donc 6 GHz, ça tire trop court en WiFi (ça ne dépasse pas une pièce avec des murs en placo) mais ça serait utile en GSM avec une antenne en haut d'un immeuble de 20-30m ?  ::) Une mauvaise blague clairement !
À noter qu'il y a la bande 26 GHz pour la 5G qui pourrait arriver.

Là oui, là la portée est limitée.
- l'Amérique et l'Asie cela va  26,5 à 29,5 GHz.
- l'Europe, c'est de 24,25 à 27,5 GHz, mais cela pourrait être limité aux fréquences communes avec l'Amérique : de 26,5 à 27,5 GHz.

Vous pouvez voir les expérimentations sur https://exp5g.arcep.fr/
4 acteurs ont demandé à expérimenter la bande 26 GHz :
- CEA : Expérimentation dans le cadre de nouveaux cas d'usage- EDF : Plateforme d’expérimentation d’EDF Lab Chatou qui vise à définir les modalités de migration des réseaux industriels cellulaires privés d’EDF vers la technologie 5G.
- AIRBUS Defence & Space : Dans le cadre de ses activités de Recherche & Développement sur la 5G, Airbus Defence and Space (ADS) teste une solution de communication longue portée permettant le déploiement rapide d’un réseau de communication critique (Forces de l’Ordre, Secours, Sécurité Civile, …).
- Paris la Défense La plateforme d’expérimentation 5G permettra à Paris La Défense et ses partenaires, d’expérimenter des usages inédits dans l’environnement urbain très dense du premier quartier d’affaires d’Europe. Ce dispositif devra permettre d’anticiper des scénarii de déploiement de la 5G, d'expérimenter des cas d’usages jugés stratégiques et de tester la faisabilité et la viabilité d’un nouveau modèle : un schéma d’opérateur neutre, installant des antennes dans les bâtiments ou mobiliers urbains et commercialisant un accès clé en main aux opérateurs qui viendraient y apporter leur réseau.

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 49 980
    • Bluesky LaFibre.info
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #16 le: 14 mai 2025 à 09:51:17 »
Concernant le haut de la bande 6 GHz, le fait de l'attribuer aux opérateurs mobiles ou au Wi-Fi est discuté depuis 2019 et comme je l'ai dit, la décision a été reportée pour avoir plus d'informations où seraient les saturations, en fonction de l'évolution des usages mobile et Wi-Fi et faire une attribution qui soit dans le sens du bien commun.

Document ETSI de mars 2019 :
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)


vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 49 980
    • Bluesky LaFibre.info
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #17 le: 14 mai 2025 à 12:58:34 »
ANFR : L’avenir de la « bande 6 GHz haute », un dossier brûlant pour les gestionnaires de fréquences

Deux protagonistes pour une bande

La bande 6 GHz haute (6 425-7 125 MHz) fait l’objet depuis quatre ans d’une lutte acharnée entre la communauté des réseaux mobiles et celles de WiFi. Les deux communautés souhaitent réserver cette bande à leurs propres besoins et des argumentaires ont été soigneusement préparés pour défendre leurs points de vue, notamment lors de la préparation de la Conférence mondiale des radiocommunications de 2023 (CMR-23). Dans les derniers jours de la CMR, cette bande a finalement été identifiée pour les mobiles (IMT), tout en reconnaissant l’usage du WiFi dans certains pays, laissant ainsi ouverte la question de l’harmonisation de cette bande en Europe. La CMR n’a donc pas tranché entre les deux technologies. Cette décision a néanmoins déterminé les conditions de partage avec les autres usages internationaux du spectre, en définissant notamment les caractéristiques permettant d’assurer la protection des satellites qui reçoivent dans cette bande.

Depuis la fin de la CMR, le combat est devenu européen, puisqu’il s’agit d’harmoniser cette bande de fréquences : pour l’un ou l’autre des usages, ou en partage ? Chaque camp continue donc d’argumenter pour susciter l’adhésion.

