Auteur Sujet: Référentiel général de l’écoconception des services numériques  (Lu 4202 fois)

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vivien

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L’Arcep et l’Arcom lancent une consultation publique sur le référentiel général de l’écoconception des services numériques



Le document en question : (cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)


Communiqué de presse Arcep - Arcom :

La loi relative à la réduction de l’empreinte environnementale du numérique (loi « REEN) a confié à l’Arcep et l’Arcom la définition, en lien avec l’ADEME, du contenu d’un référentiel général de l’écoconception des services numériques. Aujourd’hui, les deux autorités lancent une consultation publique sur un projet de référentiel réalisé en collaboration avec l’ADEME, ainsi que la DINUM, la CNIL et l’Inria. Il prend en compte les travaux préliminaires de la mission interministérielle numérique écoresponsable (MinNumEco). L’objectif est d’établir d’ici début 2024 un nouveau référentiel, socle commun de bonnes pratiques pour réduire l’empreinte environnementale des services numériques.

Accompagner les démarches volontaires d’écoconception des éditeurs, développeurs ou fournisseurs de services numériques

Le projet de référentiel général de l’écoconception des services numériques mis en consultation vise à fournir une grille de référence pour les professionnels du numérique souhaitant s’engager dans une démarche d’écoconception.

Il poursuit 4 grands objectifs :
- Concevoir des services numériques plus durables permettant d’allonger la durée de vie des terminaux ;
- Promouvoir une démarche de sobriété environnementale face aux stratégies de captation de l’attention de l’utilisateur déployées par certaines plateformes en particulier ;
- Diminuer les ressources informatiques mobilisées, y compris en optimisant le trafic de données et la sollicitation des infrastructures numériques ;
- Accroître le niveau de transparence sur l’empreinte environnementale des services numériques.


En pratique, le projet de référentiel général de l’écoconception numérique rassemble une série de critères accompagnés de fiches pratiques, et liste ainsi les questions essentielles pour s’assurer qu’un service intègre les enjeux environnementaux dès sa conception (par exemple : « le service numérique est-il utilisable sur d’anciens modèles de terminaux ? »). Le référentiel tient compte de la diversité des services numériques et de leur évolution. Il a été construit pour pouvoir s’appliquer aussi bien à un site web, qu’à une application, une plateforme vidéo ou encore à un outil basé sur une intelligence artificielle.

Le référentiel permettra le calcul d’un score d’avancement pour suivre les performances environnementales d’un service numérique. Il invite par ailleurs les acteurs souhaitant utiliser le référentiel à publier une déclaration d’écoconception afin d’assurer un niveau d’information suffisant envers les utilisateurs sur les efforts effectivement mis en œuvre en matière de réduction d’impacts.


Recueillir l’avis de l’écosystème pour aboutir à la publication d’un référentiel exhaustif et robuste, par une consultation publique et un atelier de concertation

L’avis de toutes les parties prenantes est sollicité du 9 octobre au 9 novembre 2023. Un atelier de concertation technique sera également organisé le 30 octobre à l’Arcep en collaboration avec l’Institut pour un numérique responsable.

Après l’analyse des contributions à la consultation publique et des retours de l’atelier, la version finale du référentiel général de l’écoconception des services numériques sera publiée d’ici début 2024.

Intégrer les enjeux environnementaux dès la phase de conception de services numériques : un levier pour réduire l’empreinte environnementale du secteur

Souvent perçus comme immatériels, les services numériques reposent pourtant sur l’utilisation d’infrastructures et d’équipements, et donc sur l’exploitation de ressources. Le numérique représente ainsi 2,5% de l’empreinte carbone en France. Le secteur est également générateur d’autres impacts environnementaux, notamment l’épuisement des ressources abiotiques (dont les métaux et minéraux).

