Auteur Sujet: France Télécom bride son offre illimitée vers les mobiles  (Lu 4136 fois)

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ExxaG

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Certains abonnés de l’offre 100% illimitée avaient développé un «petit business» en revendant des minutes de communication. Pour y couper court, France Télécom préfère modifier son service qui n’est plus illimité que vers les fixes.



Invoquant une «fraude massive», France Télécom (FT) a annoncé la modification de son offre de téléphonie "100% illimitée" lancée l'été dernier*. Elle permettait, depuis un téléphone fixe situé en France métropolitaine, de passer des appels sans limitation de durée vers tous les combinés fixes et mobiles nationaux (y compris les DOM), mais également vers une trentaine de pays d'Europe et en Amérique du Nord.

Cette offre, unique sur le marché, avait d'abord été testée auprès d'un panel clients en juin 2005 avant d'être commercialisée en août dernier. Pour France Télécom, il s'agissait de répondre au développement d'offres de téléphonie illimitée en VoIP, comme celles de Free ou de Wengo (Neuf Cegetel). En quelques mois, l'opérateur historique est parvenu à séduire quelque 110.000 clients.

Mais l'utilisation de l'offre prend une tournure que l'opérateur n'avait pas prévu. «On a vu naître des petits business», a confié au journal Libération, Pierre-Marie Bussières, responsable marketing de la téléphonie fixe chez l'opérateur. Certains abonnés n'hésitaient pas à revendre les communications, transformant leur domicile en cabien téléphonique.

De la revente de communications principalement vers des mobiles, précise à ZDNet.fr un porte-parole de FT. Plusieurs centaines de lignes auraient ainsi été exploitées. «Nous avons contacté les utilisateurs frauduleux, certains ont résilié leur contrat, d'autres ont persisté. D'une manière générale, ils demeurent difficile à identifier

L'offre devient limitée vers les mobiles

Pour contrer ces trafics, France Télécom revoit donc son offre, à compter du 30 mai. Toujours illimitée vers les fixes, elle ne propose plus que dix heures de communications vers les mobiles. Les tarifs restent inchangés. Le prix à la minute au-delà des dix heures est de 6,9 centimes, soit le plus faible du marché, précise-t-on chez l'opérateur.

Les nouveaux contrats sont envoyés actuellement chez tous les abonnés. Et sans surprise les réactions sont plutôt négatives comme en témoignent plusieurs courriers parvenus à la rédaction de ZDNet.fr. L'un d'eux explique notamment que FT va «assurer une bonne rentabilité [de son offre] au détriment des utilisateurs que l'on tente de leurrer avec quelques misérables minutes gratuites vers les mobiles».

Certains s'interrogent sur la viabilité juridique d'une telle modification de contrat. «Elle est tout à fait légale et couverte par certaines clauses», assure le porte-parole de FT. Par ailleurs «cela ne changera rien pour deux tiers des clients dont la consommation est de moins de 10 heures vers les mobiles

* Un service facturé 79 euros par mois dans sa version accessible 24h/24, et 59 euros dans sa variante soir et week-end.

Source; ZDNet

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Téléphonie; Illimité, mais pas trop
« Réponse #1 le: 02 mai 2006 à 15:06:02 »
Citation d'un abonné à 60 Millions de Consommateurs;


J'ai souscrit un forfait illimité auprès de Budget Tlécom en Octobre 2005. En février 2006, il m'a été supprimé sous prétexte que je faisais une utilisation "abusive" (je téléphonais en deux et quatres heures par jour). Voici ce que m'écrit leur service client;

Nous avons constaté que votre utilisation du forfait "No Limit" perturbe le fonctionnement et l'équilibre économique global de notre service.

Réponse du Magazine 60 Millions de Consommateurs;

Budget Télécom refait le coup de l'opérateur téléphonique Uvtel que nous avions dénoncé en Mai 2004. Pour séduire les clients, Budget Télécom propose un forfait illimité attrayant, assorti d'une clause qui en autorise la suspension ou la résiliation en cas d'usage prétendument abusif. AOL, avait déjà été condamné pour une pratique comparable. La clause restrictive est évidemment abusive. On est clairement en présence d'une publicité de nature à induire en erreur.

N'hésitez pas à porter plainte.

Source: Magazine 60 Milllions de Consommateurs, Mai 2006