Par contre, cela illustre pleinement l'incompétence de l'Agglo à pouvoir offrir aux usagers un service convenable pour tous. Une grande partie du RIP ne sera utilisé par les utilisateurs en l'absence des principaux opérateurs. Je ne remets pas en cause la pertinence de s'abonner à K-Net, Comcable et cie mais il faut se rendre à l'évidence, sur tout mon lotissement à Brétigny, plus de 100 pavillons, moins de 20 ont fait le choix de la Fibre COVAGE. Pourtant le réseau est ouvert depuis mi-2015. Le réseau n'aurait jamais dû passer la frontière Brétigny - Plessis-Pâté puisque les besoins et les manifestations sont différentes (moins de 2 Mbps partout au Plessis, hors Zone AMII), peut-être était-ce pour avoir une zone plus viable économiquement.
Mais le coup du "réduire les inégalités" n'aura fait que :
- Les inverser
- Mettre en péril le déploiement dans les zones périphériques du réseau qui sont situées en AMII (Branly, Centre-ville)
- Retarder le déploiement SFR pour certaines zones
Tant qu'il n'y aura pas de grands opérateurs sur le RIP, je ne pense pas que ceux qui vivent avec un débit viable (comme à Brétigny, où on descend quasiment jamais sous le Mbps, contrairement au Plessis) vont passer sur le réseau. Ils vont donc attendre indéfiniment un réseau qui n'arrivera pas et puis voilà (Comme avec Sequalum dans le 92). Maintenant SFR a dit clairement (selon moi à cause de la défaite dans le Grand Est) qu'ils ne se gênerait pas pour déployer en zone RIP où il n'y a pas d'accord. Zone RIP que l'agglomération tente apparemment de bloquer aux doubles déploiements (et c'est "louable" hein"). Nous voici donc dans une situation très très prévisible. On le savait depuis le choix de Tutor en 2013...