Je suis relativement attristé que cela ne choque personne.
On en est à changer la configuration d'un service en utilisant un autre service, qui se substitue à la configuration d'origine, en l'écrasant en silence ?
Unix, et GNU/Linux n'est qu'une implémentation libre de ce paradigme, c'est un noyau, et des services autour. Les services peuvent si on le désire produire des journaux qui sont des fichiers contenant du texte. Quand quelque chose foire on peut lancer un grep dessus, car, "grep, c'est mieux que tes yeux", faire des traitements dessus si l'on veut, et régler vite le problème.
J'ai été amené à vouloir modifier la configuration d'une instance MariaDB, et j'ai mis quelques trop longues minutes d'incompréhension à réliser que systemd écrasait la configuration de MariaDB.
Sérieusement, mais de quel droit ?
Quelle est l'hallucination collective qui rend normal le remplacement d'un système efficace, qui marche, par un système centralisé obscur qui produit des logs binaires ?
Je sais bien tous ceux qui n'ont jamais utilisé que systemd vont me prendre pour un vieux dinosaure débile trop bête pour utiliser systctl, encore lire des journaux systèmes en texte, aimer régler rapidement les problèmes de configuration qui se posent, mais là on en est à un thread de 4 pages pour changer le port d'écoute de sshd...
Je rappelle à l'aimable et estimé auditoire de ce fil,
que je saupoudre d'infiniment d'amour, que OpenRC existe, et qu'il règle simplement tous les problèmes que vous évoquez, à l'ancienne, de façon efficace et simplement simple ?
J'apprécie tous les jours un peu plus, le formidable travail de Lennart Poettering...
Je partage, par pure logique, cette pensée qui me pénètre un peu plus, à chaque fois que l'adversité m'inflige l'utilisation de systemd.
Sérieux, je vous aime d'amour, tous, mais comment faites vous pour vous laisser infliger ça ?