Sur ce sujet, l'usage d'un cookie « datr » qui enregistre l'activité web d'un internaute sans qu'il le sache, ni qu'il n'ait de compte chez Facebook, (...)
Source : NextINpact, le 10 août 2016 par Guénaël Pépin
Non justement, un "cookie" ça n'enregistre rien, c'est enregistré par le navigateur!
Et le fait que l'utilisateur ne voit pas forcèment que le site sur lequel il se trouve intègre des éléments FB (quoi qu'en général on les voit) est lié aux sites qui intègrent ces éléments FB. Les éléments tiers ne sont pas arrivé là par accident, mais par la volonté d'un webmestre. (Alors que l'espionnage de la NSA et autres services de renseignement arrive par la ruse ou par la contrainte légale sur les éditeurs et les FAI.)
Ces sites intègrent ces éléments sans demander son avis à l'utilisateur! Et Guillaume Champeau, fondateur de numerama, grand défenseur de Mme Michu-qui-ne-savent-pas-configurer-le-mot-de-passe-du-Wifi contre la HADOPI et contre les Google Car (Google Street View...) et grand pourfendeur de la surveillance généralisée et du stockage des données privées chez les géants du Web (Google, FB...) justifie cela en disant que les utilisateurs n'ont qu'à installer une extension anti-espionage dans leur navigateur (oui, même les forumeurs inscris sur son forum, qui est un des plus pitoyables du Web, sont capable de voir ce problème).
Donc la position affichée et répétée d'un défenseur auto-proclamé de la vie privée des utilisateurs des outils numériques, défenseur des faibles et des ignares, est qu'ils n'ont qu'à se dèmerder.
Ces "widgets" n'ont en général pour but que d'augmenter la notoriété d'un site via les réseaux sociaux. Ce sont des éléments de publicité, où l'utilisateur fait gratuitement de la pub pour un contenu. Ils sont présents dans l'intérêt du site(*), et le webmestre ne pense pas une seconde à l'intérêt de l'utilisateur qui consulte le site.
Dès qu'il est question de leurs propres intérêts, les éditeurs de contenus sur le Web (à une poignée d'exceptions près) oublient complètement la défense de la vie privée. Il n'est pas exceptionnel de voir un article sur la défense de la vie privée sur un site avec des dizaines d'origines de contenus tierce, la plupart positionnant des cookies sur leurs domaines respectifs.
Cela peut poser des problèmes de traçage des utilisateurs qui n'ont pas tous une extension contre ce traçage par des sites tiers, et
qui ne sauraient pas s'en servir correctement s'ils en avaient, vu que ces extensions obligent à définir des exceptions pour les cas où on veut accéder à des contenus ou partager des informations via des widgets. Ces extensions peuvent interférer avec l'affichage complet des pages, rendant par exemple inaccessibles les commentaires dans certains sites d'information (interférer avec le chargement des pages étant l'objectif primaire de ces extensions, ce n'est pas surprenant).
Cet état de fait n'est guère étonnant puisque les éditeurs de ces sites "d'information" (en fait de propagande) peuvent dénoncer de méchantes sociétés capitalistes et se poser en victime (alors qu'ils ne cherchent qu'à accroître leur capital de notoriété pour vendre plus d'espace publicitaire et donc faire de l'argent, qui n'est pas sale puisqu'ils représentent la bonne cause, celle de la dénonciation des méchants capitalistes),
la moutonnerie et l'absence d'esprit critique aidant la propagande de pseudo agences de défense de la vie privée qui ont mis le projecteur sur le "cookie" sans expliquer comment il débaroule sur l'ordinateur de l'utilisateur.(*) Bien sûr l'intérêt d'un fabricant et celui de ses clients peuvent être convergents : une plus grande notoriété d'une marque permet d'attirer plus de clients, de faire des bénéfices importants et donc de diminuer les prix et d'innover plus dans l'intérêt et des clients et du fabricant. Je ne fais pas ici de la lutte des classes et voir les "bonnets rouges" manifester avec employés et patrons mélangés ne me choque pas. Il s'agit simplement de dire que ces intérêts peuvent être divergents.