Auteur Sujet: HADOPI: une loi absurde, inapplicable et dangereuse qui met en péril le web français  (Lu 36450 fois)

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HADOPI : Free doit adresser les avertissements aux Freebox, pas aux abonnés
« Réponse #36 le: 06 septembre 2011 à 17:47:17 »
La loi HADOPI est difficilement applicable chez Free :

Ce n'est pas la "Freebox d'un abonné" dont l'IP est identifiée par la HADOPI, mais la "Freebox de Free", puisque comme l'a toujours dit Free : les Freebox sont des éléments du réseau de Free (tout comme les DSLAM).

Free doit donc envoyer les avertissement HADOPI soit à Free, soit aux Freebox elles-même, et déconnecter les Freebox responsables - ceci afin de respecter le principe de l'HADOPI qui est de condamner celui qui a l'IP et pas le vrai responsable derrière.

On peut, par exemple, imaginer que Free, après plusieurs avertissement adressés à une Freebox, désactive la Freebox en question. (Comme Free a une obligation de résultat envers l'abonné, quand Free désactive une Freebox, il doit bien sûr envoyer une autre Freebox à la place à l'abonné.)

Je m'étonne que très très peu d'autres personnes fassent cette incontestable observation.

Optrolight

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@corrector:

Humm je pense que tu as mal compris le fonctionnement de l'hadopi , du moins dans la réponse gradué.


Quand dune Ip est flashé et qui appartient au FAI Free c'est en effet l'ip de la box mais free lors de la demande d'identification associe Client de free et IP.

ex: l'ip 255.255.255.255 est flashée plusieurs fois sur une période déterminée. l'Hadopi demande à Free de fournir les identifiants (nom, prénom, adresse, mail, etc..) du client à qui appartient cette ip et donc la freebox. On sanctionne bien le client et non l'appareille responsable

A partir de la que ça soit l'ordinateur de l'enfant de la famille ou celui du père qui a télécharger peu importe on cible le foyer et non la personne ou l'équipement !

Si réiterration de téléchargement détécté plusieur fois malgré les sommations alors un juge peut demander à free de coupé l'accès internet de la box avec l'ip 255.255.255.255.

Ton arguement d'obligation de résultat ne s'applique pas puisque le client est sous l'injonction d'une procédure judiciaire.
Résultat plus d'internet pendant un mois et en théorie uniquement internet car la télévision et le téléphone ne doivent pas être touchés.

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HADOPI : une loi absurde, inapplicable aux Freebox
« Réponse #38 le: 06 septembre 2011 à 23:41:27 »
Humm je pense que tu as mal compris le fonctionnement de l'hadopi , du moins dans la réponse gradué.
Je pense que tu as mal compris le principe de la Freebox tel que défini par Free : la Freebox fait parti du réseau de Free, au même titre que les DSLAM Free.

Free a dit et répété cela je ne sais combien de fois depuis des années.

Après avoir expliqué ça, y compris devant la Justice, Free ne peut pas soudainement prétendre le contraire. Sauf à nous expliquer que depuis l'introduction de la Freebox, Free SA a raconté n'importe quoi, ce qui serait extrêmement grave : cela voudrait dire qu'une société cotée en bourse a émis des informations mensongères depuis son introduction en bourse.

Quand dune Ip est flashé et qui appartient au FAI Free c'est en effet l'ip de la box mais free lors de la demande d'identification associe Client de free et IP.
Et justement d'après Free le "client" associé à l'IP est Free, parce que la Freebox est à Free et que l'abonné n'a aucun droit dessus.

Avec une Freebox en "mode routeur" c'est parfaitement clair et net : c'est bien la Freebox qui a l'IP publique, pas un PC de l'abonné.

Avec une Freebox en "mode bridge" c'est juste un peu moins évident, mais si on regarde bien le détail c'est clair aussi : la Freebox en "mode bridge" n'étant pas un bridge, c'est bien la box elle-même qui se débrouille pour recevoir le trafic Internet destiné à l'adresse IP de l'abonné, qu'un PC soit branché ou non. Le fait que le PC de l'utilisateur puisse utiliser l'IP publique n'y change rien.

Avec une Freebox dans un hypothétique mode modem pur/pont Ethernet (ou PPP) : si c'est le PC de l'utilisateur qui doit revendiquer son IP publique pour recevoir le trafic correspondant, alors là en effet c'est l'abonné qui est le client qui doit recevoir les avertissements HADOPI. Mais aucune Freebox ne propose actuellement de mode modem pur (et à ma connaissance une telle chose n'a jamais été proposé).

Avec un autre modem ADSL que la Freebox : c'est l'abonné qui est le "client" de Free qui est censé recevoir les avertissements HADOPI

Edit : 1200ème message!

