Hello,
Franchement, nier que faire une copie d'un logiciel dont on n'a pas le copyright fait partie de ce qu'on appelle du "piratage" et est donc illégal ... faut oser

Mais OK discutons et étayons.
Vous avez le droit d'être dans le déni ou trouver des raisons d'avoir bonne conscience... Ça c'est de l'ordre de la moralité (que je n'ai pas abordée).
Moi je me suis mis uniquement sur le plan de la légalité, et si vous ne me croyez pas, ne réinventez pas la loi sur le droit d'auteur et le droit de copie à votre guise, renseigez-vous :
NOUS (autre que le détenteur du droit en question) n'avons PAS le droit de recopier le logiciel d'un Connect TV pour le faire fonctionner sur un autre appareil autre, tout simplement parce que c'est SFR qui en possède le copyright.
C'est ainsi chez nous en France.
Propos assurément exagérés....
Ou plutôt simple vérité de base que de rappeler : c'est du piratage et c'est illégal.
Quand on est dans mon cas, abonné red tv via offre mobile, si je veux regarder sur ma TV Android c'est soit en chromecast soit via connect tv qui permet de saisir ses identifiants et donc d'utiliser l'application Red TV. Je ne me sens pas être un pirate, c'est juste que SFR ne se décide pas à rendre son application Red TV adaptée et disponible sur Android TV.
Oui.
SFR n'a rendu (assez récemment d'ailleurs) disponible son application sur le store Android TV que via une option (payante) pour les clients SFR. Pas pour les clients RED à ma connaissance pour l'instant, c'est exact.
Mais, donc, dans ton esprit : quand un commerçant ne te vends pas ce que tu souhaites avoir, lui prendre sans son consentement c'est normal ? Tu ne te sens ni voleur ni pirate ? Libre à toi (car c'est du ressort de ta moralité comme je l'ai dit plus haut), mais côté légal, je le répète, c'est interdit, c'est tout.
Tout à fait, j'ai comme tout le monde droit à 5 écrans, je ne peux pas en mettre un sixième.
Oui

Mais regarde bien de "quels écrans" il s'agit dans les conditions de vente : ce droit ne concerne que les moyens donnés par ton fournisseur, pas au-delà là où tu voudrais qu'ils s'étendent.
Ne t'en déplaise, l'affichage écran produit par un boitier Android TV perso n'en fait pas partie :
1) SFR ou RED donnent les moyens pour visualiser sur plusieurs écrans (TV via son décodeur), smartphone ou tablette (via son application) tout à fait librement
2) SFR fourni, un peu moins librement (car c'est une option payante) l'application adhoc dans le store pour un boitier Android TV perso : en option à 5€/mois.
3) et pas du tout proposé chez RED pour l'instant : en d'autres termes, RED ne te fournit pas (ni en pratique ni dans ses CGV) de moyens de visualiser ton bouquet de chaînes sur ton écran via un boitier Android TV perso pour l'instant.
Ça pourrait évoluer (disponibilité comme chez SFR de l'option à 5€ chez RED aussi ? ... ou même fourniture de l'application (sans surcoût) aux clients SFR & RED qui ne veulent pas du décodeur principal SFR ?) Ça me semblerait même normal que ça évolue dans ce sens. Mais pour l'instant ce n'est pas le cas, leurs conditions de vente sont telles qu'elles sont.
Donc, je comprends que ça "n'arrange pas" certains abonnés, mais tu as un fournisseur qui ne te fournit ni ce moyen (ni même ce "droit"). Et alors te l'arroger d'autorité, tu le fais dans une démarche non légale de recopie d'un logiciel sur lequel tu n'as pas le droit de faire cette copie, comme déjà dit et répété. C'est une réalité.
Car, certes, RED ne te le fournit pas, mais il n'est pas obligé de te le fournir. Donc tu n'as pas à lui "piquer".
Mais bon on ne fait que "ressasser" un débat déjà abordé :
- certains considèrent que "on a bien le droit" de bricoler pour récupérer l'application SFR/RED sur son matériel perso (en se basant sur autre chose que le droit justement)
- d'autres rappellent juste que le "copyright", càd le droit, dit strictement le contraire : vous n'avez pas le droit de répliquer cette application qui n'est pas la vôtre.
À+
P.S. Retour ciblé sur le vocabulaire puisqu'on me dit que en qualifiant de "piratage" cette recopie du logiciel pris dans un Connect TV, je jouais sur les mots :
@ Ftty : toi aussi, tu joues sur les mots.
Qu'est-ce qu'un piratage ?
[Le piratage est l'acte d'identifier puis d'exploiter les faiblesses d'un système ou d'un réseau informatique, généralement dans le but d'obtenir un accès non autorisé à des données personnelles ou d'entreprise.]
