Je ne sais pas si la mairie de Paris va suivre ce qui se fait dans un Datacenter, mais en cas d'impayé, la première chose c'est interdire l’accès.
Les techniciens ne peuvent plus rentrer dans la salle.
C'est généralement suffisant pour se faire payer.
L'étape suivante, c'est la coupure électrique.
Le « il pourra être procédé d’office au retrait des installations et à la remise en état des lieux » c'est bien après.
Bref au 10 août, Numericable risque de ne plus pouvoir rentrer dans les locaux, sans doute rien de plus.
Passée cette date, la municipalité prévient qu'il "pourra être procédé d'office, à la charge de la société [Numericable], au retrait des installations et à la remise en état". "Il nous paraîtrait très préférable que votre société [...] acquitte les revedevances qu'elle doit à la ville de Paris, comme le font d'ailleurs tous les autres opérateurs de télécommunications", conclut la direction de la finance et des achats de Paris. Joint jeudi matin, un représentant de la mairie calme le jeu : "L'idée n'est pas d'aller à l'affrontement, mais la VP ne peut pas rester sans rien faire", nous explique-t-il.
De toute façon, la menace de "débrancher" les abonnés paraît difficile à mettre en oeuvre, voire impossible. Si c'est "techniquement possible", reconnaît un connaisseur du dossier, ce serait une "arme atomique", une "réponse totalement disproportionnée" des pouvoirs publics. Du côté de Numericable, on se montre serein : "Quoi qu'il arrive, rien ne changera pour les abonnés, et nous espérons trouver un accord sur le montant du loyer avec la mairie de Paris", nous a confié un représentant jeudi matin.Source :
Le point, le 2 juillet 20153