Auteur Sujet: Altice Vend 100% de Altice Media (BFMTV, RMC ....) pour 1,55 Milliard d'euros.  (Lu 16736 fois)

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chantoine

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"L’ex conseiller juridique" n'a donc aucune déontologie.

Ça commence mal.

alain_p

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Est-ce que tu as lu ? A priori, il s'agit d'un courrier de mise en demeure de cet ex conseiller juridique à Patrick Drahi, retrouvé par ces journaux (Reflets, StreetPress et Blast), dans les Drahi Leaks.

En fait, ce conseiller juridique, habitant en France, a reçu de Patrick Drahi, des primes sur un compte en Suisse, qui n'étaient pas déclarées au fisc français, comme pour d'autres dirigeants Altice en France, et qui lui ont valu un redressement d'impôts.

jacobaci

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Si vous confondez conseiller juridique (dans l'ombre ?) et directeur juridique de SFR, ça part mal

https://www.lja.fr/mouvements-nominations/michel-matas-devient-directeur-juridique-de-sfr-525942.php
 

trekker92

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ça part mal
mais qui part bien dans cette affaire? :o

jacobaci

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Et encore dans les Echos du jour, mode feuilleton

Comme pour les propos rapportés de Niel (plus haut), ceux du salarié ne sont pas mal non plus
Le journaliste brode pour faire une page.

Comme écrit, "le patron partage le goût du secret et de la discretion, et aime à entretenir le flou"

Bref quand t'es salarié, tu le sais : tu ne sauras pas...



alain_p

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Si vous confondez conseiller juridique (dans l'ombre ?) et directeur juridique de SFR, ça part mal

https://www.lja.fr/mouvements-nominations/michel-matas-devient-directeur-juridique-de-sfr-525942.php

Effectivement, merci pour l'info, mais il semble qu'il travaillait auparavant, depuis 2005, directement pour Patrick Drahi, comme indiqué dans la lettre.

jacobaci

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Oui mais s'il le fait chanter, c'est sur les années non prescrites donc récentes
Pas sur des trucs de 2005

joel19

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Le magnat des télécoms a vendu ses médias à Rodolphe Saadé, mais conserve toujours 50,1 % de l’immeuble qui les abrite et un joli loyer.

Entre inquiétudes sur l’interventionnisme du nouvel actionnaire et interrogations sur le futur management, une question pratique est soulevée : un déménagement est-il envisagé ? À écouter le milliardaire marseillais, il n’en est rien, même si la facture est salée.

Source l'informé

alain_p

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Oui mais s'il le fait chanter, c'est sur les années non prescrites donc récentes
Pas sur des trucs de 2005

D'après son profil linkedin, il a été directeur juridique de SFR (ou plutôt Altice), entre Février 2018 et Avril 2020, donc environ deux ans.
https://fr.linkedin.com/in/michel-matas-596427292

Il semble bien que ce soit la période d'avant qui soit concernée :

Citer

« En 2014, Bercy annonce la création d’une cellule de régularisation des comptes en Suisse et annonce qu’elle va poursuivre tous les fraudeurs. Je contacte un avocat fiscaliste et déclare mon compte en 2014 et signe une transaction avec l’administration en 2016. »

Il ne s’est pas pour autant totalement sorti de l’ornière fiscale. En 2009, Patrick Drahi lui aurait offert un nouveau bonus de 250.000 euros. Matas raconte :

« Tu m’indiquais à cette époque que plutôt que de recevoir cet argent tu l’investirais pour moi dans ton véhicule friends and family [une structure juridique qui regroupe les parts des cadres du groupe, ndlr.] mais que nous ne pouvions pas signer de papier car tout cela était problématique du point de vue fiscal. »

Si l’on en croit ce courrier, Patrick Drahi savait ses montages illégaux. Et au moment où Matas veut récupérer sa mise, son patron va, semble-t-il, lui proposer une nouvelle opération illégale.

Le faux crédit

En 2010, Matas quitte le groupe car, dit-il, il n’a pas de bons rapports avec le nouveau directeur général. Dans un premier temps, il ne quitte pas totalement le giron d’Altice puisqu’il est chargé de développer des franchises de la filiale Numéricable. « L’aventure (...) n’a pas fonctionné », reconnaît Matas. Il rend son tablier en 2012 pour finalement revenir en 2018 en tant que directeur juridique.

L’année suivante, Matas divorce. Il a alors « désespérément besoin d’argent pour racheter la part de l’appartement de [sa] future ex femme ». Il se tourne vers Drahi pour récupérer son investissement et « les millions » qu’il imagine avoir générés. Patrick Drahi voit ça d’un autre œil : l’homme d'affaires estime qu’il ne lui doit rien de plus que les 250.000 euros de départ. Mais comme Matas a, dans le cadre de son divorce, « besoin d’environ 600.000 euros », Drahi consent à lui prêter la différence.

L’opération va permettre de rapatrier au passage  les 250.000 euros placés en Suisse sans alerter les services des impôts français. Drahi propose à Matas d’établir une convention de prêt pour un montant officiel de 650.000 euros. Les 400.000 euros effectivement prêtés doivent être remboursés par tranches annuelles de 50.000 euros. Les 250.000 euros restant, qui correspondent à l’argent que Drahi devait à Matas , « ne seraient jamais remboursés ». Le montage est parfaitement illégal mais le directeur juridique aurait cédé :

« Je n’étais évidemment ni content ni d’accord mais je savais surtout que je n’étais pas en position de discuter car tu étais (...) mon patron, et que se faire virer en période de divorce n’est pas une idée géniale. »

La convention est signée le 10 janvier 2020 (3). Il va à nouveau quitter le groupe peu de temps après en réclamant ce qu’il estime être son dû : soit les « millions » d’intérêt générés par son placement. Michel Matas conclut sa mise en demeure par une menace à peine voilée :

« Je suis navré d’en arriver là, je n’ai aucune envie de revanche et moins encore d’exposer devant un tribunal nos relations passées et présentes mais tu ne me laisses pas vraiment le choix ; aussi je te prie de considérer la présente comme une mise en demeure au sens de la loi. »

On comprend qu'il ne soit pas resté directeur juridique d'Altice...

pioup

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"L’ex conseiller juridique" n'a donc aucune déontologie.

Ça commence mal.

Auprès de qui ?

jacobaci

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Auprès de qui ?

.. du sujet
Suivant que t'es avocat ou salarié, le traitement des révélations est un peu différent

"L'avocat est lié par cette obligation sur la base du contrat d'agence entre lui et le client ou sur la base de la disposition de la loi. Il est interdit à l'avocat de divulguer les secrets que son client lui a confiés ou dont il a pris connaissance à l'occasion de l'exercice de sa profession."

pioup

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Certes mais à partir du moment où tu conseilles de l'optimisation ou de la fraude fiscale, je ne vois pas comment s'attendre à de la déontologie. Ça fait partie du métier d'aller au plus offrant. S'il se fait prendre, il balance pour atténuer sa peine.