Les DRM nuisent aux utilisateurs honnêtes qui ont payé. C'est comme un antivol sur un pantalon qu'on ajouterait après passage en caisse.
Avec une nuance : si les DRM, en augmentant la rentabilité de l'oeuvre (ou plutôt en diminuant la perte de revenus liée aux leechers), permet de diminuer substantiellement le prix que paie l'utilisateur honnête, ce n'est pas tout noir. Et Netflix montre que le facteur tarifaire est justement capital dans le décollage des offres légales.
Je n'aime pas ton exemple du pantalon, parce que si tu peux effectivement prêter un pantalon, tu ne peux pas le dupliquer à l'infini sans aucun frais, ce qui représente une autre forme de dumping. Je le rapprocherais plus de l'exemple des vergers ouverts au public : malgré le gain financier pour le producteur que représente le fait de ne pas avoir à cueillir les fruits, les prix sont souvent plus élevés que sur un marché notamment sur les fruits mangeables sur place, parce que les clients en mangent beaucoup (et je ne peux pas dire le contraire). 1 kg vendu, c'est parfois 2kg vendables...
Si un flicage était appliqué (pesée à l'entrée et à la sortie par exemple
et là encore c'est contournable) il serait possible d'appliquer des tarifs beaucoup plus intéressants sur ce type de produit.
(ce qui ne veut pas dire que je porte dans mon coeur les monstres des médias et leurs DRM, entendons-nous bien; mais je n'ai pas encore trouvé d'alternative réalisable de mon point de vue).