En soit la norme de la 5G a été prévue pour pouvoir être utilisée avec des satellites, maintenant a voir comment ce sera mis en place techniquement et commercialement.
Alors pas tout à fait, la 5G par satellite est en effet à l'agenda du 3GPP, pour la release 15 rien n'était fini, le coté RAN est a peu près fini, mais le SA n'est pas fini (cf. la release 18
https://www.3gpp.org/images/PDF/Release_18_features_tsg95_v03.pdf - "Satellite access phase 2" dans les priorités -et rien ne garanti que ça sera fini- du TSG SA, et la release 18 c'est fin 2023
https://www.3gpp.org/images/PDF/Release_timeline_march22_v3.pdf). Et donc ce n'est pas ce dont il est question ici, il est question d'utiliser une bande de fréquence déjà normée, en "spoofant" un RAN terrestre afin d'utiliser les terminaux existant sans modification et il n'est absolument pas question d'attendre la standardisation complète de l'accès par satellite au 3GPP.
Même si ça n'a rien à voir, certains satellites géostationnaires embarquent des réflecteurs paraboliques géants, nécessaires pour faire du multi-beam, en bande L.Voir par exemple les Thuraya et leur parabole de 12.5m.Evidemment, ça n'est pas nécessaire à basse altitude, et Starlink n'utilisera pas ces technologies, et restera très probablement sur du "phased array".
Il est possible d'éclairer un réflecteur avec un phased array, c'est une architecture qui fonctionne très bien, c'est ce qui est prévu sur les nouvelles générations de satellites GEO (702x, Space Inspire, Onesat). Après les réflecteurs déployables vont bien au delà de 12.5m, pour les astromesh les chiffres publics donnent plus de 50m pour les plus grand réflecteurs, le principal concurrent Harris annonce 22m avec une dispo en bande Ka qui impose un état de surface nettement plus exigeant qu'en bande S. Compte tenu du fait que c'est prévu pour fonctionner avec les niveau d'émission standard d'un téléphone faudrait poser le bilan de liaison pour voir ce que ça donne.