Côté WiFi

Cette bande complèterait naturellement la bande mitoyenne 5 925-6 425 MHz, harmonisée en Europe depuis 2021 pour les RLAN, typiquement des points d’accès WiFi de 200 mW en intérieur (box internet), ou pour des dispositifs portables de très faible puissance (25 mW) connectant des équipements personnels (casques, montres, lunettes…).
La bande 6 GHz haute est en outre déjà autorisée pour les RLAN dans plusieurs pays du continent américain, notamment les États-Unis, mais aussi en Corée du Sud et en Arabie Saoudite. De nombreuses puces déjà installées dans des équipements sont donc compatibles avec cette bande.
Par ailleurs, la technologie WiFi 7 pourrait tirer parti de la très large bande ainsi constituée (5 925-7 125 MHz) puisqu’elle prévoit des canaux pouvant atteindre 320 MHz de largeur.
Enfin, la communauté WiFi plaide pour un accroissement de ses ressources en fréquences afin que la transmission WiFi ne soit pas entravée par un goulot d’étranglement. En effet, l’objectif de la décennie numérique vise le « gigabit pour tous », dans un contexte où le metaverse et la réalité virtuelle, à haut débit et faible latence, pourraient accroître fortement la consommation locale de bande passante.

Côté mobile

Pour la communauté mobile, il s’agit de pouvoir répondre à l’accroissement continuel du trafic sur les réseaux mobiles. Malgré un ralentissement du rythme d’augmentation du trafic constaté ces dernières années, le trafic pourrait plus que doubler en Europe occidentale entre 2024 et 2029 selon la dernière édition de l’Ericsson Mobility Report.

La bande 6 GHz fait partie de ce que l’on appelle les « bandes intermédiaires » (mid-bands) qui permettent d’offrir des débits importants ainsi qu’une bonne couverture. Les bandes millimétriques (26 GHz) ne sont pas encore autorisées en France au-delà de quelques expérimentations et seront plutôt dédiées à des couvertures de type hot spot pour les zones à forte densité d’utilisateurs. En l’absence de nouvelles fréquences, accroître la capacité des réseaux mobiles ne pourrait passer que par l’ajout de stations de base supplémentaires, mais ce maillage resserré se heurte à la difficulté à trouver de nouveaux sites dans les zones denses, ainsi que par son acceptabilité sociétale, environnementale et économique. Or l’arrivée de la 6G apportera au grand public une amélioration des performances et du débit de connexion mobile à l’horizon 2030. Et, par le passé, la mise à disposition de chaque nouvelle technologie mobile (3G, 4G et 5G) s’est toujours accompagnée de l’ouverture d’une nouvelle bande : elle permet en effet à un opérateur de ne pas réduire sa capacité pour offrir dans les bandes existantes ces nouveaux services qu’attendent les clients, au départ peu nombreux, de la nouvelle technologie. Dans ce contexte, la bande 6 GHz haute apparaît ainsi comme la seule nouvelle bande intermédiaire compatible avec l’arrivée prochaine de la 6G.

Concernant la politique du spectre, le RSPG (groupe européen pour la politique du spectre regroupant les États membres) s’est mis en ordre de bataille en adoptant en février un programme de travail prévoyant un avis sur la bande 6 GHz haute en juin 2025. Il sera précédé d’un rapport sur les besoins en capacité et couverture de la 6G en février 2025.

Côté européen : études et divergences

Par ailleurs, la Commission devrait confier avant la fin de l’année un mandat à la CEPT pour qu’elle étudie les possibilités de partage de cette bande entre le Wifi et les réseaux mobiles et propose un calendrier d’harmonisation européenne en conséquence.

La CEPT avait anticipé ce mandat et étudie depuis l’année dernière l’hypothèse d’un usage du WiFi à faible puissance et limité à l’intérieur, en présence de réseaux mobiles dans la même bande, à forte puissance et en extérieur.

Ces travaux ont suscité un nombre impressionnant de propositions et d’études. Elles sont en phase d’analyse et de consolidation afin d’évaluer pour chacune d'entre elles l’impact technique pour chaque service. Le calendrier initial de ces travaux est ainsi retardé de quelques mois, mais il est déjà possible d’en tirer les premiers enseignements.

Un consensus s’est formé sur le fait que le partage entre ces deux applications aux mêmes fréquences nécessiterait des restrictions sur les conditions d’utilisation des stations de base 5G ou 6G, et notamment une forte réduction de puissance.

