Salut,
Ca donne quoi du coup ?
Ah, mais que voilà une question pertinente ! Je remets donc cette affaire dans son contexte, à savoir l’avènement éventuel, tout au moins annoncé, d’une nouvelle approche logique d’application de la COS à 6 sur certaines architectures matérielles, dont celle dont je dispose justement. Ma foi, si la question peut me sembler embarrassante, je dois cependant bien l’avouer, cette question semble m'avoir quelque peu échappé. Je me trouve confronté à ce dilemme cornélien, cette tâche, que je m’étais assigné, que je m’étais confié avec foi, avec joie, avec opiniâteté, mais qui, tel un spectre insaisissable, s'est évaporée dans les limbes de ma mémoire.
Il est vrai que l'intention y était. Pour un peu, c'était beau. Quelle belle volonté farouche de mener à bien cet essai. Si d’aventure j’avais été encore marié, j’en aurais indubitablement touché deux mots à ma brune, preuve s'il en est de ma détermination initiale. "Tiens, j'essaierais volontiers le truc dont j’ai entendu parler, là", aurais-je déclaré avec enthousiasme. Hélas, trois fois hélas, le temps, ce tyran implacable, en a décidé autrement.
Les jours ont filé, tels des grains de sable dans un sablier capricieux, emportant avec eux cette noble résolution. Me voilà maintenant dans cette situation pour le moins embarrassante, où le compte rendu tant attendu se fait cruellement désirer. Que dire ? Que faire ? Le temps, ce précieux allié devenu soudain mon plus farouche adversaire, m'a joué un tour pendable.
J'aurais tant aimé pouvoir discourir avec éloquence sur les résultats de cette expérience, partager mes observations avisées, peut-être même émettre quelques hypothèses audacieuses. Mais hélas, le néant le plus total règne là où auraient dû fleurir les fruits de mon labeur. La page blanche me nargue, tel un miroir reflétant l'absence criante de mes efforts.
Que de regrets, que de remords ! Me voilà à présent à chercher dans les tréfonds de mon esprit une excuse valable, un motif légitimant mon silence… Mais en vain. L'épuisement physique du surmenage nécessaire à l’accomplissement de ma mission, que d’aucun qualifieraient d’apostolique, ma mission de médecin régulateur au centre 15, cette fatigue physique, juste et noble, recouvre toute l'opprobre que mérite mon silence coupable.
Ainsi va ma vie. Parfois, malgré toute ma bonne volonté, les aléas du quotidien et les caprices de mon métier me jouent des tours. Mais je ne dois pas me laisser abattre ! Peut-être est-ce là l'occasion de méditer sur l'importance de la gestion du temps et de la priorisation de mes tâches. Qui sait, cette mésaventure pourrait-elle être le point de départ d'une nouvelle approche, plus organisée et plus efficace ?
La prochaine fois, je me prévois des vacances…