Auteur Sujet: La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes  (Lu 4036 fois)

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vivien

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La justice belge contraint Facebook à stopper le traçage des internautes sous 48h, sous peine d'une amende de 250 000 euros par jour.

Les boutons « like », présents sur des millions de sites à travers le monde, sont utilisés pour traquer les internautes. Facebook reçoit à tord un identifiant pour l'utilisateur et l'URL de la page visitée. même les personnes qui ne disposent pas de compte Facebook sont concernées.

Le rapport en question : (il est en anglais)


(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)


La Belgique ordonne à Facebook de cesser de tracer les internautes non membres

La justice belge a ordonné, lundi 9 octobre, à Facebook d’arrêter de tracer les internautes belges qui ne sont pas inscrits sur le réseau social. Le tribunal néerlandophone de première instance de Bruxelles a donné quarante-huit heures au groupe américain pour s’exécuter, sous peine d’une astreinte de 250 000 euros par jour. « Nous ferons en sorte de limiter les perturbations d’accès à Facebook en Belgique », a répondu l’entreprise, qui compte faire appel.

La Commission de la protection de la vie privée avait assigné l’entreprise en justice en juin, lui reprochant d’enfreindre plusieurs lois encadrant les données personnelles, notamment la loi européenne.

En février, plusieurs chercheurs belges avaient publié un rapport commandé par la Commission, concluant que Facebook collectait des informations sur les internautes membres, mais aussi non membres, sans leur consentement, grâce à un cookie appelé « Datr ». Un cookie est un fichier déposé dans le navigateur d’un internaute et qui mémorise des informations le concernant.

Facebook réplique et se justifie

« Facebook place des cookies qui retiennent qu’un internaute a visité une page Facebook, par exemple celle d’un ami, mais aussi qu’il a visité la page d’une chaîne de magasins, d’un parti politique, d’un groupe d’entraide ou d’une autre association », précise le tribunal dans un communiqué.

« Ces cookies continuent d’exister pendant deux ans. (…) Le juge des référés a jugé qu’il s’agit de données personnelles, que Facebook peut seulement utiliser si l’internaute donne expressèment son consentement, comme le prévoit la loi belge de protection de la vie privée. »

En mai, la Commission de la protection de la vie privée belge avait menacé Facebook de poursuites et lui avait demandé de renoncer à l’utilisation sans consentement de certains cookies et d’outils comme le Facebook Connect, qui permet de suivre et d’identifier les internautes en dehors du réseau social.

Facebook avait alors rétorqué que le rapport sur lequel s’appuyait la commission était erroné. Après la décision de la justice belge, l’entreprise a précisé dans son communiqué qu’elle utilisait le cookie Datr « depuis plus de cinq ans », et ce « afin que Facebook reste sécurisé pour 1,5 milliard de personnes à travers le monde ».

En octobre, le responsable de la sécurité de Facebook, Alex Stamos, avait expliqué dans un billet publié sur le réseau social que ce cookie servait à « différencier les visites légitimes sur notre site des visites illégitimes ». En clair : de distinguer les internautes des « robots » qui parcourent la Toile. Le but de ce cookie serait donc, selon lui, d’« éviter la création de faux comptes », de « protéger le vol de contenu des internautes » et d’« empêcher les attaques par déni de service ».


Source : Le Monde, le 9 novembre 2015

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #1 le: 09 novembre 2015 à 21:17:57 »
Un fois pour toute, un cookie n'est pas un "fichier"!  >:(

Darklight

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #2 le: 09 novembre 2015 à 23:41:00 »
Rien ne vous saute aux yeux en lisant le titre?  :P

Fb c'est bien le pire en terme d'algo de suivi et de pistage, leur gagne pain... autant ne plus y retourner ça serait plus simple

Par contre pour ceux qui choisissent de ne pas s'y inscrire et qui sont toujours suivis par les boutons "j'aime" bourrés de JS, c'est vraiment malhonnête. J'aime bien les sites qui fournissent juste un lien en dur, ou même aucun widget social (très rare). C'est triste le nombre de personnes ne s'en rendent pas compte et qui se fichent d'être suivis.

On entre dans un autre débat, mais tout tourne autour de ça malheureusement. J'aimais bien l'Internet d'avant 2004-2005 et même un peut après, quand il n'y avait pas autant de frénésie pour ce genre de chose. [/mode vieux c**]
Mais les débits n'étaient pas les mêmes ;D

corrector

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #3 le: 10 novembre 2015 à 00:04:14 »
Si c'est un réseau social avec des gazillions de clients, ne plus tracer ses (non) clients ne devrait pas être problème, vu que tout le monde ou presque est client.

