Auteur Sujet: Interopérabilité des réseaux FTTH : on avance... un peu  (Lu 51718 fois)

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vivien

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Interopérabilité des réseaux FTTH : on avance... un peu
« Réponse #36 le: 23 juin 2008 à 07:25:55 »
Le choix d'Amsterdam : Un Pau Brandband Country Amélioré ?

" Une topologie multi V-LAN sur l'accès, permet à l'abonné de disposer de 4 adresses IP sur autant de ports affectés à quatre sous réseaux locaux pouvant chacun accueillir un plan de services indépendant" n'est pas sans rappeler le PBC qui utilise également les VLAN pour séparer les services (Une IP public sur un Vlan pour Internet (avec du NAT sur ETH3 et ETH4), une IP public sur un autre Vlan pour la VoIP interne à la box, plus 2 ports (ETH1 et ETH2) bridgés sur 2 VLAN différents pour d'autres applications (TV / tel SIP)

La cité hollandaise est à l'initiative d'un réseau optique présenté comme le standard de référence. Il permet la cohabitation de plusieurs opérateurs techniques et de plusieurs fournisseurs de services. Un exemple dont ferait bien de s'inspirer le régulateur français.

Amsterdam est devenue la destination à la mode pour les touristes férus de haute technologie, du large bande et du tout optique. La ville préfigure le réseau idéal sur lequel l'abonné a réellement le choix. Lancé en 2001, CityNet est un projet PPP (partenariat public privé) qui a réellement démarré en 2006, dans le quartier rénové de Zeeburg. Il aura du subir auparavant un tir de barrage systématique des opérateurs en place avant d'obtenir le feu vert du parlement néerlandais puis de Bruxelles.

Deux fibres optiques par abonné
Suite à un appel d'offres européen, la construction du réseau a été confiée au consortium constitué par l'entreprise de travaux publics BAM et le câblier Draka, sous l'autorité du propriétaire, la société mixte Glasvezelnet Amsterdam ou GNA. GNA regroupe la ville d'Amsterdam, des gestionnaires immobiliers et des investisseurs (dont la banque ING) à raison de trois tiers apportant chacun 6 millions d'euros, pour un financement total de 18 millions d'euros donc. BBned (Broadband Nederland), une filiale de Telecom Italia, a été choisi comme premier opérateur technique. Le réseau a une structure passive et ouverte. Il n'existe aucun équipement optoélectronique actif sur la liaison d'abonné, entre le point de raccordement et le boîtier de connexion constituant la prise. Chaque liaison est composée d'une paire de fibres continues de point à point correspondant à une architecture Ethernet-FTTH.

Un réseau multi-opérateurs
GNA affirme ainsi que son réseau est conçu selon le modèle à trois couches (passive, active, service) et qu'il est réellement multi opérateur et multiservice. La première tranche de 40 000 raccordements résidentiels et TPE s'organise autour de quatre points de présence (POP). Ceux-ci concentrent plusieurs dizaines de milliers de prises pour un taux de raccordement potentiel de 110% (les 10% sont en réserve pour répondre à l'évolution de l'habitat). Chaque POP possède des baies de brassage optiques permettant de sélectionner les fournisseurs de services choisis par les abonnés. Cette partie du projet CityNet est évalué à 30 millions d'euros.

Quatre fournisseurs de services indépendants
BBned, l'un des premiers FAI ADSL des Pays-Bas, est l'opérateur technique de la première étape de CityNet, avec une clause d'exclusivité limitée dans le temps. La filiale de Télécom Italia est restée fidèle à Cisco pour déployer la partie active Ethernet et FTTH. Une topologie multi V-LAN sur l'accès, permet à l'abonné de disposer de 4 adresses IP sur autant de ports affectés à quatre sous réseaux locaux pouvant chacun accueillir un plan de services indépendant.