Il y a en revanche divergence sur les conséquences de ces restrictions. Pour certains, l’impact essentiel serait d’empêcher la couverture mobile à l’intérieur des bâtiments, qui pourrait être ainsi dévolue à d’autres moyens (WiFi) ou à d’autres bandes, par exemple à la 5G dans la bande 3,5 GHz. Pour d’autres, l’usage des terminaux mobiles à l’intérieur des bâtiments, qui représente d’ores et déjà une part importante du trafic, continuera à croître et devrait être accompagnée directement par les réseaux mobiles. En outre, les restrictions diminueraient substantiellement la capacité des stations de base pour la communication avec des terminaux en extérieur comme en intérieur.

Il y a aussi convergence sur la nécessité, en cas de partage, d’améliorer le seuil de détection des émissions des stations de base par les équipements WiFi : au-delà de cette limite, les fréquences du WiFi devront changer afin de limiter le risque de brouillage sur les réseaux mobiles. Deux solutions techniques sont en discussion :
- l’obligation pour les équipements WiFi de détecter les signaux de signalisation des stations de base (SSB) ;
- ou la transmission par les stations de base de signaux supplémentaires de signalisation IEEE que les équipements WiFi sont déjà en mesure de détecter.

Ces deux orientations soulèvent des questions de faisabilité, de compatibilité à long terme avec l’évolution des technologies Wifi et mobiles et de coût, qui sont en cours d’analyse.

Enfin, de nombreuses discussions portent sur la quantification des besoins en spectre pour ces deux applications. Pour les IMT, il s’agit de mieux évaluer le besoin de bande intermédiaire pour introduire la 6G à l’horizon 2030 et un débat s’est ouvert sur la manière d’assurer la couverture de terminaux situés à l’intérieur des bâtiments.

Pour les RLAN, plusieurs études montrent que la capacité réellement disponible dépend d’une part des brouillages entre points d’accès et d’autre part de la présence de terminaux en limite de portée. Ainsi, pour des usages très denses, une meilleure planification des canaux paraît essentielle pour assurer une efficacité spectrale satisfaisante. Par ailleurs, l’utilisation de largeurs de bande élevées comme 320 MHz (et même dès 160 MHz), pourrait s’avérer contre-productive compte tenu du nombre limité de canaux. De ce fait, lorsqu’une capacité de 1 Gbit/s sera nécessaire dans chaque pièce d’un bâtiment, les études suggèrent qu’il sera nécessaire de multiplier le nombre de points d’accès (un par pièce par exemple) pour assurer un service efficace.

Au final, l’utilité de la bande 6 GHz haute pour le WiFi se poserait donc avant tout pour des cas de déploiement et d’utilisation intense, par exemple l’utilisation massive de casques de réalité virtuelle dans les écoles ou universités souvent citée dans les contributions. En revanche, selon la communauté WiFi, le taux moyen d’utilisation pour un point d’accès type box internet en environnement résidentiel resterait limité à 4-5 Mbit/s, donc très en-deçà du Gbit/s régulièrement évoqué.

Les prochains mois seront critiques pour progresser au niveau européen sur une compréhension commune des possibilités concrètes de partage et des besoins réalistes des deux applications. Elle permettra d’en déduire l’orientation que devra prendre l’harmonisation européenne dans cette bande 6 GHz haute, avec l’aide et les contributions des deux communautés.


Source : ANFR - 13 novembre 2024

Astyero

  • Abonné Orange Fibre
  • *
  • Messages: 199
  • Ex Expert Orange/Spécialiste en Technologies SI
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #18 le: 14 mai 2025 à 13:00:47 »
La bande 6 GHz offre des avantages techniques indéniables (OFDMA, BSS coloring, absence de systèmes hérités), son adoption est entravée par des coûts élevés, une compatibilité limitée, une portée réduite, et des avantages qui ne sont pas toujours pertinents dans des environnements moins denses. Pour de nombreux utilisateurs, la bande 5 GHz, avec des standards comme Wi-Fi 6, reste une alternative plus économique et pratique, surtout si des optimisations (choix de canaux, gestion des interférences) sont mises en place. Enfin, les incertitudes réglementaires et le risque d’encombrement futur de la 6 GHz incitent à la prudence avant de la considérer comme une solution universellement supérieure.


vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 49 980
    • Bluesky LaFibre.info
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #19 le: 14 mai 2025 à 13:13:15 »
Le bas de la bande 6 GHz n'a pas d'incertitude réglementaire. Il est et restera attribué au Wi-Fi. Toutes les questions se posent sur le haut de la bande 6 GHz.