À l’horizon 2030, si rien n’est fait pour réduire l’empreinte environnementale du numérique, les impacts environnementaux du numérique pourraient croître sur la période, avec, par exemple un scénario d’augmentation de 45% de l’empreinte carbone du numérique en France et de 14 % pour la consommation de ressources abiotiques (métaux et minéraux) (source : étude ADEME-Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique en 2020, 2030 et 2050).

L’écoconception fait partie des leviers identifiés dans l’étude pour inverser la tendance et réduire l’empreinte environnementale imputable au cycle de vie des services numériques. Le référentiel général de l’écoconception des services numériques vise donc à appuyer les efforts d’écoconception déployés par l’écosystème.

Source : Ademe - Arcep, le 9 octobre 2023

Lien pour répondre à la consultation publique

vivien

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Référentiel général de l’écoconception des services numériques
« Réponse #1 le: 09 octobre 2023 à 20:09:35 »
Ce référentiel général de l’écoconception des services numériques Arcep - Arcom et Ademe a été conçu avec toute l'expertise de la DINUM et vise à remplacer le référentiel de la DINUM :

(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)


À noter que LaFibre.info a une déclaration d’écoconception ( =>  https://lafibre.info/forum/ecoconception/ ) comme demandé dans le référentiel de la DINUM. Il faudra le compléter avec de nombreuses autres rubriques pour le nouveau référentiel.

6/ Conformité de 81% de LaFibre.info au Référentiel Général d’Écoconception de Services Numériques version 2022

L’évaluation déclarative a été réalisée par Vivien Guéant avec NumEcoDiag en novembre 2022.
NumEcoDiag facilite l’auto-diagnostic de l’écoconception (79 critères) d’un service numérique, conformément au Référentiel Général d’Écoconception de Services Numériques (RGESN) version 2022.







vivien

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Référentiel général de l’écoconception des services numériques
« Réponse #2 le: 11 octobre 2023 à 10:25:09 »
Laïla Tamani, consultante en éco-conception & UX Designer (France Télévisions) donne son avis sur Linkdin :

l'Arcep reprend les commandes du hashtag#RGESN. Et ils n’ont pas chômé !

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En résumé :
- consultation publique jusqu’au 9 Novembre
- nouvelle grille d’évaluation BEAUCOUP plus complète et plus guidante
- 2 nouveaux objectifs ajoutés au RGESN portant sur la sobriété environnementale face à la captation de l’attention + le niveau de transparence sur l’empreinte environnementale des services numériques.
- ajout d’une 9ème thématique sur l’apprentissage (du coup lié aux IA ?)

Mon avis à chaud :
- moins de confusion sur les critères
- des moyens de contrôle clairs et sourcés
- + de guidage
- moins d'interprétations possibles pour évaluer les critères
----

Une consultation publique a été lancée jusqu’au 9 Novembre ainsi qu’une nouvelle grille d’évaluation beaucoup plus complète et guidante
- en plusieurs onglets
- ajout d’un niveau de priorisation
- ajout de la difficulté estimée
- un score par thématique
- certains critères sont passables en N/A, mais pas tous, avec les conditions pour le faire

2 nouveaux objectifs ajoutés au RGESN :
- Promouvoir une démarche de sobriété environnementale face aux stratégies de captation de l’attention de l’utilisateur déployées par certaines plateformes en particulier ;
- Accroître le niveau de transparence sur l’empreinte environnementale des services numériques.


Source : Linkdin Laïla Tamani, le 10 octobre 2023

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Leon

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Référentiel général de l’écoconception des services numériques
« Réponse #4 le: 13 octobre 2023 à 07:37:57 »
Je découvre avec 2 ans de retard la déclaration d'écoconception de lafibre.info.
https://lafibre.info/forum/ecoconception/
Il y a du boulot, c'est indéniable, merci Vivien pour ce travail. Et on voit bien que la recherche de sobriété est omniprésente ici.

