Mon dieu, c'est fou tous ces gens qui piratent sans aucun remord. A l'époque où je piratais, je me sentais quand même coupable de le faire.
Là je ne comprends pas du tout. Aujourd'hui, tu as le choix. Tu peux très bien choisir des supports qui ne te brident pas. Pour la musique notamment. Tu peux acheter des CD sans protection, de la musique en ligne sans DRM (même si ça reste rare). Oui, ça existe encore beaucoup. Je suis d'accord que pour les films, c'est plus compliqué.
Donc encore une fois, le fait que la majorité des supports/offres sont remplies de bridages, ça ne doit pas servir de prétexte pour pirater! C'est nul et archi nul comme argument!
Je pense sérieusement que si tu n'aimes pas les DRM, en tant que "consom-acteur", alors il faut acheter (et non pirater) ce qui correspond à tes convictions. Donc n'acheter que des trucs avec le moins de bridage possibles. Personnellement, j'achète encore pas mal de CD, et je fais bien attention à n'acheter que des CD sans protections. Donc c'est parfaitement possible.
Tu as un lecteur CD sur ton portable ? Pas moi.
J'en ai même plus sur mon PC....
J'utilise plus _du tout_ les CD. La méthode ce serait d'acheter un CD & de le ripper (avec coup de bol +1 si ça existe en CDDB...) . Donc...non.
Bon comme je le disais, de toute façon j'écoute quasiment plus de musique hormis via podcast, donc je ne me sens plus concerné.
Tu peux stp nous traduire ça pour les ignares qui ne comprennent pas le "fast flux", les "trackers", stp? Tu as l'impression qu'aujourd'hui il est difficile de "partager = pirater"? J'ai l'impression que ça n'a jamais été aussi facile.
Ce que je voulais dire, c'est que actuellement si le partage de fichiers est fait de manière décentralisé, *je* trouve que c'est un problème que les trackers, eux, soient centralisés et parfois très très gros (== donc nécessitant du financement, un hébergeur, ...) . Néanmoins c'est ce mode de fonctionnement qui a été plébiscité par les utilisateurs au détriment des méthodes tel que Emule (qui avaient leurs propre problèmes).
Je cherchais simplement à exprimer mon avis sur le fait qu'a terme, l'une des solution pour garder ce mode de fonctionnement serait que ce système de trackers soient hébergé sur les machine des partageurs eux-même, au sein du logiciel de P2P utilisé par exemple. Ce qui ferait tomber "de fait" les histoires de gros sites "profitables" financés par des dons & pubs (Plus de sous == plus d'intérêt, pour les gens qui luttent contre).
On est d'accord que c'est pas encore à l'ordre du jour. Mais à mon avis l'avènement du FTTH universel pourrait faire èmerger ce genre de "killer app".
Là non plus je ne comprends pas. La majorité des ayants-droits sont des artistes, non?
Ca comprends les artistes morts ? :-)
La majorité des ayants droit sont des banques (ou sont gérés comme telles, par des gens comme P.Nègre).
Et puis j'ai l'impression que tu oublies une énorme partie des métiers de la production cinématographique / musicale dans ton raisonnement : tous les intermittents, toutes les petites mains qui travaillent pour cette industrie. Il n'y a pas que les artistes à financer!
J'ai bien précisé que je pense que toute la filière de financement de cette industrie est a repenser. C'est pas simple, car ce système de financement a été élaboré année après année, accords après accords, entre les différents acteurs (au sens "entitées économiques) aussi bien localement qu'a l'international.
Mais effectivement, ces accords tendent à "figer" les situations contractuelles & à résister à tout changements, y compris exogènes. Ce qui fait que TOUS les acteurs économiques importants essaient d'abord de tout faire (notamment en terme législatif) pour revenir à la situation connue & profitable régie par ces accord plutôt que de tenter de prendre le problème à bras le corps et de prendre en compte la nouvelle donne créée par le partage universel entre particuliers non rémunérés.
Ca s'est déjà produit par le passé avec les K7 (audio/video) : Sauf que là, la court suprême US a pris une décision historique, et a dit que les K7 étaient légales.
Du coup, ces acteurs économiques ont été obliger de se remettre en question, et ont inventé toute une industrie autour de ces nouveaux produits (qui leur a été très profitable par ailleurs - globalement moins aux artistes eux-même, mais ça , de toute façon, c'est une histoire de contrats entre pot de terre contre pot de fer , c'est plus large que le problème du piratage). Etre persuadé que si demain le piratage cessait les gens retourneraient filer leur pognon à Sony & que les artistes mangeraient mieux me parait d'une naiveté attendrissante. Par contre les majors utiliseraient ce pognon pour créer encore plus d'émission type The Voice pour des trajectoire "d'artistes" encore plus paraboliques & éphémères. Certains pourraient s'acheter 3 merco/ans au lieu de 2, et d'autre artistes seraient obligé de prendre un 4ème colloc pour payer leur loyer.