Mais demander un changement technique en 48 h, c'est grotesque.

Si on demande un tel changement sous 48 h, alors ça veut dire que quand une vulnérabilité est trouvée dans un logiciel, on peut exiger un patch sous 48 h. Et qu'au delà, on peut prendre des mesures radicales.
« Modifié: 13 août 2016 à 02:35:52 par corrector »

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #4 le: 13 août 2016 à 02:41:30 »
En Belgique, Facebook digère mal les « cookies » de la justice

LE MONDE ECONOMIE | 29.01.2016 à 11h34 • Mis à jour le 30.01.2016 à 09h25

Facebook ne manque pas d’imagination pour invalider une condamnation à son égard. Alors que, le 9 novembre 2015, le tribunal de première instance de Bruxelles a ordonné à l’entreprise d’arrêter de tracer les internautes belges non inscrits sur le réseau social, la firme californienne a décidé de faire appel : Facebook demande purement et simplement l’annulation de cette condamnation… sous prétexte que des termes anglophones ont été utilisés dans le jugement.

Si cette ligne de défense paraît cocasse, elle n’en est pas moins efficace. En Belgique, une loi impose que les jugements rendus soient uniquement écrits dans l’une des trois langues officielles du pays : le français, le néerlandais ou l’allemand. Les avocats chargés de la défense du réseau social se sont appuyés sur cette loi pour faire remarquer qu’utiliser des mots anglais constitue un vice de forme et rend le jugement nul. Pour ne pas avoir traduit « cookie », « homepage » et « browser », le tribunal belge pourrait donc voir son jugement contre Facebook invalidé. « C’est une exigence que la justice soit comprise par tous, sinon vous glissez vers une justice de classe », revendique l’avocat qui représente Facebook en Belgique, Dirk Lindemans, dans le journal néerlandophone De Tijd.

Mécontentement et acte désespéré

La Commission de protection de la vie privée, l’équivalent de la CNIL en Belgique, a porté plainte contre Facebook en juin 2015 : elle accuse l’entreprise d’enfreindre plusieurs lois concernant les données personnelles. Facebook a été reconnu coupable, en novembre de la même année, de collecter des informations sur des internautes qui ne sont pas membres du réseau social, grâce à un cookie, un fichier placé sur leur navigateur qui mémorise des données à leur insu. « Facebook place des cookies qui retiennent qu’un internaute a visité une page Facebook, par exemple celle d’un ami, d’un parti politique, ou d’une autre association », explique le tribunal belge dans un communiqué.

A la suite de cette condamnation, le groupe américain a décidé de bloquer l’accès aux pages publiques de Facebook à tous les internautes non inscrits sur le réseau social. Une mesure radicale, signe du mécontentement de l’entreprise face à sa condamnation. En décidant de faire appel, Facebook conteste une nouvelle fois, dans une tentative presque désespérée, le jugement du tribunal de Bruxelles.

Louise Tessier (Bruxelles, bureau européen)

Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/29/en-belgique-facebook-digere-mal-les-cookies-de-la-justice_4855970_3234.html

COMMENTAIRE

La presse "grand public" (pour ne pas dire autre chose) est toujours infoutue d'expliquer à quoi servent les témoins de navigation.

yapret

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #5 le: 13 août 2016 à 02:52:06 »
Comme si Facebook avait besoin de cookies pour tracker les utilisateurs ::)

Y'a déjà tous les membres qui livrent sur un plateau des pans entiers de leur vie d'eux-mêmes, et pour les non-membres, y'a toujours l'empreinte à peu près unique du navigateur...

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #6 le: 13 août 2016 à 03:58:13 »
Le cookie HTTP lui au moins ne se cache pas, il est accessible de façon assez simple (sans utiliser d'extension de debug) au moins sous Google Chrome. Il est effaçable à tout moment, effaçable automatiquement, contrôlable.

vivien

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #7 le: 13 août 2016 à 10:19:45 »
La Belgique n'est plus seulle, il y a égalment la CNIL Française, la CNIL Espagnole, la CNIL du Land allemand d'Hambourg et la CNIL des Pays-Bas et il y aura d'avantage de coopération dans le futur sur ces sujets, entre CNIL.

Facebook a bien répondu à la mise en demeure de la CNIL

Six mois après la mise en demeure de Facebook, la CNIL nous confirme avoir reçu la réponse formelle du réseau social, épinglé sur le consentement des internautes et la combinaison de données.

Les pratiques de Facebook en matière de vie privée sont-elles maintenant conformes au droit français ? Telle est la question à laquelle devra bientôt répondre la CNIL, qui a reçu la réponse formelle de Facebook à sa mise en demeure, nous confirme-t-elle. C'était la dernière échéance pour le groupe américain, qui a déjà obtenu une extension de trois mois de la période pour se mettre en conformité, initiée le 9 février dernier.