Quelques remarques
  • Pas de défilement de page infinie : La pagination claire limite le chargement du contenu à ce qui est demandé par l'utilisateur et à un maximum de 11 réponses situées sur la même page.
On peut élargir cette limite à 50 messages par réglage, c'est ce que je fais personnellement sur lafibre.info. C'est plus pratique, je trouve, quand on navigue avec un grand écran.


Efficacité de l'alimentation du serveur :

  • Le serveur Dell utilisé pour héberger LaFibre.info a une alimentation non redondante
  • Aimentation certifiée par le label "80 Plus Silver" (efficacité à >87 % à 20% de charge et efficacité > 90 % à 50% de charge).

3/ Améliorations identifiées

  • La capacité à pouvoir se défendre face à des attaques DoS (déni de service) ou DDoS (déni de service distribué) impose un surdimensionnement important du serveur (microprocesseur, ram) et de sa connexion internet ;
Pour tout ce qui est des caractéristiques du serveur, et le fait que c'est un serveur "dédié"...
Est-ce qu'on est d'accord pour dire qu'un serveur dédié qui a une charge CPU faible une grande partie du temps, c'est une utilisation non optimale des ressources?
L'hébergement du site dans un cluster hyper-convergé, par exemple, serait sans doute plus "efficace/efficient" en terme d'utilisation de ressources matérielles et d'énergie électrique, tout en permettant d'absorber les pics d'utilisation lors des éventuels DDoS.
Attention, ça n'est pas une critique. Le site lafibre.info est très bien comme il est, même sur un serveur dédié, et Vivien fait du très bon travail pour le maintenir.
Et le fait qu'il soit sur un serveur dédié, ça donne une grosse indépendance.
C'est un petit site, donc l'impact environnemental est acceptable, pas de problème.
C'est juste que je pense qu'il faut être honnête dans la déclaration.

Leon.

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Référentiel général de l’écoconception des services numériques
« Réponse #5 le: 13 octobre 2023 à 10:00:08 »
et un autre serveur dedié, avec un cpu basse conso, consommera 3 fois moins, etc.

vivien

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« Réponse #6 le: 13 octobre 2023 à 10:05:25 »
Pour tout ce qui est des caractéristiques du serveur, et le fait que c'est un serveur "dédié"...
Est-ce qu'on est d'accord pour dire qu'un serveur dédié qui a une charge CPU faible une grande partie du temps, c'est une utilisation non optimale des ressources?
L'hébergement du site dans un cluster hyper-convergé, par exemple, serait sans doute plus "efficace/efficient" en terme d'utilisation de ressources matérielles et d'énergie électrique, tout en permettant d'absorber les pics d'utilisation lors des éventuels DDoS.

Oui, le fait d'avoir des ressources dédiées n'est pas optimal en termes d’utilisation des ressources, même si le CPU consomme bien moins quand il est moins sollicité. Le serveur Dell consomme de l'ordre de 40 à 50 watts en temps normal (attention depuis que j'ai une carte 2 x 10 Gb/s, cela doit rajouter plusieurs watts).

Un cluster hyper-convergé, serait bien plus efficace/efficient, cela ne fait aucun doute. Il y a par contre un risque en cas d'attaque DDOS a ce que le site soit éteint pour protéger l'infrastructure. Il faudrait donc l'associer à une solution anti-DDOS évoluée qui va au niveau applicatif. Je ne sais pas si on reste aussi efficace quand on rajoute l'anti-DDOS applicatif à l'hébergement.

alain_p

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Référentiel général de l’écoconception des services numériques
« Réponse #7 le: 13 octobre 2023 à 10:34:20 »
En fait, je pense que c'est une vue toute théorique. S'il n'y avait que des serveurs dédiés, il y aurait beaucoup, beaucoup moins de sites web dans le monde, car cela coute plus cher, et qu'il n'y a pas les ressources pour. Avec des serveurs de virtualisation, hyperconvergés ou pas, on en profite pour mettre dessus beaucoup plus de sites web, donc en fait la densité dans les racks, et donc la consommation, augmente... J'ai rappelé il n'y a pas longtemps le cas des nouveaux serveurs ARM.