Un débit symétrique de 100 Mbit/s
L'infrastructure Cisco comprend des routeurs Catalyst 7600 et des commutateurs Catalyst 4506. BBned a également sélectionné l'offre du constructeur néerlandais Genexis qui lui délivre ses passerelles d'abonnés FiberXport, adaptées aux services multiples. Ce boîtier peut fournir, sur un débit symétrique de 100 Mbit/s, des offres voix, données et images ainsi que de la visiocommunication ou de la vidéosurveillance. BBned a calculé son retour sur investissement sur quatre ans et sur la base d'une offre à 50 € (prix réparti en 3 X 14 € entre les trois « couches »). Les fournisseurs de services ne sont pas encore connus.


Source : Reseaux-Telecoms

vivien

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L'Arcep réunit FT, SFR, Free, Numéricâble, Axione et Sequalum
« Réponse #37 le: 07 février 2009 à 11:40:32 »
L’ARCEP réunit les principaux opérateurs impliqués dans le déploiement de la fibre, ainsi que deux délégataires de service public, en vue d’accélérer le développement de la fibre en France.

L’ARCEP a réuni aujourd’hui les principaux opérateurs impliqués dans le déploiement de la fibre en France, France Télécom, SFR, Free et Numéricâble, ainsi que deux délégataires de service public, Axione et Sequalum. Cette réunion s’inscrit dans le prolongement des orientations arrêtées par le Premier ministre lors de la réunion des ministres le 12 janvier dernier, en vue d’accélérer le développement de la fibre en France.

Signature par les opérateurs de conventions d’expérimentation en vue du déploiement de la fibre dans les immeubles

Les opérateurs ont confirmé devant le Collège de l’Autorité leur engagement à réaliser d’ici au 31 mars 2009 des expérimentations pour déployer la fibre dans les immeubles et de participer à un processus d’évaluation sur la base d’une méthodologie partagée.

Après plusieurs réunions techniques sous l’égide de l’Autorité, les opérateurs ont signé les conventions nécessaires à la mise en œuvre des expérimentations et ont arrêté une première liste d’une quinzaine de sites sur Paris (presque 2 000 foyers). A la demande de l’Autorité, les opérateurs se sont engagés à fournir d’ici au 31 janvier, une liste complèmentaire incluant des sites en région ainsi que des sites dont le point de mutualisation se situe en dehors des immeubles.

C’est au vu de ces expérimentations que les choix sur les conditions de mutualisation de la fibre au sein des immeubles pourront être arrêtés par l’Autorité. Ces retours d’expérience lui permettront également de déterminer les cas spécifiques dans lesquels, comme le prévoit la loi, le point de mutualisation pourra se situer à l’intérieur des immeubles.

Publication régulière d’un tableau de bord " Fibre "

Les opérateurs transmettront à l’ARCEP les informations nécessaires à la publication, dès le 31 mars, d’un premier tableau de bord sur le déploiement de la fibre en France qui sera progressivement enrichi.

Préparation du cadre réglementaire pour mi-2009

Le Collège s’est félicité de la publication des trois premiers décrets d’application de la loi de modernisation de l’économie relatifs à la fibre et de l’annonce par le Premier ministre de la publication prochaine des deux derniers décrets.

Les participants à la réunion ont pris acte de la mise en œuvre effective de l’offre de référence de France Télécom sur l’accès à ses fourreaux en application de la décision de l’ARCEP de juillet 2008. L’Autorité a indiqué qu’elle continuera de suivre l’évolution de cette offre et les conditions de sa mise en œuvre.

Par ailleurs, les échanges sur les modalités d’intervention des collectivités territoriales dans le déploiement de la fibre seront intensifiés dans le cadre du Comité des réseaux d’initiative publique (CRIP).

Les opérateurs et le Collège de l’Autorité ont procédé à un échange général sur les enjeux et les modalités du déploiement de la fibre. Plusieurs séances du Collège sont programmées dans les prochaines semaines pour poursuivre ce dialogue et préparer les décisions.

