Orange. L'alternance, tremplin vers l'emploi




Orange lance une nouvelle campagne de recrutements d'alternants. Elle débutera en avril et les premiers contrats seront signés en mai ou en juin.

« L'alternance, c'est une voie d'excellence vers l'emploi et une voie de recrutement forte chez nous », souligne Michel Drzewiecki, directeur de la communication du groupe Orange. « Nous recherchons des gens qui ont envie de travailler chez nous, qui ont des compétences relationnelles et commerciales. Les embauches se font en boutiques ou en unités d'intervention technique ».


6.000 recrutements en CDI dans les trois ans

Confronté à une pyramide des âges qui va se traduire, dans les prochaines années, par de nombreux départs à la retraite, le groupe a signé un contrat de génération avec l'État. « On s'est engagé à recruter un maximum d'ex-alternants ou de stagiaires, précise Pascal Duffy, responsable des ressources humaines. De 2016 à 2018, sur les 6.000 recrutements en CDI, 1.800 seront des alternants, dont 10 % en Bretagne-Pays de la Loire ». Il existe deux voies d'accès aux formations en alternance. La première depuis les écoles (IUT, école de commerce, école d'ingénieur...) avec lesquelles Orange a noué un partenariat. Des contrats d'apprentissage sont proposés aux jeunes en formation initiale de moins de 26 ans, de bac à bac + 5. La seconde voie de recrutement s'effectue via le site d'Orange jobs, où sont mises en ligne les offres de contrat de professionnalisation auxquelles peuvent postuler des demandeurs d'emploi sans limite d'âge.


48 alternants dans le Finistère

Mardi, les 48 alternants finistériens de la promotion 2015-2016 ont été accueillis au siège quimpérois d'Orange, à Créac'h-Gwen. Parmi eux, Célia Durand, en première année Techniques de commercialisation à l'IUT de Quimper. « J'ai postulé avant d'avoir le bac, raconte-t-elle. Je voulais suivre des études en alternance et j'ai regardé les écoles qui proposaient ce type de formation. En mai, j'ai su que j'étais recrutée ». Il ne lui restait plus qu'à obtenir son bac. Durant sa formation, Célia Durand est rémunérée « sur la base d'un salaire brut de 889 €, complété par des primes, de l'intéressement et de la participation. Le net peut parfois dépasser le brut ». Les rémunérations sont calculées en fonction de l'âge et de la formation. Marie Philippe, 37 ans, et Christophe Roy, 42 ans, ont un profil différent. Tous deux ont déjà une expérience professionnelle. Marie Philippe avait ainsi créé sa propre entreprise de numérisation et l'a revendue, avant de se retrouver licenciée deux ans plus tard. Par des amis, elle a appris qu'Orange proposait des contrats pro et a donc postulé. Aujourd'hui, elle partage son temps entre l'IUT de Saint-Malo et son unité d'intervention à Brest, spécialisée dans la pose de la fibre. Chauffeur routier, Christophe Roy, après deux licenciements économiques, a décidé de changer de voie. Il a postulé à une offre sur le site d'Orange jobs. Il travaille au service des réclamations, en contrat de professionnalisation d'un an.


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