Quelle drôle d'idée, pourquoi cela ?
Car le matos actuel est dimensionné pour qu'un NRO couvre 15 000 à 20 000 prises au maximum. La seule différence entre un NRA et un NRO, c'est que l'atténuation est quasi nulle en fibre. Donc on peut augmenter la distance entre un NRO et l'abonné. Mais le goulot d'étranglement data pour un NRO est une autre limite.
Sinon, il n'y aurait qu'un seul NRO à Paris, ce qui n'est pas le cas.
Si un crétin défonce la fibre avec sa pelle au point de collecte, on fait quoi? Ou que le point de collecte brule? 3 mois sans internet pour 200 000 habitants.
Si on met des NRO à taille humaine, c'est pour éviter ce genre de souci.
Il n'est pas question pour les FAI alternatifs de collecter dans les NRO de Manche numérique sinon ça s'appelle une offre passive...
Et dans les villes, la mutualisation du vertical, c'est pas du passif.
Vous oubliez un truc, un opérateur fait un calcul très simple :
- il veut se rapprocher le plus possible du client car cela lui permet de prendre le bénéfice de la boite de transit.
- mais il fait un calcul simple : 1km de déploiement coute x€, je paie x€ à mon fournisseur de boucle terminal, combien je gagne, où est l'optimisation? Si pas rentable, je ne viens pas.
L'optimisation est connue :
En ville, c'est le PM en bas de l'immeuble (pourquoi l'ARCEP a imposé la mutulisation du vertical sinon ?). En zone moyennement dense, c'est le NRO. A la campagne, c'est de la collecte inter NRO.
Si c'était rentable, pourquoi les opérateurs ne feraient pas la queue pour construire un réseau ultra terminal, installer un PM au coin de la rue et dire aux autres que c'est à louer. Tout simplement car Free et Bouygues ont pas envie de se ruiner à ouvrir la chaussée pour passer une fibre jusqu'à St Germain sur Ay.