Sur la base des retours d’expérience et de ce dialogue, l’Autorité précisera le cadre règlementaire de la mutualisation pour mi 2009.


Source : ARCEP Paris, le 20 janvier 2009


Rappelons qu'Orange qui s'est associé à SFR et Numericable soutient la technologie monofibre tandis que Free qui refuse de rejoindre ses concurrents opte pour la technologie multifibres (4 fibres par appartement).

corrector

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Interopérabilité des réseaux FTTH : on avance... un peu
« Réponse #38 le: 22 décembre 2010 à 21:46:06 »
Plusieurs opérateurs sur le même arbre PON, c'est possible: sur des longueurs d'onde différentes. En fait un PON utilise déjà 2 ou 3 longueurs d'ondes CWDM. Accueillir un autre opérateur, ça nécessite un mux-démux optique au NRO, ça rajoute un petit peu d'atténuation, mais ça reste raisonnable. Les équipements PON sont livrables dans différentes longueurs d'ondes. Je ne sais pas si c'est déjà utilisé dans le monde.
Est-ce que cela n'augmente pas significativement le prix des équipements?

Peut-on régler un laser comme on règle une radio? :D

Leon

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Interopérabilité des réseaux FTTH : on avance... un peu
« Réponse #39 le: 22 décembre 2010 à 23:12:11 »
En théorie, ce que j'imaginais il y a 2 ans est tout à fait possible. Des lasers qui èmettent sur des longueurs d'ondes (couleurs) différentes, c'est largement utilisé. Pour le PON, et plus généralement pour toutes les liaisons mono-fibre (99% des offres FTTH) on travaille déjà avec 2 (ou 3) longueurs d'ondes différentes: une pour un sens (download), et un pour l'autre sens (upload).

Mais vu le déploiement actuel, ça ne se fera pas. Je pensais initialement que le déploiement du PON se ferait comme le déploiement d'un réseau câblé. Je pensais qu'on raccorderai tous les "foyers raccordables" à un "arbre PON". Mais ça n'est pas du tout le cas aujourd'hui: on ne raccorde réellement les foyers sur un arbre PON que quand ils sont réellement abonnés. Une prise installée dans un foyer ne sera pas forcèment raccordée au réseau, à l'arbre PON. C'est donc très différent des réseaux câblés, où tout les foyers de la zone de couverture sont raccordés, même s'ils ne bénéficient d'aucune offre. J'ai par exemple chez moi une prise Noos réellement câblée mais qui ne me sert à rien du tout.

Dans ces conditions, ma proposition n'a absolument aucun intérêt: il suffit de faire des arbres PON différents par opérateur, et de bidouiller les raccordements au niveau du "point de flexibilité" (armoire de brassage au bas de l'immeuble).

Leon.

corrector

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Interopérabilité des réseaux FTTH : on avance... un peu
« Réponse #40 le: 23 décembre 2010 à 02:04:23 »
Est-ce facile de déconnecter/reconnecter?

S'il y a des soudures à faire, est-ce que ça limite le nombre de changements d'arbre?

Je pense en particulier à un logement qui serait en location. Chaque nouveau locataire voudrait prendre son FAI habituel. Prenons une location pour étudiants : un étudiant qui loue pour une l'année, ça fait 0,75 changement de FAI par an (s'il y a 4 FAI FTTH xPON).

La durée de vie d'un réseau filaire étant de quelques décennies (j'espère), cela peut faire une belle quantité de déconnexions/reconnexions.

Leon

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Interopérabilité des réseaux FTTH : on avance... un peu
« Réponse #41 le: 23 décembre 2010 à 06:30:40 »
Les connexions/déconnexions se font avec des connecteurs optiques. Il n'y a pas d'opération de soudure. C'est donc très rapide, et ça peut être fait autant de fois que nécessaire. Par contre, ça nécessite à chaque fois le déplacement sur place d'un opérateur, pour aller bidouiller dans l'armoire de rue/d'imeuble. Et puis, des opérations de connexion/déconnexion, passage de câble, tu en as aussi quand tu changes d'opérateur ADSL.

