Bon, je me suis mal exprimé; je vais essayer d'être plus précis; parce que ça m'ennuie vraiment de facher Leon.
Prenons le problème autrement: ce qui est la marque de fabrique de l'Internet, c'est un concept qui n'existe pas en français mais en Anglais, c'est la "scalabilty". C'est ce qui fait son succès.
C'est la capacité de grossir de manière organique.
Les satellites géostationaires sont très peu scalable, essentiellement parce que la capacité géométrique est linéaire (une seule orbite). Donc oui, il y a plusieurs stations au sol; mais la limite est le satellite.
L'architecture des satellites à basse orbite est faire pour être scalable. Déjà, elle est en volume, et pas linéaire. Donc on peut faire tout grossir en même temps: les satellites et les stations au sol. ET puis ils peuvent tomber en panne, c'est pas grave, il y en a plein.
L'internet grossit de manière organique, avec plus d'accès, plus d'objets connectés. Tiens, une anecdote qui l'illustre; j'étais dans un hôtel, et j'arrivais pas à accrocher le wifi. Bon signal, mais le DHCP ne me donnait pas d'adresse IP. Il se trouve que je suis mis en relation avec le type qui gérait le wifi; il avait calibré pour que son DHCP comportait comme plage grosso mode le nombre de chambres plus quelques trucs en rab. Ah ben ouais, mais maintenant, c'est a minima deux adresses IP par chambre qu'il faut, plutôt 4 si le couple a aussi des ordinateurs, etc... Le type ne pensait pas scalable, il pensait statique.
Donc voilà pouquoi, en sus du problème de la latence, les satellites en orbite goestationnaire sont des technos du passé; ils sont difficilement scalable...