Non dans ce cas précis c'est l'effet maintenance... et du technicien très pro qui a juste oublié de réaliser le seul test qui aurait permis de voir que l'upgrade de firmware avait fait sauté les 2 fusibles sur les 3 présents dans l'onduleur..
Je m'explique car si un jour cela peut servir à quelqu'un on ne sait jamais..
Un upgrade de firmware sur le premier onduleur, tout est ok , test decharge/recharge super mais ce n'était qu'en version logiciel et la carte CPU qui pilote tout le système est alimenté par 3 sources....
Source 1 = Sortie de l'onduleur
Source 2 = Batterie de l'onduleur
Source 3 = Entrée de l'onduleur
Petite différence chez nous, nous avons des circuits redresseurs en IGBT qui redresse le cos phi à l'entrée de l'onduleur, donc on a toujours un cos phi >0.95. Installation peu courante (car plus onéreuse) mais mieux pour les factures coté EDF.
Vous aurez compris que le seul test qui n'a pas été réalisé était celui de la coupure de l'entrée. (bon je ne suis pas fabricant de l'onduleur donc au début je ne pouvais pas savoir que les tests réalisés étaient insuffisants)
Le check du premier onduleur s'est bien passé, le deuxième aussi, et là grand moment de désespoir, bascule de GE vers EDF (petite coupure de 1 S le temps que le switch de puissance bascule -> extinction de la partie régule de l'onduleur-> arrête du courant dans la salle pendant 1 S sur les deux voies...
Merci pour cette explication. Effectivement, là, en plus du problème de maintenance, ça montre un problème de conception des 2 onduleurs. A la fois sur le dimensionnement des fusibles. Mais aussi un fusible fondu, sur une des ligues d'alimentation de la carte de pilotage de l'onduleur, ça doit pouvoir se détecter facilement, directement par le logiciel de l'onduleur, et l'onduleur doit pouvoir remonter un défaut dans ce cas...
Plus je réfléchis à tout ça, et plus je me dis que si on basculait l'alimentation des serveurs en courant continu, ça serait plus simple, donc plus fiable. Pas besoin d'onduleur (partie qui construit le courant sinusoidal), les serveurs pouvant être directement branchés sur les batteries, pas besoin de transfert switch (des diodes anti-retour ou équivalent peuvent suffire), pas besoin de synchronisation des groupes, ni de synchronisation des onduleurs, possibilité de raccorder à chaud un producteur (sans besoin de le synchroniser), etc... Mais aucun constructeur ne veut se lancer. Pourtant, les technologies existent, dans d'autres domaines...
Leon.