Un exemple ci dessous:



Leon.

vivien

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« Réponse #42 le: 23 décembre 2010 à 07:33:25 »
Plusieurs opérateurs sur le même arbre PON, c'est possible: sur des longueurs d'onde différentes. En fait un PON utilise déjà 2 ou 3 longueurs d'ondes CWDM. Accueillir un autre opérateur, ça nécessite un mux-démux optique au NRO, ça rajoute un petit peu d'atténuation, mais ça reste raisonnable. Les équipements PON sont livrables dans différentes longueurs d'ondes. Je ne sais pas si c'est déjà utilisé dans le monde.

L'avenir du GPON c'est probablement le WDM PON (Wavelength Division Multiplexing) qui consiste à illuminer la fibre optique, non pas avec une seule source laser, mais simultanèment avec plusieurs sources en utilisant pour chacune d’entre elles une longueur d’onde différente, ce qui permet le transport en parallèle (et non pas séquentiellement comme dans le PON classique) d’autant de flux de données, chacun d’entre eux avec un débit identique à celui qui serait possible sans cette technologie. L’utilisation de 32 longueurs d’ondes différentes permettra par exemple la desserte de 32 abonnés à partir d’une seule et unique fibre. Le dispositif s’apparente globalement à une infrastructure de type point à point ou P2P avec les avantages inhérents : pas de partage de la bande passante et sécurité des données, chaque élèment terminal ne recevant que ses propres données.

WDM-PON

Wavelength Division Multiplexing PON, or WDM-PON, is a non-standard type of passive optical networking, being developed by some companies.

The multiple wavelengths of a WDM-PON can be used to separate Optical Network Units (ONUs) into several virtual PONs co-existing on the same physical infrastructure. Alternatively the wavelengths can be used collectively through statistical multiplexing to provide efficient wavelength utilization and lower delays experienced by the ONUs.

There is no common standard for WDM-PON nor any unanimously agreed upon definition of the term. By some definitions WDM-PON is a dedicated wavelength for each ONU. Other more liberal definitions suggest the use of more than one wavelength in any one direction on a PON is WDM-PON. It is difficult to point to an un-biased list of WDM-PON vendors when there is no such unanimous definition. PONs provide higher bandwidth than traditional copper based access networks. WDM-PON has better privacy and better scalability because of each ONU only receives its own wavelength.

Advantages: The MAC layer is simplified because the P2P connections between OLT and ONUs are realized in wavelength domain, so no P2MP media access control is needed. In WDM-PON each wavelength can run at a different speed and protocol so there is a easy pay-as-you-grow upgrade

Challenges: High cost of initial set-up, the cost of the WDM components. Temperature control is another challenge because of how wavelengths tend to drift with environmental temperatures.


Source : Wikipedia

netegalkaka

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« Réponse #43 le: 23 décembre 2010 à 09:47:35 »
Intéressant, cela nécessite-t-il de remplacer certains éléments des fibres déjà tirées par SFR/Orange/Completel? Du genre coupleurs, ou seul le matériel au NRO est à changer?

Merci.

PON PON

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« Réponse #44 le: 23 janvier 2011 à 18:41:29 »

   Vivien

    Serais t il possible d'en un avenir proche , de dégrouper le GPON , tu parles de plusieurs longueurs d'ondes sur un meme arbre PON
    Une longueur d'onde pour Orange , une pour SFR , une pour Bouygues ?

     Possible ou pas ?

     Un degroupage des flux tout simplement , qui permettrait de déployer plus rapidement ....

vivien

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« Réponse #45 le: 25 janvier 2011 à 07:39:46 »
Le WDM-PON permet d'avoir une longueur d'onde par abonnée. Je pense qu'il est aussi compliqué que le Gpon actuel pour le "dégroupage". La solution de Leon_m (voir citations ci-dessous) est intéressante pour dégrouper un arbre Gpon a condition d'avoir des opérateurs avec une part de marché proche.

