Auteur Sujet: Droits d'auteur : l'IA et les rapaces  (Lu 363 fois)

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F6FLT

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« le: Hier à 13:38:37 »
Où ne va pas se nicher la rapacité des ayant-droits ?
La dernière tentative des parasites des auteurs : refuser aux sociétés impliquées dans l'intelligence artificielle d'entrainer les IA à partir d'oeuvres copyrightées obtenues sans l'autorisation des auteurs. Evidemment, il en faut des millions, et les sociétés d'IA les obtiennent gratuitement, dont la société "Anthropic", dans le collimateur des ayant-droits.

C'est passé en justice aux USA. Le jugement mitigé a quand même été rendu en faveur d'Anthropic. Heureusement, les entreprises de l'IA pourront poursuivre leurs pratiques.
https://techxplore.com/news/2025-06-copyrighted-ai.ht

Et en Europe ? Comme on est encore plus royaliste que le roi, c'est pas gagné.

darkmoon

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« Réponse #1 le: Hier à 14:10:13 »
Tu trouves normal d'utiliser une chose qui ne t'appartient pas ?

acut3

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« Réponse #2 le: Hier à 14:24:22 »
F6FLT, je crois que tu ne trouvera pas grand de monde pour partager ton point de vue et défendre le droit des boites d'IA a faire des millions en exploitant sans contrepartie le travail des artistes, écrivains, journalistes, etc.

F6FLT

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« Réponse #3 le: Hier à 14:27:21 »
Tu trouves normal d'utiliser une chose qui ne t'appartient pas ?

Ce n'est pas une "chose", et le fait que ce ne soit pas une "chose" a été particulièrement mis en avant par les parasites du droit d'auteur, par l'exception culturelle, pour la surprotéger à leur avantage. Une culture est l'émanation d'une société, et ceux qui la marchandent ne peuvent prétendre avoir tous les droits, ce qu'a confirmé ce juge américain.

Pose-toi la question du pourquoi initial des droits d'auteurs, revois l'historique et les fondements du dispositif, et sa relation à l'intérêt général, ça t'évitera te mettre sur le même plan une balayette à chiottes et un poème de Georges Brassens.


F6FLT

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« Réponse #4 le: Hier à 14:37:29 »
F6FLT, je crois que tu ne trouvera pas grand de monde pour partager ton point de vue et défendre le droit des boites d'IA a faire des millions en exploitant sans contrepartie le travail des artistes, écrivains, journalistes, etc.

Ce travail est rendu possible par la société, par l'éducation, l'enseignement, et la mise en place de tout un contexte qui permet à ces personnes d'exercer leur métier. Les droits d'auteurs servaient au départ à protéger les auteurs, avec l'idée d'un retour pour la société.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui, ou marginalement. C'est simplement un business devenu outrancier par un cadre complètement injuste par rapport aux autres activités, ne serait-ce que par rapport à l'auteur d'un brevet d'invention.

Personne ne demande que ce soit "sans contrepartie", mais que la contrepartie soit raisonnable (par ex pour les brevets d'invention, c'est 20 ans après le dépôt de l'oeuvre, c'est raisonnable. 70 après la mort, c'est du délire de rapaces).
Explique-nous pourquoi on ne taxe pas les automobilistes à chaque fois qu'ils passent un pont, pour gaver les ouvriers, techniciens, ingénieurs, fils ou petits-fils d'ouvriers, de techniciens, d'ingénieurs, ou ayant-droits ayant rachetés les droits de ces ouvriers, techniciens ou ingénieurs, qui ont construit le pont, et jusqu'à 70 ans après leur mort ?

Concernant l'IA, d'abord les boîtes ne font pas des millions actuellement. Dans le domaine de l'IA généraliste, celle qui nécessite d'ingurgiter des millions d'ouvrages et d'articles, elles investissent à perte. Si elles deviennent rentables dans l'avenir, tant-mieux. C'est que leur produit aura été utile et adopté par les gens. Ceux qui se font "des millions en exploitant sans contrepartie le travail des artistes", auteurs, etc. sont les ayant-droits. Même quand les auteurs sont morts, ils les exploitent. Pratique de vautours.

« Modifié: Hier à 15:02:55 par F6FLT »

darkmoon

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« Réponse #5 le: Hier à 15:04:08 »
Ce n'est pas une "chose", et le fait que ce ne soit pas une "chose" a été particulièrement mis en avant par les parasites du droit d'auteur, par l'exception culturelle, pour la surprotéger à leur avantage. Une culture est l'émanation d'une société, et ceux qui la marchandent ne peuvent prétendre avoir tous les droits, ce qu'a confirmé ce juge américain.