Optrolight

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Je suis désolé mais tu mélanges deux choses:

Citer
la Freebox fait parti du réseau de Free, au même titre que les DSLAM Free.

C'est vrai d'un point de vu propriétaire réseau mais l'utilisateur de ce matériel n'est pas Free mais bien le client derrière !!!

Citer
parce que la Freebox est à Free et que l'abonné n'a aucun droit dessus.
Aucun droit de saisi oui mais un droit d'utilisation !!!!

Quand une demande d'identification est demandée on ne demande pas quel ordinateur à cette Ip (car free répondrait: c'est une de nos box adsl), mais qui à utilisé tel jour à telle heure cette adresse Ip parmis vos clients?


Ton raisonnement est recevable avec une ip appartenant à une administration ou une entreprise où le nombre d'utilisateur différent derrière une adresse ip publique est bien plus grand.

De plus la hadopi (et c'est bien le problème) ne sanctionne pas le téléchargement illégale en lui même mais un défaut de sécurisation de sa connexion internet. Va dire à Free que ces box  ne sont pas bien protégé. On ne peut pas dire cela, c'est bien le client qui est derrière le responsable (ou pas) et non Free.

Une box et c'est bien connu est un moyen du réseau (chez free) permettant l'accès mais elle ne télécharge pas toute seule, il faut bien un abonnée branché dessus avec un ordinateur !!
Et l’argument de dire que la V6 le fait ne tient pas car il faut bien y mettre les lien de téléchargement dans la seed box pour qu'il y ait téléchargement!!!

Donc pour résumer si l'on se tient à ce que dit Free tu as raison mais devant la loi actuelle c'est bien l'abonné le responsable de négligence caractérisé de sécurisation de sont accès internet.

C'est une loi mal fichu, quine sert à rien mais bon ....

Je t'invite à poser tes questions sur le sujet d'un point de vu légal sur ce que tu soulèves comme point avec le réseau free avec le journaliste spécialisé Marc Rees de PcINpact.

corrector

  • Invité
Je suis désolé mais tu mélanges deux choses:
 
C'est vrai d'un point de vu propriétaire réseau mais l'utilisateur de ce matériel n'est pas Free mais bien le client derrière !!!
Donc l'abonné peut aussi dire : mais non, ce n'est pas moi qui ai déclenché ce téléchargement, c'est mon voisin à qui je prête mon accès.
 
Aucun droit de saisi oui mais un droit d'utilisation !!!!
J'ai aussi un droit d'utilisation sur zimbra.free.fr.

Quand une demande d'identification est demandée on ne demande pas quel ordinateur à cette Ip (car free répondrait: c'est une de nos box adsl), mais qui à utilisé tel jour à telle heure cette adresse Ip parmis vos clients?
C'est la Freebox qui a utilisé l'adresse IP.

Ton raisonnement est recevable avec une ip appartenant à une administration ou une entreprise où le nombre d'utilisateur différent derrière une adresse ip publique est bien plus grand.
À partir de combien d'utilisateurs?

De plus la hadopi (et c'est bien le problème) ne sanctionne pas le téléchargement illégale en lui même mais un défaut de sécurisation de sa connexion internet.
Voilà : c'est la box de Free, donc c'est à Free de "sécuriser la connexion" (quoi que ça puisse signifier).

Va dire à Free que ces box  ne sont pas bien protégé.
Pour le FreeWifi c'est incontestable.

On ne peut pas dire cela, c'est bien le client qui est derrière le responsable (ou pas) et non Free.
On peut le dire. Je le dis.

Une box et c'est bien connu est un moyen du réseau (chez free) permettant l'accès mais elle ne télécharge pas toute seule, il faut bien un abonnée branché dessus avec un ordinateur !!
La box de Free.

La responsabilité de Free.

Et l’argument de dire que la V6 le fait ne tient pas car il faut bien y mettre les lien de téléchargement dans la seed box pour qu'il y ait téléchargement!!!
Si l'abonné met le "lien de téléchargement dans la seed box" pour le compte de quelqu'un d'autre, il peut aussi reporter la responsabilité sur un autre?

Donc pour résumer si l'on se tient à ce que dit Free tu as raison mais devant la loi actuelle c'est bien l'abonné le responsable de négligence caractérisé de sécurisation de sont accès internet.
Donc tu es d'accord que la théorie de Free sur le fait qu'une Freebox est à Free tout comme un DSLAM est du grand n'importe quoi? Et que d'après ce que Free prétend aujourd'hui encore, Free ne peut pas indiquer l'identité de l'abonné à l'HADOPI? Et que si Free change d'avis sur le fait qu'une Freebox c'est comme un DSLAM, alors Free ne peut plus copier, distribuer ou modifier linux?

