Donc c'est en injectant massivement de l'eau sur les médias adiabatiques : en temps normal l'eau mis sur le média est calculée au plus juste pour qu'elle soit entérinement évaporée, là on en met beaucoup pour qu'elle récupère les particules (elle est ensuite évacuée au tout à l'égout).
Les effets induis : baisse forte et brutale de la température, bien en dessous de la température de consigne (30°c), ce qui n'est pas grave (je connais des DC ou la température fais le yoyo a chaque fois que la clim se met en route)
Je me suis demandé si il y avait un risque de condensation, mais je pense que le risque est plutôt si la montée en température est brutale (alors le métal froid des serveurs risque de condenser l'eau). Avec une baisse brutale de la température, il ne devrait pas y avoir de condensation, non ?
Au final, DC5 s'en tire bien :
- Tous les filtres sont probablement à changer
- Mur partiellement écroulé à reconstruire
Personnellement, avant ce malheureux événement, je pensais que ce type d'incendie contraignait à éteindre le datacenter, car je pensais à tord qu'il était nécessaire d’arrêter l’injection d'air frais extérieur.
DC5 fait donc la preuve que le refroidissement adiabatique est une solution d'avenir pour la filière.
Je suis sur que Scaleway va en tirer avantage en perfectionnant ses procédures pour un éventuel prochain événement de pollution de l'air.