ca, c'est positif pour la lettre de motivation, la reconnaissance de l'entreprise, l'image publique, ce que tu peux lui apporter, cette notion d'esprit de travail, de vision d'avenir, etc, qui fait sourire les employeurs.. c'est bien de l'avoir.
Mais on ne cherche jamais à recruter ou à chercher un emploi sans vision capitaliste :
un employeur a obligatoirement une nuance capitaliste qui le motive à embaucher : l'activité du salarié qui va lui donner en rentabilité.
un candidat a également cette obligation d'appréciation de capitalisme : s'il postule, c'est logiquement pour etre pris, dans une vision certaine d'etre rémunéré.
Faut bien mettre un peu de soupe sur le feu comme on dit, or, si on commence à dire "ca fait mal au coeur", ca va un peu trop prendre part au détail :
l'employé souhaite d'abord et avant tout etre payé, l'employeur rentabilisé, donc cette notion d'"émotion" d'entreprise c'est un peu dans les roses : bouygues a bien accepté une tentative de revente à orange alors qu'il avait nourri son bébé de A à Z pendant quinze ans.
Ca démontre clairement que chacun a tout premier interet l'apat du gain, raisonné : poursuivre sa vision capitaliste dans son cas.
Les employés et autres salariés plus bas dans l'échelle hiérarchique ont la meme : lors d'un plan social, on te propose un poste différent mais dans les memes locaux ou tu perds ton emploi, tu choisis quoi?
c'est l'argent qui te guideras. T'auras pas le choix, mais les entreprises, ca bouge, ca embauche, ca licencie, ca fusionne, etc. C'est les aléas, ya la meme chose pour les employés, ca s'appelle le parcours professionnel, rebondir d'opportunités en opportunités.
Et ca, ca aura pas changé dans cent ans. Les deux parties ont leur interet à partager, commun : financier. Le mal au coeur, lui, finira toujours en seconde zone si ton emploi est menacé.
Tu peux toujours faire des leçons d'économie capitalistique, mais la réalité est là. En 2014, P. Drahi a racheté très cher une entreprise, SFR, 16 milliards d'euros, dont 13 milliards environ par la dette. C'était un pari très risqué, car il faut rembourser la dette. Et pour cela, il faut que l’entreprise, SFR, dégage des cash flow très importants, ce qui n'est pas le cas vu la situation très concurrentielle des télécoms en France.
Mais le risque principal n'est pas pour P. Drahi, mais plutôt pour les employés de SFR. Lui, il est planqué en Suisse, avec une partie de sa fortune, et des capitaux de ses entreprises, dans des paradis fiscaux, Luxembourg, Guernesey... Les employés, eux, ils risquent leur emploi en France, et n'ont pas des économies à l’étranger. De plus, il a menti avec ses promesses sur l'emploi, et son grand plan industriel. En fait, tout ce qui compte pour lui, c'est de retirer le maximum de cash flow de ses entreprises, pour rembourser la dette et s'enrichir personnellement, et ses grands commis, Michel Combes (14 millions pour son départ d'Alcatel).
S'il ne peut pas augmenter les prix, comme dans le câble aux Etats-Unis, alors, alors on taille dans les effectifs. Pas d'état d'âme pour les employés, aucune notion de patron social.
Avant sa reprise par Altice/Numericâble, SFR était une entreprise qui s'en sortait plutôt bien et investissait. C'est un gâch