la Hadopi à répondu aux provocations de Xavier Niel, le fondateur et patron de Free. Elle insiste surtout sur le fait que Free, par son comportement, "prend en otage ses abonnés". Car en ne relayant pas le premier courriel d'avertissement, l'abonné Free qui télécharge illégalement ne saura pas qu'il est repéré. Sauf qu'en continuant à pirater, il recevra de toute façon le deuxième courriel d'avertissement envoyé notamment par lettre recommandée, dernière étape avant la suspension de l'abonnement.
Pour la Hadopi "Free revendique le respect de la loi. Or, il ne la respecte pas". "L'envoi des mails est une disposition légale" à laquelle il ne se soumet pas. "Il est en pleine contradiction légale".
Quant au fait de relayer les courriels de la Hadopi par voie électronique, Free invoque "le principe d'un conventionnement" proposé courant de l'été. "Cette convention n'existe pas", répond-on à la Hadopi.