C'est sûr que du point de vue développement de logiciels de test/diagnostic, ça donne plutôt envie d'embarquer dans l'aventure QUIC que de passer du temps sur des logiciels dédiés TCP.
On a tendance ici a ce focaliser sur les débits et performances max car c'est ce qu'on mesure mais pour beaucoup de personnes ,notamment pour les sites web, les devs de logiciels et OS, ce qui compte surtout c'est la latence et le nombre d'utilisateurs.
Tout les efforts et la R&D va la dedans d'ou l'apparition de QUIC/HTTP3. "TCP en l'état" suffit dans la plupart des cas simples et les "hyper scaleurs" comme Google, FB, Cloudflare, etc ne se focalisent pas sur le "debit max" d'un seul flux. Meme Netflix qui fait des optis extrêmes sur ses serveurs cherche a maximiser le débit max d'un serveur et pas le débat max d'un flux tcp (ce n'est pas la même problématique).
Dans le cas de tests représentatifs de l'Arcep, le tests seront en 2022 en mono-connexion et 75% avec Cubic et 25% avec BBR de façon à être représentatif de ce que l'on trouve sur internet. J'aurais aimé que les 25% BBR soient avec QUIC, mais aujourd'hui ce n'est pas supporté par les outils de mesure. J'ai réalisé quelques tests avec NGINX et QUIC+HTTP/3 et les performances HTTP/3 étaient catastrophique. J'utilisais pour mes tests Firefox, qui télécharge un fichier de 250 Mio et la première connexion se fait en HTTP/2 (les débits étaient bon) et les suivantes en HTTP/3 (débits catastrophiques).
75% cubic vs 25% BBR c'est représentatif de quoi ? ca sort d'ou ?
J'ai l'impression qu'il manque la donnée primordiale: qu'est-ce qui circule dans les tuyaux , le ratio UDP vs TCP et le ratio TCP/Cubic vs TCP/BBR et en volume et pas nombre de sites/services. Faires des comparaisons de débit sans connaitre la volumétrie réelle des choses me semble hasardeux.
Avant de faire un campagne de mesure des débits je cherchais plutôt a savoir ce qui passe dans les tuyaux. En collectant ses données chez des utilisateurs complices et en demandant des stats au FAI et au gros fournisseurs de contenus/hébergeurs.