Une page dans le Figaro ALTICE/créanciers
Ca fait le bonheur des avocats

Il ne faut pas oublier que de nombreux créanciers ont été remboursés, par de nouveaux emprunts. Ils ont pris leur risque et ont gagné. C'est le principe de la cavalerie, cela s'arrête quand l’emprunteur ne trouve plus à emprunter. Et c'est alors le dernier qui a prêté qui perd.

Altice n'a jamais pu rembourser sa dette avec ses bénéfices, la concurrence en France étant trop forte pour augmenter ses prix et faire des marges importantes. Et cela malgré la réduction des coûts aux dépens des fournisseurs, de la réduction par moitié des effectifs de SFR, de la vente des actifs qui n'ont jamais servi à diminuer la dette.

l'interrogation intéressante aurait été, de voir, quels sont ces créanciers, certainement des investisseurs institutionnels, et quelle part d'entre eux/capital, est francaise, européenne voire internationale.
j'ai l'impression que presque personne bouge le petit doigt en france, et comme pour les sociétés rallye/casino, atos, &cie, ca finit très souvent en dollar américain ou en livre britannique, jamais en euro (et c'est pour dire si nous avons quelques mastodonte faisant ravir notre monnaie!)

L'ancien PDG d'ALTICE FRANCE
Pas sur qu'il invite Drahi à déjeuner au Fouquet's

ouch.

Dans le détail, SFR a perdu près d'un demi-million d'abonnés sur le mobile (487.000 clients très exactement) sur la période. Une chute massive qui l'a fait passer sous la barre des 20 millions d'abonnés mobiles. Il reste certes le deuxième opérateur mobile en France, derrière Orange (24 millions d'abonnés) mais l'écart se resserre avec Bouygues Telecom (15,5 millions) puis Free, qui, avec sa politique de stabilité des prix, a dépassé l'an dernier la barre des 15 millions d'abonnés mobiles.

SFR explique cette baisse par la concurrence intense sur le marché des marques digitales low cost comme Sosh ou B&You. « Dans ce contexte compliqué, nous sommes restés disciplinés » en matière de promotion tarifaire, a expliqué Malo Corbin, le directeur financier, au cours d'une courte conférence téléphonique - dix minutes montre en main. Logiquement, le chiffre d'affaires (en excluant le pôle médias BFM-RMC, vendu à CMA CGM) ressort en baisse de 3,8 %, à 2,5 milliards d'euros, pour un résultat avant impôt (Ebitda) également en baisse (-6,5 %), à 782 millions d'euros.
Perte d'abonnés fixes et mobiles

Sur le fixe, les chiffres de SFR s'avèrent également négatifs : à 6,3 millions d'abonnés contre 6,9 millions en fin 2023. Seule bonne nouvelle, SFR profite d'une augmentation des prix sur la fibre, tout en séduisant davantage d'abonnés.

Avec ces résultats peu reluisants, il est clair que les activités opérationnelles ne suffiront pas à rembourser une partie des 24 milliards d'euros de dettes d'Altice. Mais ce n'est pas le seul levier à perdre de la vigueur. L'espoir de dégager des produits de cession pour rembourser sa dette ou la racheter à bas coût pour l'annuler s'amenuise également.

Altice vient ainsi officiellement de renoncer à la cession de ses actifs en République dominicaine. Les offres étaient trop basses et, assure le trésorier du groupe Gerrit Jan Bakker, Altice n'a pas besoin de vendre quoi que ce soit à décote. Goldman Sachs avait été mandaté pour en tirer de l'ordre de 1,5 milliard d'euros selon des sources.
https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/sfr-a-perdu-un-demi-million-dabonnes-sur-le-mobile-en-3-mois-2097646

Il est urgent de rappeler Armando Pereira....

jpensais naïvement qu'alain_p serait le premier à intervenir...