Merci, c'est intéressant les infos que tu partages.
Par exemple en downlink, si ton antenne dois accrocher deux beams relativement proche (3 degré par ex.) sur la meme fréquence centrale. Et rien que ca même si chaque beam coupe a 3dB a 1.5degré c'est pas suffisant, ou alors tu détruis ton bilan de liaison. Une alternative pourrait être de "s'arranger" pour toujours être sur des fréquences suffisamment disjointes pour pas avoir de problème. Et donc pour en revenir au problème, pour mieux isoler les beam, il faut contrôler indépendamment plus d'élément rayonnant.
N'y a-t-il pas confusion dans ton discours entre antenne client et antenne embarquée sur le satellite?
L'antenne embarquée sur satellite peut (doit) être très chère et très performante. Je suis parfaitement d'accord.
C'est nécessaire pour faire des beams étroits, et bien isolés les uns des autres.
Et tout ce que tu décris qualifie l'antenne embarquée, pas l'antenne client.
Mais ici, on parle de l'antenne client, celle qui doit être produite à des centaines de milliers d'exemplaires, et non de l'antenne embarquée sur le satellite.
Et l'antenne client n'a pas de besoin de distinguer les beams. Elle les subit. Elle n'est
éclairée quasiment que par 1 seul beam en provenance du satellite. Le terme "éclairé" est vachement important pour la compréhension ici.
La précision des beams, c'est le rôle exclusif du satellite. L'antenne client n'intervient pas du tout là dedans.
A l’extrême, il existe des moyens de communication par satellite où le satellite embarque des beams relativement étroits, et où l'antenne client est
omnidirectionnelle. C'est le cas des communications en bande L à bas/moyen débit : Iridium, GlobalStar, Inmarsar BGAN, etc...
(A l’extrême, pour faire des beams de petite taille en bande L, on embarque des paraboles de plus de 10m sur les satellites géostationnaires, je trouve ça assez impressionnant, mais c'est un autre débat, c'est hors sujet).
C'est aussi comme ça que voulait fonctionner Teledesic il y a 20 ans, si j'ai bien compris : fonctionnement en bande Ku, antenne très pointue côté satellite avec des faisceaux étroits, et antenne très peu directive côté client. Avec une antenne peu directive côté client, les débits étaient très faibles (centaine de kb/s maxi), mais ça convenait aux besoins de l'époque.
Donc j'insiste sur les besoins côté antenne client, dans le cas d'une constellation LEO (Low Earth Orbit)
* du point de vue d'un client, les satellites sont franchement très éloignés (en angle) les uns des autres 99% du temps; donc il n'y a aucun besoin de finesse de pointage pour répondre au besoin de "distinction des satellites". Un cône de 10 à 15° suffirait sans doute amplement.
* le seul intérêt que je vois pour une antenne client à plein d'éléments (~800 éléments chez Starlink), c'est le gain d'antenne, pour optimiser la liaison, et le rapport signal bruit. C'est nécessaire pour avoir beaucoup de débit sans manipuler des puissances RF délirantes (côté satellite et côté client).
Leon.