Manque de consentement et combinaisons de données

La procédure, lancée l'an dernier par cinq CNIL européennes (Belgique, Espagne, France, Land allemand d'Hambourg et Pays-Bas) concernait ainsi un changement de la politique du réseau social sur la vie privée. Les enquêtes avaient ainsi débouché sur une mise en demeure en France, après une victoire en justice en première instance contre Facebook en Belgique. Les investigations espagnoles et néerlandaises sont toujours en cours.

La procédure concerne plusieurs points sur lequel le réseau social se passait d'un consentement suffisant de l'utilisateur (voir notre analyse). Il s'agit entre autres du ciblage publicitaire, de la collecte de données sensibles (religion, sexe...), l'envoi de données aux États-Unis ou encore l'installation de cookies. « Nous ne sommes pas contre le tracking, il faut simplement qu'il soit consenti et accepté » tient à rappeler la CNIL.

Sur ce sujet, l'usage d'un cookie « datr » qui enregistre l'activité web d'un internaute sans qu'il le sache, ni qu'il n'ait de compte chez Facebook, avait reçu un carton rouge de la part des cinq autorités européennes en décembre. Cela sans oublier l'usage du Safe Harbor pour transférer les données outre-Atlantique, un texte invalidé par la CJUE l'an dernier (car peu protecteur) et récemment remplacé par le Privacy Shield.


Pas de date pour le verdict de la CNIL

Hier, Facebook avait donc dû s'être mis en conformité avec le droit actuel, sur les points notés par la CNIL. Il n'est, par contre, pas dit si l'entreprise a anticipé les futures évolutions du droit européen en matière de données personnelles, encore en plein chantier. La coopération des autorités nationales, elle, préfigure bien de ce qu'amènera l'évolution du droit européen, qui permettra des enquêtes communes avec « un chef de file » désigné.

La lecture française de la réponse de Facebook risque de prendre du temps. « Il y a un nombre de manquements assez important, donc l'analyse de la réponse est conséquente à réaliser » nous explique la commission, qui ne s'avance pas sur une éventuelle date pour son verdict.

Bien entendu, l'issue de cette instruction ne sera pas officiellement connue avant sa conclusion. Si les évolutions éventuellement consenties par Facebook conviennent au gendarme des données personnelles, l'enquête sera clôturée publiquement. Mais si des soucis subsistent, le dossier pourra alors faire l'objet d'une procédure de sanction.


Source : NextINpact, le 10 août 2016 par Guénaël Pépin

yapret

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #8 le: 13 août 2016 à 10:54:08 »
Le cookie HTTP lui au moins ne se cache pas, il est accessible de façon assez simple (sans utiliser d'extension de debug) au moins sous Google Chrome. Il est effaçable à tout moment, effaçable automatiquement, contrôlable.

Que des avantages pour nous, qui sont des inconvénients pour Facebook, en somme.

corrector

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #9 le: 13 août 2016 à 22:46:56 »
Sur ce sujet, l'usage d'un cookie « datr » qui enregistre l'activité web d'un internaute sans qu'il le sache, ni qu'il n'ait de compte chez Facebook, (...)

Source : NextINpact, le 10 août 2016 par Guénaël Pépin
Non justement, un "cookie" ça n'enregistre rien, c'est enregistré par le navigateur!

Et le fait que l'utilisateur ne voit pas forcèment que le site sur lequel il se trouve intègre des éléments FB (quoi qu'en général on les voit) est lié aux sites qui intègrent ces éléments FB. Les éléments tiers ne sont pas arrivé là par accident, mais par la volonté d'un webmestre. (Alors que l'espionnage de la NSA et autres services de renseignement arrive par la ruse ou par la contrainte légale sur les éditeurs et les FAI.)

Ces sites intègrent ces éléments sans demander son avis à l'utilisateur!

Et Guillaume Champeau, fondateur de numerama, grand défenseur de Mme Michu-qui-ne-savent-pas-configurer-le-mot-de-passe-du-Wifi contre la HADOPI et contre les Google Car (Google Street View...) et grand pourfendeur de la surveillance généralisée et du stockage des données privées chez les géants du Web (Google, FB...) justifie cela en disant que les utilisateurs n'ont qu'à installer une extension anti-espionage dans leur navigateur (oui, même les forumeurs inscris sur son forum, qui est un des plus pitoyables du Web, sont capable de voir ce problème).

Donc la position affichée et répétée d'un défenseur auto-proclamé de la vie privée des utilisateurs des outils numériques, défenseur des faibles et des ignares, est qu'ils n'ont qu'à se dèmerder.

