Remis la semaine dernière à l’Arcep, en vue d’une consultation publique, le plan d’Orange se fera par zone et par phases étalées sur plusieurs années : une communication aux abonnés en amont, puis un arrêt de la commercialisation des offres cuivre et enfin la coupure technique du réseau. Avec un impératif : qu’aucun abonné ne se retrouve sans téléphone ou Internet, alors que ce mince fil est parfois, notamment pour les personnes âgées ou isolées, le seul moyen de communication avec la famille ou le médecin.
Se posera aussi la question du service universel qui passe par le cuivre : malgré la fin de ses obligations depuis fin 2020, Orange s’est engagé à le maintenir jusqu’en 2023. Qu’en sera-t-il après ? Se posera aussi un problème technique : en cas de coupure d’électricité, le téléphone par le cuivre continue de fonctionner ce qui n’est pas le cas de la fibre optique.

Donc c'est à l'OI de fournir une technologie alternative (avec je suppose des critères de l'ARCEP) ?

Selon moi, le satellite géostationnaire ne devrait pas être considéré comme une alternative valable, puisque c'est nettement inférieur à l'ADSL sur la latence.