Pose-toi la question du pourquoi initial des droits d'auteurs, revois l'historique et les fondements du dispositif, et sa relation à l'intérêt général, ça t'évitera te mettre sur le même plan une balayette à chiottes et un poème de Georges Brassens.



Peu m'importe, et une balayette à chiottes et un poème c'est pareil. S'ils appartiennent à quelqu'un et qu'on ne m'autorise pas à m'en servir alors je n'ai pas le droit de le faire.

Sinon pourquoi il y a ce types de systèmes (comme les brevets, etc.)... Si tout le monde s'en cogne, ça va être la foire à la saucisse.

Si dans mon boulot, on me pique ce que j'ai designé, fabriqué ou codé, je vais l'avoir mauvaise.

MaxLebled

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« Réponse #6 le: Hier à 15:08:58 »
Cette rhétorique qui présente les créateurs comme des parasites et les extracteurs de données comme les hérauts de l'intérêt général est une contorsion intellectuelle à la fois cynique et grotesque. (Et franchement, je fais des efforts pour rester poli.)

1) L'idée que les IA sont des œuvres philanthropiques en devenir est un doux rêve d'investisseur en perte de sens. OpenAI, Anthrophic, Google, Meta & assimilés n'oeuvrent pas pour la culture, mais pour capter des marchés. Leur modèle économique est intrinsèquement dépendant de l'appropriation massive de contenus tiers, sans paiement, sans reconnaissance... sans même le moindre gramme de respect ou d'humanisme.

2) L'analogie du pont est insultante. Les ouvriers ne sont pas rémunérés pour leur originalité, leur vision, ou leur subjectivité ; ils sont payés pour une prestation, dans un cadre contractuel, avec un résultat fini, reproductible, utilitaire. Ils ne signent pas leur dalle de béton comme un poète signe un vers ou un compositeur une fugue. Les artistes, eux, parient sur l'inconnu, le temps long, le sens. Tu veux les traiter comme des tâcherons = tu vas te retrouver avec une culture en préfabriqué.

3) Qu'il y ait des abus (ayants-droits posthumes rapaces, etc.) ne justifie pas l'abolition du principe de droits d'auteur. C'est comme dire que certains brevets sont absurdes, donc on devrait pouvoir voler n'importe quelle invention. Si le droit d'auteur est bancal, il faut le réformer, pas le pulvériser au profit d'acteurs opaques aux ambitions totalisantes.

4) Les communs ne sont pas une absence de règles ; ce sont des systèmes de gestion partagée, avec des droits, des limites, des gardiens. Ce que veulent les entreprises d'IA, c'est précisément l'inverse : pas de règles, pas de consentement, pas de redevance. C'est l'enclosure inversée : ils privatisent les communs pour en faire leur techno-féodalisme.

5) La culture repose sur un équilibre : tu prends, tu donnes ; tu lis, tu paies. Tu t'inspires, tu cites ; Tu diffuses, tu respectes. Les modèles d'IA cassent cette logique. ils prennent sans demander, synthétisent sans reconnaître, et revendent sans redistribuer. C'est un parasitisme à grande échelle maquillé en disruption. Ce qu'ils appellent « innovation », c'est en fait l'automatisation du vol à petite échelle... ils veulent un monde où la création est une matière première gratuite, où l'auteur n'est plus un interlocuteur mais un gisement. En niant la réciprocité intrinsèque à la notion humaine de la culture, ils ne sapent pas seulement les droits des créateurs : ils démontent les conditions mêmes d'existence d'un espace culturel vivant. Ce qu'ils construisent n'est pas une nouvelle bibliothèque d'Alexandrie, c'est un putain de cimetière de voix dissoutes. Et tu veux qu'on leur dise merci ?

Ceux qui défendent le libre pillage des œuvres par les marchandeurs d'IA ne défendent pas la culture, ni la liberté, ni l'intérêt collectif ; ils défendent — et sans doute sans s'en rendre compte, c'est triste — un nouveau techno-féodalisme cognitif, où les seigneurs de la Silicon Valley exploitent la matière grise des autres sans en payer le prix, résultant en une société où la créativité devient une bouillie indéfiniment recyclée sans apport nouveau. Ils enferment les gens dans leurs biais cognitifs, les rendent dépendants de ce mode de pensée par abonnement externalisé. Ce n'est pas une société plus libre, c'est une dystopie intellectuelle qu'il faut refuser.

F6FLT

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« Réponse #7 le: Hier à 20:04:26 »
Cette rhétorique qui présente les créateurs comme des parasites...

