Que cela ne change rien ou pas, je le dis. On est sur un forum, je donne mon avis. Je serai peut-être spectateur, mais qui donne son avis, et certainement pas "téléspectateur" (je regarde peu la TV). Il y a certains qui n'aiment pas mon avis, parce qu'ils sont supporters des patrons de SFR/Numericâble, c'est leur droit aussi, mais ils peuvent argumenter autre chose que "Oui, tu n'aimes pas SFR".
Sinon, pour le privé, je rappelle que bien sûr une entreprise a le droit de licencier quand elle est en difficulté (encadrée par le code du travail), mais que quand c'est parce qu'un patron a racheté à coup d'énorme endettement qu'il cherche à payer, cela fait mal au coeur.
Je n'ose même pas imaginer ce qui se serait passé si SFR/Numericâble avait racheté Bouygues Telecom...
cela fait mal au coeur.
ca, c'est positif pour la lettre de motivation, la reconnaissance de l'entreprise, l'image publique, ce que tu peux lui apporter, cette notion d'esprit de travail, de vision d'avenir, etc, qui fait sourire les employeurs.. c'est bien de l'avoir.
Mais on ne cherche jamais à recruter ou à chercher un emploi sans vision capitaliste :
un employeur a obligatoirement une nuance capitaliste qui le motive à embaucher : l'activité du salarié qui va lui donner en rentabilité.
un candidat a également cette obligation d'appréciation de capitalisme : s'il postule, c'est logiquement pour etre pris, dans une vision certaine d'etre rémunéré.
Faut bien mettre un peu de soupe sur le feu comme on dit, or, si on commence à dire "ca fait mal au coeur", ca va un peu trop prendre part au détail :
l'employé souhaite d'abord et avant tout etre payé, l'employeur rentabilisé, donc cette notion d'"émotion" d'entreprise c'est un peu dans les roses : bouygues a bien accepté une tentative de revente à orange alors qu'il avait nourri son bébé de A à Z pendant quinze ans.
Ca démontre clairement que chacun a tout premier interet l'apat du gain, raisonné : poursuivre sa vision capitaliste dans son cas.
Les employés et autres salariés plus bas dans l'échelle hiérarchique ont la meme : lors d'un plan social, on te propose un poste différent mais dans les memes locaux ou tu perds ton emploi, tu choisis quoi?
c'est l'argent qui te guideras. T'auras pas le choix, mais les entreprises, ca bouge, ca embauche, ca licencie, ca fusionne, etc. C'est les aléas, ya la meme chose pour les employés, ca s'appelle le parcours professionnel, rebondir d'opportunités en opportunités.
Et ca, ca aura pas changé dans cent ans. Les deux parties ont leur interet à partager, commun : financier. Le mal au coeur, lui, finira toujours en seconde zone si ton emploi est menacé.