Ces "widgets" n'ont en général pour but que d'augmenter la notoriété d'un site via les réseaux sociaux. Ce sont des éléments de publicité, où l'utilisateur fait gratuitement de la pub pour un contenu. Ils sont présents dans l'intérêt du site(*), et le webmestre ne pense pas une seconde à l'intérêt de l'utilisateur qui consulte le site.

Dès qu'il est question de leurs propres intérêts, les éditeurs de contenus sur le Web (à une poignée d'exceptions près) oublient complètement la défense de la vie privée. Il n'est pas exceptionnel de voir un article sur la défense de la vie privée sur un site avec des dizaines d'origines de contenus tierce, la plupart positionnant des cookies sur leurs domaines respectifs.

Cela peut poser des problèmes de traçage des utilisateurs qui n'ont pas tous une extension contre ce traçage par des sites tiers, et qui ne sauraient pas s'en servir correctement s'ils en avaient, vu que ces extensions obligent à définir des exceptions pour les cas où on veut accéder à des contenus ou partager des informations via des widgets. Ces extensions peuvent interférer avec l'affichage complet des pages, rendant par exemple inaccessibles les commentaires dans certains sites d'information (interférer avec le chargement des pages étant l'objectif primaire de ces extensions, ce n'est pas surprenant).

Cet état de fait n'est guère étonnant puisque les éditeurs de ces sites "d'information" (en fait de propagande) peuvent dénoncer de méchantes sociétés capitalistes et se poser en victime (alors qu'ils ne cherchent qu'à accroître leur capital de notoriété pour vendre plus d'espace publicitaire et donc faire de l'argent, qui n'est pas sale puisqu'ils représentent la bonne cause, celle de la dénonciation des méchants capitalistes), la moutonnerie et l'absence d'esprit critique aidant la propagande de pseudo agences de défense de la vie privée qui ont mis le projecteur sur le "cookie" sans expliquer comment il débaroule sur l'ordinateur de l'utilisateur.

(*) Bien sûr l'intérêt d'un fabricant et celui de ses clients peuvent être convergents : une plus grande notoriété d'une marque permet d'attirer plus de clients, de faire des bénéfices importants et donc de diminuer les prix et d'innover plus dans l'intérêt et des clients et du fabricant. Je ne fais pas ici de la lutte des classes et voir les "bonnets rouges" manifester avec employés et patrons mélangés ne me choque pas. Il s'agit simplement de dire que ces intérêts peuvent être divergents.
« Modifié: 14 août 2016 à 00:09:11 par corrector »

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le cookie est dans le viseur
« Réponse #10 le: 13 août 2016 à 23:03:33 »
Que des avantages pour nous, qui sont des inconvénients pour Facebook, en somme.
Un des problèmes est (pseudo) juridique : certaines personnes (souvent des gens avec une formation intellectuelle de résolution de problèmes stéréotypés et n'ayant pas réfléchi par eux-même depuis de décennies) pensent que le fait de positionner ou de recevoir un cookie HTTP est un accès non autorisé aux données d'un ordinateur, sauf si l'utilisateur a cliqué sur un bouton "j'accept les cookies". Donc le cookie est dans le viseur des combatants de salon, des défenseurs de la vie privée en peau de lapin, des juristes qui ne comprennent rien à l'esprit du Droit (ce qui semble être le cas de beaucoup de juristes).

Alors que le souci des gens normaux est juste de savoir si des informations sont accumulées sur un profil personnel, et si les interconnexion des fichiers permettent de savoir plus sur eux que quelques factoïdes sans profondeur.

Pas si c'est au moyen d'un "gâteau"!

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La justice contraint Facebook à stopper le traçage des internautes
« Réponse #11 le: 14 août 2016 à 00:22:42 »
Par contre pour ceux qui choisissent de ne pas s'y inscrire et qui sont toujours suivis par les boutons "j'aime" bourrés de JS, c'est vraiment malhonnête. J'aime bien les sites qui fournissent juste un lien en dur, ou même aucun widget social (très rare). C'est triste le nombre de personnes ne s'en rendent pas compte et qui se fichent d'être suivis.

On entre dans un autre débat, mais tout tourne autour de ça malheureusement. J'aimais bien l'Internet d'avant 2004-2005 et même un peut après, quand il n'y avait pas autant de frénésie pour ce genre de chose. [/mode vieux c**]
Mais les débits n'étaient pas les mêmes ;D
Ben justement j'ai pas l'impression d'un grand progrès en terme de chargement d'une page Web typique : en ADSL, le chargement d'une page met typiquement une dizaine de secondes.