Je rebondis sur la sécurité incendie.
Il est dit que certains gaz (comme le FM200) agissent par diminution du % d'oxygène dans l'air.
C'est une contre-vérité, ce type de gaz (famille des halocarbures, comme les halons) fonctionne par inhibition des radicaux libres, composés chimiques libérés lors d'une combustion. Ces radicaux libres sont nécessaires à la poursuite de l'incendie, c'est le 4ième élèment (en attendant Leeloo
) d'un incendie.
Ces gaz ne provoquent pas un appauvrissement de l'air en oxygène, ils remplacent l'air de la salle, ce qui explique que l'on peut rester dans la salle lors d'un déclenchement (si on est blessé, par exemple) sans trop souffrir d'hypoxie (on aura 'juste' les tympans déchirés suite au brusque déclenchement des bouteilles de gaz).
Si Free n'a pas choisi ce mode de fonctionnement, c'est, à mon avis, pour une raison pratique. Il faut en effet compter 10 minutes pour être sûr que le gaz pénètre au coeur de tous les équipements afin de faire effet pour les protéger. Son action est cependant immédiate lorsqu'il atteint les flammes. Pendant ce temps (nommé 'temps d'imprégnation'), aucun échange d'air ne doit avoir lieu avec l'extérieur, la pièce doit être le plus étanche possible, c'est pourquoi on l'utilise pour des volumes relativement réduits (quelques centaines de m² au sol) qu'on sait isoler par des clapets coupe-feu aux arrivées/départ d'air de climatisation.
Et plus de climatisation veut dire plus de mouvements d'air autrement que par convection naturelle ou initiés par les ventilateurs des matériels.
Le datacenter ne semblant pas constitué de plusieurs salles, mais plutôt en openspace, cette solution ne peut être retenue...