On est dans un pays où l'on règlemente ce qu'il ne faut pas et on "laisse faire" où il faudrait règlementer... C'est la leitmotiv de nos "élites": On verra bien, surtout ne pas prendre de décision, on légifèrera plus tard...
La fibre en est un des exemples criants: Des principes généraux, mais au niveau des réalités du terrain, personne n'a osé se pencher sur les difficultés, particulièrement celles qui seraient éventuellement présentes si une ou plusieurs parties prenantes ne "jouaient pas le jeu".
Et c'est ce qui se produit:
- L'OI qui est en dessous de tout, particulièrement au niveau des études préalables, faites à la va-vite, en "oubliant" pas mal de potentialités de raccordement
- Le sous-traitant qui ne suit pas la partie finale de la route optique et trouve le premier "trou" disponible.
- Le sous-traitant qui arrive dans un PMI "trop court" et qui voulant être payé va prendre la place d'un autre abonné pour ne pas avoir passé du temps et avoir un raccordement non opérationnel.
- Le sous traitant qui arrive en fin de journée et est en débordement d'horaires et n'a plus les yeux en face des trous...
Et j'en oublie!
Ceci dans un contexte où pour un raccordement, toutes les parties prenantes ont intérêt à ce que le raccordement soit opérationnel:
- Les politiques, qui voient les statistiques grimper et "tiennent leurs promesses".
- L'OC qui va toucher la rente d'un abonnement de plus.
- L'OI qui va toucher les redevances réglées par les OC.
- Le futur abonné,qui attend depuis quelquefois "trop longtemps".
Celui qui est oublié, c'est celui à qui la continuité de service devrait être garantie: L'abonné que l'on a coupé sauvagement.
Au niveau de nos "hautes instances", qui a pensé a envisager cette garantie de continuité?
Personne! Problème: Faut mettre en route les bons neurones, ceux qui ne sont pas en dessous de la ceinture "électorale"!
Bonne journée, avec mes excuses pour ce dérapage, mais avec "mon" PM devant chez moi, je suis à 2 doigts de flipper dès que je vois une camionnette devant le PM...