Mon avis est que l'on pourrait se diriger vers un consensus :

- 6425 ⇒ 6585 MHz : + 160 MHz serait alloué au Wi-Fi pour un total de 640 MHz utilisable, ce qui permet d'avoir 2 canaux de 320 MHz (contre un seul aujourd'hui).

- 6585 ⇒ 7125 MHz : 520 MHz pour les opérateurs mobiles, dont 500 MHz utilisable, si on met 10 MHz de bande de garde à chaque extrémité, ce qui donne 125 MHz par opérateur pour un pays avec 4 opérateurs. On n'est pas sur les porteuses de 200 MHz demandé par les opérateurs mobiles, mais cela permet d'avoir quand même un bon débit.
À voir sur cette bande, le Wi-Fi pourrait l'utiliser, quand il détecte une absence d'opérateur sur les fréquences, un peu comme le DFS de la bande Wi-Fi 5 GHz. On sait faire de nos jours.

J'imagine mal un scénario à l'américaine avec la totalité de la bande attribuée au Wi-Fi sans rien pour les opérateurs mobiles.

renaud07

  • Abonné Orange adsl
  • *
  • Messages: 4 271
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #20 le: 14 mai 2025 à 14:48:13 »
On ne pourrait pas se calquer sur les fréquences US entre 7 et 8 Ghz ? C'est déjà occupé ?

Et il n'y avait pas aussi l'extension de la 5G dans les 4 Ghz qui était discutée y'a pas longtemps ?

renaud07

  • Abonné Orange adsl
  • *
  • Messages: 4 271
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #21 le: 14 mai 2025 à 17:58:32 »
J'ai trouvé un PDF très intéressant émanant de la 5G Americas, datant d'octobre dernier : The 6G upgrade in the 7-8Ghz Spectrum Range

C'est là que j'ai vu la mention des 4 Ghz, mais je ne retrouve pas d'article qui en parle, je dois mélanger avec autre chose.

Dedans on trouve des mesures de couverture en 7 Ghz, ce qui peut donner une bonne idée de ce que pourrait donner le 6 Ghz, sachant que les tests ont été menés avec des antennes similaires à celles 5G mais que de nouvelles techno de beamforming pourraient booster un peu la couverture.

The propagation studies were verified by the field measurements in the suburban area in Finland. 7 GHz antenna with 768 antenna elements was co-sited with 3.5 GHz antenna with 192 antenna elements, and the signal levels were compared in the drive testing. The results show that 3.5 GHz provides -58 dBm signal level at the distance of 650 meters while 7 GHz provides similar signal level of -60 dBm at the distance of 490 meters. Multiple measurements indicate that 7 GHz can provide approximately 80% of the cell range of 3.5 GHz which matches with the propagation models. These measurements used simple beamforming solution at 7 GHz. Optimization of the beamforming algorithms can increase 7 GHz cell range further.

On serait peut-être sur du 1,6 km en 6 Ghz pour l’extérieur et 400m en intérieur (difficile à lire ce graph'...)

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 49 980
    • Bluesky LaFibre.info
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #22 le: 14 mai 2025 à 19:17:37 »
La bande de 4,4 à 5,0 GHz est à usage militaire et avant 4,4, c'est occupé.

Après, il ne faut pas citer les États-Unis en Exemple, il me semble que les opérateurs sont dans une situation moins bonne qu'en Europe pour le spectre fréquentiel.

Document ANFR de juin 2020, je n'ai pas trouvé plus récent :
(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)


renaud07

  • Abonné Orange adsl
  • *
  • Messages: 4 271
Attribution du haut de la bande de fréquence 6 GHz en Europe
« Réponse #23 le: 14 mai 2025 à 21:00:04 »
J'ai l'impression inverse, que la FCC est bien plus généreuse sur le spectre que chez nous. Mais c'est tellement morcelé que j'ai du mal à compter le total.

Sans compter que j'ai pas tout compris aux tableaux sur wiki, sur ce qui semble être une largeur variable (selon les états ?) genre 5-20 Mhz pour la B2/25 et quasiment toutes les autres (qu'on ne retrouve pas en Europe par exemple).

Pour le spectre des fréquences, un petit rafraîchissement ne ferait pas de mal, car pas mal de choses ont changé dernièrement.