Lu sur le site de "Le Monde" ce soir :
L’opérateur Numericable-SFR se dirige-t-il vers un scénario à la France Telecom, qui connut une vague de suicides entre 2008 et 2010 ? C’est l’hypothèse formulée par le syndicat CFE-CGC dans une lettre ouverte datée du mercredi 2 décembre et adressée à la secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire, au ministre de l’économie, Emmanuel Macron, et à la ministre du travail, Myriam El Khomri. Dans cette missive, les syndicalistes évoquent les conséquences sociales de l’important plan de réduction des coûts engagé par le nouveau propriétaire de l’opérateur, Patrick Drahi.
Alors que de nombreux salariés démissionnent, ceux qui restent « ont de plus en plus de mal à faire face », explique la CFE-CGC dans la lettre. Et de constater « l’explosion des arrêts maladie, le découragement des équipes, les collègues au bord du burn-out ». De telles alertes ne peuvent plus être ignorées, disent les syndicalistes, qui réclament au gouvernement « une médiation », à l’image de celle qui avait été organisée pour France Télécom il y a cinq ans.
Pour le moment, la situation entre Numericable-SFR et France Télécom est difficilement comparable. A l’époque, l’opérateur historique avait dans ses cartons un plan de suppressions d’emploi portant sur 22 000 personnes. Dans ce contexte social compliqué, 58 salariés s’étaient suicidés entre 2008 et 2010. Numericable-SFR, qui s’est engagé à ne procéder à aucun plan social d’ici à l’été 2017, ne connaît pas le même phénomène, même si les méthodes managériales de Patrick Drahi, qui a repris les rênes de l’entreprise il y a un an, déboussolent les salariés de SFR.
(src :http://tinyurl.com/zrb8w9s)
En pièce jointe la lettre de la CFE/CGC