La question c'est pas de savoir si les routeurs de l'opérateur sont sur place, c'est de savoir d'où viennent les fibres qu'ils utilisent. La WM montre juste que pour de nombreux opérateurs il y a une partie des adductions qui viennent de DC2.
Pas d'accord avec toi. La localisation des routeurs et des équipements optiques de l'opérateur tiers est hyper importante.
Si Online ou l'opérateur tiers (Level3) construisent un vrai réseau MAN redondant, et qu'ils ne s'interconnectent ensemble (peering/transit) qu'en local au sein d'un même site (que ce soit DC3 ou un autre datacenter), alors l'interconnexion devrait être robuste à une coupure fibre à un endroit quelconque des MAN.
Au contraire, si le liens de peering/transit passe par un unique lien MAN (WDM) sans redondance sous jaçente, alors un lien de peering/transit pourra être perdu dès la première coupure fibre. Lien de transit/peering redondé dans le cas d'Online.
Je ne dis pas qu'une solution est meilleure que l'autre, c'est un vrai dilemme entre les 2 solutions, les 2 philosophies:
* interco au plus simple avec des WDM dédiés non redondés entre 2 datacenter. Et on fait confiance au routage (BGP) pour assurer la résilience.
* construction d'un réseau MAN redondant et robuste aux coupures, et interco en local uniquement. Plus complexe, plus cher. C'est sans doute la situation de Level3 à DC3.
Et en théorie, la convergence du routage à l'intérieur d'un AS est meilleure, plus rapide qu'entre plusieurs AS.
Leon.