Sophisme de l'épouvantail. Je n'ai jamais dit ça, je ne sais pas à quelle thèse tu réponds. J'ai parlé des "parasites des auteurs" donc de ceux qui les exploitent.

Quand les  thuriféraires des ayant-droits et des marchands du domaine public nous expliqueront en quoi le "créateur" Maurice Ravel aura été aidé par les centaines de millions d'euros prélevés après sa mort pendant 70 ans et dont ont profité ses descendants après sa mort, on aura avancé.

Peu m'importe, et une balayette à chiottes et un poème c'est pareil.
...

"une balayette à chiottes et un poème c'est pareil" : c'est la voix de l'ignorance complète.

Un texte n'appartient pas à l'auteur. C'est justement pour ça qu'au 19ème siècle est venu l'idée de protéger les auteurs, pour éviter les plagiats et les pillages, souci que personne ne conteste.
Quand tu t'étonneras que 70 ans après la mort de Maurice Ravel, des ayant-droits qui n'ont participé en rien à l'oeuvre et ne sont pas des créateurs, touchaient encore 2 millions d'euros par an sur Le Bolero, tu commenceras à effleurer le sujet.

Les mêmes qui fustigent les entreprises de l'IA qui se feraient du pognon sur le dos des "créateurs" louent le système actuel des droits, alors qu'on sait que l'extension des droits de 50 ans (ce qui était déjà délirant) à 70 ans, a été obtenue, parce que ses droits arrivaient à échéance, sous la pression de la société Disney, laquelle représente un chiffre d'affaire de l'ordre de 83 milliards de dollars  ::).
Merci à eux pour ce grand moment de rigolade.

« Modifié: Hier à 21:05:57 par F6FLT »

MaxLebled

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Droits d'auteur : l'IA et les rapaces
« Réponse #8 le: Hier à 23:33:50 »
Sophisme de l'épouvantail. Je n'ai jamais dit ça, je ne sais pas à quelle thèse tu réponds. J'ai parlé des "parasites des auteurs" donc de ceux qui les exploitent.

D'accord. Je te laisserai répondre au reste de mes arguments, alors (sauf si tu veux continuer sur ta mauvaise habitude de ne répondre qu'à une toute petite partie des messages te répondant, celle ou tu peux crier « sophisme ! » tout en ignorant le reste)

Quand les  thuriféraires des ayant-droits et des marchands du domaine public nous expliqueront en quoi le "créateur" Maurice Ravel aura été aidé par les centaines de millions d'euros prélevés après sa mort pendant 70 ans et dont ont profité ses descendants après sa mort, on aura avancé.

(...)

Les mêmes qui fustigent les entreprises de l'IA qui se feraient du pognon sur le dos des "créateurs" louent le système actuel des droits, alors qu'on sait que l'extension des droits de 50 ans (ce qui était déjà délirant) à 70 ans, a été obtenue, parce que ses droits arrivaient à échéance, sous la pression de la société Disney, laquelle représente un chiffre d'affaire de l'ordre de 83 milliards de dollars  ::).
Merci à eux pour ce grand moment de rigolade.

La musique de Ravel existe encore parce qu'elle a été protégée. Sinon, elle aurait été pillée direct.

Imagine une scène musicale où, à peine son premier Boléro publié, une nuée de plateformes aurait offert à la demande du « génère-moi une musique dans le style de @MauriceRavel », sans rémunération, sans attribution, sans réciprocité ni humanité... juste un pastiche algorithmique sans originalité, taillé pour plaire aux oreilles qui veulent la forme du génie, sans son regard, sans ses luttes personnelles, sans son coeur.

Comment Ravel aurait-il pu vivre, composer, expérimenter, s'il s'était fait siphonner son style dès ses premiers succès ? Et avec qui aurait-on parlé de ses oeuvres, si tout le monde s'était contenté d'un ersatz gratuit généré en 3 secondes pour meubler une vidéo YouTube ou une pub de SUV ?

Tu ne t'en rends peut-être pas compte, mais tu veux un monde où les créateurs n'ont même plus le temps d'exister que déjà leur voix est clonée, recyclée, digérée dans des produits sans âme pour nourrir une économie de la flemme déguisée en progrès.

Et c'est aussi ce que tu ne vois sans doute pas : les boîtes d'IA ne se contentent pas de recycler les morts, elles découragent les vivants. J'en suis bien conscient, étant infographiste 3D, et côtoyant les catégories d'artistes les plus susceptibles de se faire bouffer par ces machines à plagiat automatisé. Pourquoi écrire, composer, dessiner, si ton style est pompé par une horde de parasites dès qu'il émerge, et vendu sous un autre nom, sans que tu sois jamais crédité ? Les boîtes d'IA ne font pas que transformer le passé en bouillie algorithmique ; elles étranglent aussi le futur.