Le seul indicateur fiable, c'est la consommation des datacenters, qui ne fait qu'augmenter (malgré toute la com greenwashing que l'on peut faire sur l'efficacité énergétique)...

alain_p

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Référentiel général de l’écoconception des services numériques
« Réponse #8 le: 13 octobre 2023 à 10:39:04 »
Voir par exemple le cas de Data IV, qui ouvre de nouveaux sites, que ce soit en France (ex Nokia Villarceaux), qu'en Allemagne, et qui dit :

Citer
Le français Data4 veut construire huit datacenters en Allemagne d’ici à 2030


Après l’Italie, l’Espagne et la Pologne, l’opérateur français de datacenters Data4 se lance à l’assaut de l’Allemagne avec le projet de construire, à Francfort, un campus de huit centres de données d’ici à 2030. Un investissement de 1,5 milliard d’euros qui s’inscrit dans l'ambition de tripler le chiffre d’affaires d’ici à la fin de la décennie.

Ridha Loukil - 08 février 2023 \ 09h00

...
 Le campus sera construit sur l’ancienne base militaire de Großauheim à Hanau, près de Francfort. Un site de 25 hectares doté déjà d’une alimentation électrique de 180 MW. Le premier datacenter, d’une puissance électrique de 25 MW, devrait voir le jour en 2025. «Nous commencerons la construction au rythme d’un datacenter par an, précise le PDG. Mais nous prévoyons d’accélérer ensuite pour disposer d’un campus de huit datacenters avant la fin de 2030. Compte tenu de l’augmentation des coûts, nous pensons que l’investissement total devrait être plus proche de 1,5 milliard d’euros que du milliard d’euros.» Au terme du projet, le campus devrait faire travailler 500 personnes en moyenne par jour en provenance de Data4, ses clients et ses sous-traitants. En termes de clientèle, les datacenters seront occupés à 75% par des entreprises et 25% par des géants de l'internet et du cloud.

Une électricité issue intégralement de renouvelables

Data4 promet de faire de son campus de Francfort une vitrine de son engagement en matière de développement durable avec notamment l’utilisation de 75 à 80% du béton sur place pour la construction des datacenters et leur alimentation électrique par de l’électricité issue à 100% d’énergies renouvelables. Quant à l’indice d’efficacité énergétique (PUE pour Power usage effectiveness), il serait compris entre 1,25 et 1,30 pour le premier datacenter à pleine utilisation de sa capacité, ce qui signifie qu’il ne consommerait que 25 à 30% d’énergie en plus de celle engloutie par les serveurs.
...

vivien

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« Réponse #9 le: 13 octobre 2023 à 11:12:56 »
Le seul indicateur fiable, c'est la consommation des datacenters, qui ne fait qu'augmenter (malgré toute la com greenwashing que l'on peut faire sur l'efficacité énergétique)...

Plusieurs prévisions montrent que la consommation de datacenter devrait augmenter dans le futur, par contre dans le passé ce n'est pas le cas :

Je fais un large extrait de la partie en question :



C'est page 121 et suivantes.
On voit que si la consommation des serveurs augmente régulièrement, la consommation totale, elle, stagne grâce aux gains sur le refroidissement : La consommation du refroidissement des datacenter a été divisée par deux en 10 ans.



Il ne sera sans doute pas possible de poursuite avec de gros gains supplémentaires sur le refroidissement, donc la consommation des datacenter pourrait augmenter, mais plusieurs pistes sont étudiées pour que cela ne soit pas le cas.

kgersen

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« Réponse #10 le: 13 octobre 2023 à 12:26:28 »
Je n'ai pas lu tout le truc donc c'est peut-être mentionné.

Le numérique a quelle part dans le total des émissions et consommation des ressources  ?
Est-ce qu'on ne monopolise pas trop de gens et de compétences a s'occuper de cela au lieu de les mettre sur d'autres domaines qui sont plus impactants ?
Pour moi la "ressource humaine" et comment elle est utilisée est aussi un critère important...

