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Ça me choque pas qu'un service non vital comme le site de l'arcom puisse avoir quelques heures d'indispo pendant une maintenance plutôt que de gaspiller l'argent public à faire de la haute disponibilité pour ça...
Aucun besoin d'être choqué pour se plaindre de dysfonctionnements, que ce soit l'Arcom, les retards à la SNCF, les radars d'Orly, le courant secteur espagnol ou n'importe quoi... Le problème est le grand écart entre le discours et la réalité.
Quand tu entends les politiques ou les chefs de service dans les institutions, ils voudraient te faire croire qu'ils sont dévoués à la cause, mettraient tout au service du citoyen et disposeraient des compétences pour cela. Faux sur les trois points.
Je n'ai pas plus d'exigence envers l'Arcom qu'envers moi-même, mais certainement plus que beaucoup, complaisants sans doute parce qu'ils ont le même profil, avec les mensonges, l'autosatisfaction et la médiocrité ambiante qu'on leur sert.
Il faut voir que des sommes considérables (payées par nous évidemment) sont englouties dans tous ces services Internet de l'Etat, qui sont en fait plus des vitrines servant à faire reluire leurs acteurs que des outils utiles aux gens. Par exemple ils lancent un truc, c'est nickel 3 mois, puis plus personne ne fait de suivi. Liste des émetteurs TNT périmée par ex. Pendant tout le déploiement du DAB en France, que j'ai suivi, j'avais plus d'infos sur les émetteurs installés, par des sites perso ou des sites commerciaux dont certains étrangers, que sur le site de l'Arcom !
clairement pas. Ca repose uniquement sur le bon vouloir des agents du service public. Autant ca peut etre bien que merdique.
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C'est souvent une question de personne, donc souvent merdique, parce que la bonne personne est partie, il n'y a eu aucun suivi alors le remplaçant nage, aucune mesure d'efficacité ni rebouclage avec les utilisateurs qui permettrait dévaluer le travail, des changements de priorité parce que la politique ou le chef de service a changé etc etc. S'ils devaient payer de leur poche ou risquer de devoir mettre la clé sous la porte s'ils géraient un site commercial plutôt qu'étatique, on les verrait peut-être un peu plus au service du public.