Ce qui m'étonne, c'est la dispersion des actionnaires de l'ex opérateur historique anglais. Le premier actionnaire, T-mobile, en plus un actionnaire étranger (filiale Deutsch Telekom) était à 12%. C'est ce qu'a du remarquer Patrick Drahi, qui s'est dit que c'était une proie facile, il ne fallait que 12.1% pour devenir actionnaire principal.
L'arrivée d'Altice suscite la crainte en Grande-Bretagne, mais je n'ai pas l'impression qu'ils aient fait grand chose pour s'y opposer, malgré les déclarations disant qu'ils rassemblaient les moyens pour le faire. Il faudrait un actionnaire de référence fort, au delà de 20%, prêt à monter encore en capital pour s'opposer à la prise de contrôle d'Altice. Je ne le vois pas venir.
En France, l’État et divers affiliés (caisse des dépôts et consignation...), est à 23%, et Altice aurait beaucoup plus de mal à devenir actionnaire principal d'Orange. L’État s'y opposerait (voir par exemple ce l'on a appris du projet de fusion avec Deutsch Telekom de début 2021)...