Sinon quid des logiciels et autres aspects non matériel ?

  Y'a énormément de programmes qui tournent dans les smartphones, PC et datacenters qui sont très mal conçu au niveau logiciel ou sur des technos anciennes (style php ;) ) ou mal configuré (ventilos a fond, etc) ou mal entretenu ?

  Parce qu'il est souvent bien moins cher et rapide de mettre plus de cpu,ram ou dd que de trouver et payer des devs ou de la maintenance compétents. Ou parce qu'on bâti sur un existant par un empilement de couches.

  Il serait bien d'avoir un classement éco des langages de programmation et surtout des grosses briques logicielles (frameworks, etc) et OS.

  Quand je vois comment Python notamment est utilisé sur des systèmes hyper complexes et gourmands (notamment l'"IA" mais pas que) y'a une marge de progression ...Certe le langage joue mais c'est aussi le plus souvent l'utilisateur qui n'est pas dev a la base mais d'un autre domaine et utilise mal le langage et les ressources. (un peu comme avec une voiture, entre 2 conducteurs, pour le meme trajet, la conso peut être très différente).

  Windows, Office, etc sont des monstres hyper gourmands en ressource qui imposent au minimum des configs costaux ... Leur évolution souvent inutile va vers de la croissance et jamais de l'optimisation pour consommer moins de ressources. D'autant que 90% des gens utilisent 10% des possibilités de ces logiciels non ?

Peut-être un label éco rouge,jaune,vert sur les logiciels , briques logiciel, langages, OS, etc ?

Mais bon avant tout il faut mesurer l'impact, ca ne sert a rien d'optimiser de façon complexe pour gagner 0,0001% du global mondial si en changeant un simple usage ou comportement humain on gagne x1000 ou plus.
 

Leon

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« Réponse #11 le: 13 octobre 2023 à 13:26:20 »
Un cluster hyper-convergé, serait bien plus efficace/efficient, cela ne fait aucun doute. Il y a par contre un risque en cas d'attaque DDOS a ce que le site soit éteint pour protéger l'infrastructure. Il faudrait donc l'associer à une solution anti-DDOS évoluée qui va au niveau applicatif. Je ne sais pas si on reste aussi efficace quand on rajoute l'anti-DDOS applicatif à l'hébergement.
A voir ce que font les gros hébergeurs, style OVH ou Hetzner, il semble que des solutions anti-DDoS fortement mutualisées, c'est efficace, et très probablement efficient d'un point de vue ressources/énergie; les ressources anti-DDoS sont mutualisées entre des dizaines de milliers de serveurs.

En fait, je pense que c'est une vue toute théorique. S'il n'y avait que des serveurs dédiés, il y aurait beaucoup, beaucoup moins de sites web dans le monde, car cela coute plus cher, et qu'il n'y a pas les ressources pour. Avec des serveurs de virtualisation, hyperconvergés ou pas, on en profite pour mettre dessus beaucoup plus de sites web, donc en fait la densité dans les racks, et donc la consommation, augmente... J'ai rappelé il n'y a pas longtemps le cas des nouveaux serveurs ARM.

Le seul indicateur fiable, c'est la consommation des datacenters, qui ne fait qu'augmenter (malgré toute la com greenwashing que l'on peut faire sur l'efficacité énergétique)...
Alain, ici on parle de l'éco-conception d'un unique site web, pas de l'ensemble des sites web de toute la France ou de toute l'Europe, ou de toute la planète.

De plus, héberger plusieurs sites web sur un seul serveur physique, c'est très très ancien comme concept. Ca n'est pas nouveau, ça n'est pas une tendance récente. Les hébergement mutualisé, ça existe en tant qu'offre commerciale depuis plus de 20 à 25 ans (oh, fichtre, je suis vieux). Même sans virtualisation, ça existait.

Leon.