Vraiment, sincèrement, je n'ai pas du tout l'impression de jouer sur les mots quand je dis que "recopier un logiciel", qui a été extrait d'un boitier Connect TV de SFR, pour le mettre chez soi sur un autre boitier Android TV perso ça fait partie des actes illégaux chez nous, et qu'on qualifie d'habitude de "piratage" (et qu'on qualifie ça de "piratage" depuis des décennies... Moi j'ai entendu et pratiqué cette appellation depuis au moins 3 décennies et la "circulation" de logiciels sur disquettes par exemple).
Pour moi, tu te trompes de définition (en nous citant un passage sans donner la source, mais je t'en donne gouvernementale une qui donne une définition très similaire à la tienne)
Qu’est-ce qu’un piratage informatique ?
Le piratage informatique consiste à s’introduire sans autorisation dans une ressource comme un ordinateur, un serveur, un réseau, un service en ligne ou un téléphone mobile. En pratique, le piratage informatique peut prendre deux formes principales : le piratage d’un compte ou le piratage d’un équipement. Dans les deux cas, l’objectif du pirate informatique est de prendre le contrôle de la ressource considérée (équipement ou compte) et/ou de dérober des informations (personnelles, confidentielles, etc) dans le but d’en faire un usage malveillant : usurpation d’identité, fraude bancaire, gain d’argent, espionnage, sabotage, revendication, chantage, vandalisme, etc.
Hélas ces 2 définitions (la tienne et celle que je viens de donner) du "piratage informatique" semblent (je ne sais pourquoi) ne cibler que l'activité autour de l'intrusion dans un système informatique, en oubliant l'acte de base du pirate informatique : le vol pur et simple d'éléments informatiques.
Mais, donc hélas, elles n'abordent aucunement le "piratage de logiciels" qui est pourtant un acte et un mot qui existe bel dans de nombreuses autres sources, et défini de manière convergente dans de multiples pages francophones (y compris canadiennes) :
Qu'est-ce que le piratage de logiciels ?
Le piratage de logiciels est la copie ou la distribution d'un logiciel à des fins professionnelles ou personnelles sans autorisation du propriétaire du droit d'auteur. Le piratage de logiciels est considéré comme un délit de contrefaçon passible de sanctions pénales.
On retrouve des définitions équivalentes du "piratage logiciel" sur de nombreuses autres sources :
https://www.jurisexpert.net/le_piratage_de_logiciel/https://www.nortonlifelock.com/fr/fr/legal/anti-piracy/consequences/https://cpl.thalesgroup.com/fr/software-monetization/how-to-prevent-software-piracyhttps://www.lenovo.com/fr/fr/glossary/what-is-software-piracy/?srsltid=AfmBOoqfYRPAt26ESrfc9Zb-EOIzqeMwhOZ484OhseaLmqnCdUV7z13Yhttps://hypertecsp.com/fr-CA/knowledge-base/faits-concernant-le-piratage-de-logiciels/https://www.lapresse.ca/arts/201006/03/01-4286381-le-piratage-deviendra-illegal-au-canada.phpetc.
Et enfin, contrairement à la seule source qui t'a servi de base, on en trouve même de sérieuses (CNRS et Universitaire ci-dessous) qui vont jusqu'à tout simplement inclure le "piratage de logiciels" dans le périmètre du "piratage informatique" (ce qui fait en soit qu'ils s'opposent à la définition que tu as citée qui ne l'inclue pas dans son champ) :
Le piratage informatique recouvre aussi bien la copie que l’utilisation illicite d’un logiciel, c’est-à-dire d’une manière qui n’est pas autorisée par l’auteur ou par ses ayants droit aux termes de la licence concédée par le titulaire des droits d’auteur.
Le terme de piratage recouvre plusieurs délits constitutifs soit de fraude informatique par accès, entrave ou introduction de données, soit de contrefaçon.
La présente instruction ne concerne qu’un des aspects de la contrefaçon, à savoir la copie illicite de logiciels.
Dans la même veine, sur le site de l'
Université Paris Sciences Lettres, dans un document mis en ligne par l'ENS :
Définition du piratage informatique:
L’article L.122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle stipule que « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque ». Ainsi, le « piratage informatique » peut se définir comme étant toute infraction aux lois régissant les droits de la propriété intellectuelle (droits d’auteur)
Bref, non (nombreuses sources à l'appui), je pense que faire rentrer l'action de "dupliquer un logiciel" sur lequel on n'a pas personnellement les droits n'est pas "jouer sur les mots" de ma part quand je l'ai qualifié de "piratage", c'est même carrément une position et une signification ultra commune dans le monde informatique.
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