Je note au passage que j'avais d'ailleurs déjà abordé cet argument.

3) Qu'il y ait des abus (ayants-droits posthumes rapaces, etc.) ne justifie pas l'abolition du principe de droits d'auteur. C'est comme dire que certains brevets sont absurdes, donc on devrait pouvoir voler n'importe quelle invention. Si le droit d'auteur est bancal, il faut le réformer, pas le pulvériser au profit d'acteurs opaques aux ambitions totalisantes.

Cependant, ce que tu dénonces à juste titre — la rente post-mortem par les héritiers rentiers, l'influence des lobbies et de Disney sur le droit d'auteur — ce ne sont pas des arguments en faveur du pillage par les boîtes d'IA. On peut être contre l'extension des droits à 70 ans post-mortem ET contre le training sauvage par des IA. C'est même la position cohérente, parce qu'au fond, tu opposes deux formes d'appropriation abusives :

1) l'une lente, légale, conservatrice (les droits d'auteur post-mortem) qui empêche les nouvelles générations d'artistes de s'approprier des oeuvres, de leur donner des nouvelles lectures, de les tordre dans tous les sens pour faire quelque chose d'intéressant ;

2) l'autre brutale, opaque, industrielle, qui absorbe tout sans distinction ni consentement, qui avale l'intégralité du champ culturel pour les pulvériser en vecteurs, matrices, et tokens pour nous inonder de bouillie.

À t'entendre, si on critique l'entraînement sauvage des IA, alors on doit bénir tous les abus du copyright. Et inversement. C'est faux !

D'ailleurs, contrairement aux boîtes d'IA, Disney, eux, réinvestissent leurs 83 milliards dans de nouvelles créations. Oui, c'est souvent tiède, recyclé, marchand. Mais c'est encore de la création, au sens minimal : des décisions humaines, et parfois des paris narratifs, avec une patte, une signature.

Tandis que les boîtes d'IA, elles, fondamentalement, ne créent rien. Eelles ne produisent pas des oeuvres, elles produisent des équivalents statistiques de ce qu'elles ont absorbé. Elles vendent de la ressemblance. Elles vendent des ombres qui n'arrivent pas à « raisonner » sans halluciner la moitié du temps, qui ne peuvent pas résoudre de nouveaux problèmes, seulement ceux déjà présent dans les jeux de données ; et elles appellent ça de l'innovation. Elles ne produisent pas des contenus, elles produisent de l'approximation de contenu. Elles ne fabriquent pas des idées, elles vendent des reflets d'idées.

C'est l'annihilation du réel. On n'insuffle pas la réalité avec de nouveaux regards et de nouvelles perspectives ; on la sature de simulacres qui miment le sens (au sens le plus fondamental du terme) sans jamais pouvoir vraiment l'habiter. Plus de nouvelles voix, juste des échos. Plus de nouveaux auteurs, juste des styles. Et surtout : plus de sens, juste une apparence de cohérence syntaxique. Les profs le sentent tout de suite, ça, quand un élève tente de pondre une dissertation via I.A. : ça coule bien, ça s'enchaîne, c'est poli et bien chiadé, mais.... ça ne dit rien. On lit, on hoche la tête, et deux secondes après on se demande : attends, qu'est-ce que ça racontait, en fait ? Bah rien, en fait. C'était que de la forme sans fond. (Comme LinkedIn !)

Un texte n'appartient pas à l'auteur. C'est justement pour ça qu'au 19ème siècle est venu l'idée de protéger les auteurs, pour éviter les plagiats et les pillages, souci que personne ne conteste. Quand tu t'étonneras que 70 ans après la mort de Maurice Ravel, des ayant-droits qui n'ont participé en rien à l'oeuvre et ne sont pas des créateurs, touchaient encore 2 millions d'euros par an sur Le Bolero, tu commenceras à effleurer le sujet.

Tu dénonces le fait que des héritiers touchent du pognon sans créer, et dans le même souffle tu défends le droit pour des boîtes d'IA de faire exactement ça : se gaver sur des oeuvres qu'elles n'ont ni financées, ni imaginées, ni portées.

Donc non, tu n'as même pas « effleuré le sujet » ; tout ce que tu as réussi à faire le long de ta réponse, c'est trouver une hypocrisie pour en excuser une bien plus grande, et sans même réfléchir au-delà du premier degré de ta pensée !! Balaie devant ta porte avant d'essayer de donner des leçons aux autres.