pour le signalement j'en sais rien, je pense qu'ils doivent remonter les trucs très graves a la police (en j'imagine). Je ne sais pas si légalement ils ont des obligations autre que l'habituel "non assistance a personne en danger".
"Menace de morts" c'est compliqué a déterminer si c'est sérieux ou pas. Qui doit filtrer: la plateforme ou la police ? donc on balance systématiquement toute "menace de mort" a la police ?
J’espère que dans le cadre du DSA il y a des canaux directs entre les plateformes et les autorités: si on impose des obligations aux plateformes il me semble normal de fournir les bons canaux directs pour qu'elles puissent implémenter ces obligations et il semble aussi normal que les états mettent en face les moyens qu'il faut ... notamment en personnel de police et de justice pour traiter ce qui arrive de ces canaux directs... non ?
Sinon, par rapport au message initial de xp25, faut qu'il se bouge Elon.
se bouge ? pourquoi ? ils ne feront rien qui déborde du cadre de la loi. leur politique c'est "restreindre" pas "interdire" (cf le rapport).
point intéressant:
Si on regarde ce rapport de Twitter/X vis a vis du DSA et ses articles 9 ("Removal Orders") et 10 ("information requests") c'est utilisé en France et en Allemagne et curieusement en quantités négligeables dans tous les autres pays EU...et en plus pas pour les mêmes raisons:
- en France c'est pour du "Risk for Public Security". Les autorités françaises ont fait 787 demandes d'info du 28 aout au 20 octobre ... j'imagine que c'est notre cellule anti-terrorisme (enfin j’espère que c'est elle...).
- en Allemagne c'est pour du "Illegal or Harmful Speech"
Les autorités demandent a la plateforme les infos (adresses IP, email, tel) sur le créateur d'un tweet.
Curieux ces différences entre pays EU.
nb: on ne parle pas de l'article 16 qui concerne le signalement de contenu illégaux mais des:
article 9:
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32022R2065#d1e2179-1-1article 10:
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32022R2065#d1e2272-1-1qui permettent aux autorités de saisir les plateformes.
Pour l'article 16, on a 18,325 demandes en France pour la période (donc < 400 / jour) a comparer au tollé médiatique qu'il y a eu lors du rachat et aux réactions des gens et autres soit-disant "études d'expert et leur rapports"...