On dirait que tu aimes à te faire mal, et faire mal surtout aux employés d'Orange. Je te rappelle qu'il y a quelques mois, les salariés de Bouygues Telecom, alors qu'il était question de rachat par Orange, et de distribution des actifs, en particulier avec SFR (mais aussi Free), avaient déclaré, par l'intermédiaire de leurs syndicats, qu'ils préféraient aller chez Orange, où la pyramide des âges était nettement plus favorable (nombreux départs à la retraite dans les années à venir à remplacer), plutôt que chez SFR. Les derniers événements n'ont fait que confirmer leur avis.
Et oui, on se souvient des méthodes brutales de la direction d'Orange d'il y a quelques années, Lombard et compagnies, visant à faire pression sur les employés pour qu'ils partent, conduisant aux suicides qui se sont produits alors. Tu voudrais que cela recommence ?
Dans les télécoms, comme déjà rappelé, il y a déjà eu 8000 emplois en moins en deux ans. C'est déjà beaucoup. Après 2022, avec les départs à la retraite prévus, et en espérant que l'activité et les investissements d'Orange se maintiennent (avec le FTTH et la 4G/4G+/5G, il est bien parti), on peut espérer au contraire qu'il aura à embaucher.
Le gros problèmes des actionnaires de SFR, c'est surtout l'énorme dette à rembourser, 13 milliards, et vu que l'on reste dans un marché à 4, et l'impossibilité, vu la concurrence, d'augmenter beaucoup les prix sans perdre des clients.
Comme rappellent les syndicats, il y a un plan de départs volontaires de 5000 personnes (mais comment trouver 5000 volontaires ?), avec des conditions qui se veulent attractives, 2.5 mois de salaire par année d'ancienneté, mais qui vont aussi coûter cher, 600 à 800 millions d'euros, et pas de plan industriel pour développer l'entreprise en vue.