On a donc bien deux théories juridiques qui ne tiennent pas la route :
- la théorie de Free sur les Freebox
- la théorie HADOPI sur la responsabilité de l'abonné selon laquelle il existerait un concept de "sécurisation de sa connexion internet" que PERSONNE n'est capable de définir.

L'HADOPI s'assoit sur la légalité de la loi, mais c'est pas grave, il ont embauché des "juges" complices qui vont dire que les principes de l'État de droit sont respectés (comme les virologues qui ont vanté le vaccin anti-grippe pandémique, comme les spécialistes qui ont autorisé et défendu le Médiator, comme le comité permanent sur l'amiante).

Il faudrait chasser tous ces pourris à grand coups de pieds dans le cul, à commencer par le club des copains et coquins du Conseil constitutionnel.
« Modifié: 25 janvier 2016 à 05:05:26 par corrector »

  • Invité
Est-ce que quelqu'un a compris ce que F. Hollande comptait faire de la loi HADOPI? Parce que "supprimer la loi HADOPI" n'est pas une réponse véritable : il faut savoir par quoi il veut remplacer l'HADOPI.

Il s'est exprimé contre HADOPI et contre la licence globale, et pour de nouvelles taxes.

Damien

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Je ne pense pas qu'il ait un projet précis à ce sujet. Il doit certainement juste dire que La Hadopi tant controversée giclera avec lui.
J'espère juste qu'il saura s'entourer de personnes compétentes pour qu'on évite les firewall OpenOffice...

  • Invité
J'ai compris la méthode Hollande : à chaque auditoire il sert un discours complètement différent. Il supprime l'HADOPI, il supprime plus (devant les producteurs), il veut arrêter l'approche répressive, il dit qu'il faut combattre le piratage et il ne faut pas qu'Internet soit un espace sans règle (le discours de Sarkozy, exactement).

Ce n'est pas une girouette, c'est une toupie.

  • Invité
mort de rire  ::)

Damien

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Tous les politiciens tiennent le discours qui correspond à l'auditoire !

  • Invité
Pas au point de se renier complètement à quelques jours près.

  • Invité
Dans Numerama :
Hadopi : la sécurisation passera par du filtrage local standardisé (MàJ)

Citer
C'est l'arlésienne de l'Hadopi. Alors que la loi impose à la Haute Autorité de joindre à ses avertissements une information sur les moyens de sécurisation mis à la disposition des abonnés (puisqu'ils sont avertis pour ne pas avoir respecté leur obligation de sécurisation), et alors qu'elle doit labelliser les moyens de sécurisation réputés efficaces, l'autorité administrative pédale dans la semoule. Elle ne parvient toujours pas à sortir le moindre projet viable de spécifications fonctionnelles depuis le tout premier brouillon révélé dans nos colonnes en juillet 2010, conçu par le professeur Michel Riguidel.
Depuis le début, je dis que c'est infaisable, inepte, et que ça ne mènera jamais à rien.

Citer
(...)
L'objectif, désormais, n'est plus simplement de prévenir le piratage d'oeuvres depuis l'accès à Internet, mais de "s'attaquer à la question plus globale de la sécurisation de l'accès privé ou personnel à Internet",
Vite, on généralise, et on change de sujet!

Citer
notamment pour "permettre de protéger les informations privées circulant au sein du réseau local (LAN)  d’une famille  ou d'un foyer  et de s’assurer que de telles informations ne se retrouvent pas exposées involontairement sur Internet". Une dimension généraliste que nous avions déjà vue à travers les fiches pratiques publiées par l'Hadopi.
Comme un pare-feu, un filtre applicatif, un système anti-spyware, un système anti-fuite de données...

Citer
En revanche, le "cahier des charges minimal" produit par le Lab Réseaux & Techniques ne dit rien des exigences de journalisation, qui étaient la clé de voûte du projet Riguidel.

On traite d'isolation des flux et de sécurisation des données, et du coup l'objectif principal passe à la trappe :
Citer
Sans journalisation, l'internaute ne peut pas démontrer que le moyen de sécurisation installé était bien actif au moment du piratage allégué.
Le principe même du "moyen (labellisé) de sécurisation" a disparu.

Citer
Une fois ces travaux achevés, c'est le Collège de l'Hadopi qui aura le dernier mot, en décidant (ou non) de publier le résultat en tant que publication officielle des fonctionnalités pertinentes, comme le prévoit l'article L331-26 du code de la propriété intellectuelle. Viendra alors l'étape du développement des logiciels, puis de leur labellisation, qui se fera via une procédure coûteuse qui ne donne aucun pouvoir d'appréciation ou de contrôle à l'Hadopi.
On labellisera un logiciel qui ne peut en aucun cas servir en cas de procès?

Vite, il faut que Sarkozy perdre pour que l'HADOPI ne soit pas obligée d'admettre qu'il manque un pilier essentiel du volet répressif du système HADOPIque (rime avec soviétique).