Quand le système de fichier est en clair, tout est dans / donc aucun problème.
Quand le système de fichier est chiffré, il y a un /boot en clair et la taille du /boot mis en place il y a quelques années ne permet pas d'avoir les 400 et quelques Mo demandés avec 2 noyaux (Sous de nombreux Linux dont Ubuntu, il y a toujours le noyau N et le noyau N-1. Lors de l'installation d'un nouveau noyau, on se retrouve peu de temps avec N-1, N et N+1 soit 3 noyaux.
Pour que la mise à jour d'Ubuntu 24.04 puisse se faire malgré le manque d'espace dans /boot, il faut désinstaller le noyau n-1.
Guix System (+ nonguix) pourra avantageusement remplacer Ubuntu dans quelques années. Ses caractéristiques contribuent à simplifier l'administration du système.
Ce sera comme Manjaro (très bien classée) par rapport à Arch Linux, et le tout, en poussant
beaucoup, beaucoup, plus loin que Gentoo dans l'élaboration du système.
Actuellement, je pense que c'est encore trop difficile de l'utiliser pour un utilisateur lambda. Je viens de l'installer en partant sur une configuration
bare-bone. Mon
répertoire /boot sur la partition racine a une taille de 12 Mo et la partition séparée montée sur
/boot/efi fait 300 Mo (1% d'occupation mémoire).
Les mises à jour sont réalisées potentiellement en continue. Mais on peut amorcer sur des versions systèmes antérieures quelconques (retour en arrière et transactionnel).
De plus, plus besoin d'être le super-utilisateur pour pouvoir installer des logiciels. Les programmes installés mais plus exploités par le système peuvent partir avec le
ramasse-miette. Il y a une isolation entre utilisateurs et on n'a pas vraiment besoin de se préoccuper de la pollution engendrée par les installations consécutives.