Les indicateurs, je pense que c'est facile de trouver quelques idées :
- Les postes de travail utilisés par les élèves sont dual-stack (IPv6 de bout en bout)
- Les postes de travail peuvent accéder à des services IPv6-only (via proxy, ...)
- L'IPv6 est enseigné au même titre que l'IPv4, dans les établissements où on enseigne les télécoms.
- Les services en ligne utilisés par l'établissement, à destination des élèves (et/ou des parents, là où c'est applicable) sont accessibles en IPv6 (espace numérique de travail, "école en ligne", outils type moodle, etc...)
- Les services d'infrastructure de l'établissement (DNS, mail, ...) sont dual-stack
- ...
Pour les deux derniers, évidemment ça s'applique si l'établissement scolaire possède et maintient son infrastructure d'hébergement, pas si tout a été envoyé dans les nuages...
Le problème, c'est peut être comment collecter les données ?
Même si les deux ne sont pas forcément intimement liés, la lenteur du déploiement d'IPv6 dans les établissements scolaires est à mon avis à mettre en relation avec le peu d'engouement à enseigner IPv6 correctement. J'avais déjà posté quelques morceaux choisis de cours actuellement donnés en licence et master, où on parle encore de classes A B C, et où l'IPv6 n'est pas traité parce qu'il "commence seulement à être utilisé".
Dans la série des indicateurs, y en a un que j'aimerais bien voir, c'est quel est la différence de maîtrise entre IPv4 et IPv6 pour des étudiants qui sortent de master en informatique / télécom. Connaissances théoriques, protocoles, expérience pratique...