To be entitled => disposer d'un droit, d'un pouvoir
Dénoncer une « mentalité d'entitlement » de la part des consommateurs => cela équivaut en français à être critique de l'idée que des consommateurs puissent se penser disposer de droits/d'un pouvoir de critique vis-à-vis des actes d'un patron/d'une entreprise
Les traiter d'enfants => les infantiliser vis-à-vis du patron qui disposerait donc d'une maturité/supériorité morale
Dire qu'ils sont gâtés => supposer que le fait que des produits aient été donnés gratuitement ou à prix d'appel ne donne pas légitimité à se plaindre
C'est juste un jugement de valeur en faveur des patrons/d'une entreprise/d'un capital, ça peut se formuler plus simplement (ex. : j'aime les entreprises. Les gens qui consomment gratuitement sont idiots.)
Ce n'est pas dans le sens de droit/pouvoir de 'critique' de la société ou des actes de son patron. C'est dans le 2eme sens en anglais d'entitlement:
belief that one is deserving of or entitled to certain privileges
Donc plus dans le sens usuel apparu il y a quelques années en arrière (google "millennial + entitlement") . Dans le sens: "j'ai eu ce diplôme donc on me doit ce boulot et/ou ce salaire", "j'ai payé pour ce produit/service donc on me doit ce que j'imagine être inclus et pas ce qui est effectivement inclus et marquer dans le contrat", etc
On part un peu en hors sujet même si les réactions de pas mal d'utilisateurs "mécontents" de Twitter reflètent souvent cette "attitude". Cette notion d'avoir "le droit a quelque chose en plus" ou que c'est a eux de déterminer les limites d'utilisation d'un produit ou d'un service.
On en arrive par la a la contradiction de gens qui restent sur Twitter et s'en servent pour cracher dessus par exemple et ensuite s'offusquent d'être bloquer ou censurer ("c'est mon droit!").
La meilleur attitude si on est contre un service/produit est de ne pas s'en servir ou l'acheter. Les gens qui ont vraiment fermé leur compte Twitter et sont vraiment parti sont nettement plus crédibles et impactant que ceux qui sont toujours dessus et n'arrêtent pas leur critique (hormis ceux qui en font un business comme la presse qui exploite ces lecteurs avides de négativité sur un produit/service/personnalité).