Plusieurs opérateurs sur le même arbre PON, c'est possible: sur des longueurs d'onde différentes. En fait un PON utilise déjà 2 ou 3 longueurs d'ondes CWDM. Accueillir un autre opérateur, ça nécessite un mux-démux optique au NRO, ça rajoute un petit peu d'atténuation, mais ça reste raisonnable. Les équipements PON sont livrables dans différentes longueurs d'ondes. Je ne sais pas si c'est déjà utilisé dans le monde.

En théorie, ce que j'imaginais il y a 2 ans est tout à fait possible. Des lasers qui èmettent sur des longueurs d'ondes (couleurs) différentes, c'est largement utilisé. Pour le PON, et plus généralement pour toutes les liaisons mono-fibre (99% des offres FTTH) on travaille déjà avec 2 (ou 3) longueurs d'ondes différentes: une pour un sens (download), et un pour l'autre sens (upload).

Mais vu le déploiement actuel, ça ne se fera pas. Je pensais initialement que le déploiement du PON se ferait comme le déploiement d'un réseau câblé. Je pensais qu'on raccorderai tous les "foyers raccordables" à un "arbre PON". Mais ça n'est pas du tout le cas aujourd'hui: on ne raccorde réellement les foyers sur un arbre PON que quand ils sont réellement abonnés. Une prise installée dans un foyer ne sera pas forcèment raccordée au réseau, à l'arbre PON. C'est donc très différent des réseaux câblés, où tout les foyers de la zone de couverture sont raccordés, même s'ils ne bénéficient d'aucune offre. J'ai par exemple chez moi une prise Noos réellement câblée mais qui ne me sert à rien du tout.

Dans ces conditions, ma proposition n'a absolument aucun intérêt: il suffit de faire des arbres PON différents par opérateur, et de bidouiller les raccordements au niveau du "point de flexibilité" (armoire de brassage au bas de l'immeuble).

Comme le dit bien leon_m, on ne raccorde que les abonné connectés à l'arbre. Il suffi donc de faire 3 arbres Gpon en bas d'immeuble : un pour Orange, un pour SFR et un pour Bouygues Telecom. Ensuite on part vers le NRO si possible en mutualisant les fibres. C'est ce que souhaitent faire SFR et Bouygues Telecom en concluent un accord de co-investissement

vivien

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Interopérabilité des réseaux FTTH : on avance... un peu
« Réponse #46 le: 03 avril 2011 à 20:10:13 »
Pour répondre a la question sur le Gpon utilisé aujourd'hui : le dégroupage n'est pas possible. Il est possible de faire de la collecte en récupérant du flux IP mais il y a un seul OLT par arbre (comme en zone non dégroupé avec FT ou les opérateurs tiers récupère le flux IP ou ATM des DSLAM de France Telecom)

En France on s'oriente vers un arbre PON dédié par opérateur (sauf pour Free qui préfère le point à point en zone dense et l'active Ethernet en zone non dense, ce qui consiste à mettre un petit switch dans le point de mutualisation là ou les autres opérateurs mettent leurs coupleurs Gpon)

corrector

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« Réponse #47 le: 04 avril 2011 à 03:12:58 »
Pour répondre a la question sur le Gpon utilisé aujourd'hui : le dégroupage n'est pas possible. Il est possible de faire de la collecte en récupérant du flux IP mais il y a un seul OLT par arbre (comme en zone non dégroupé avec FT ou les opérateurs tiers récupère le flux IP ou ATM des DSLAM de France Telecom)
Ce que les américains appellent "LLU" = "logical loop unbundling" = "dégroupage logique de la boucle locale", et les français le non-dégroupage!

le flux IP ou ATM des DSLAM de France Telecom)
À propos, qui utilise collecte en Ethernet de France Telecom?