artemus tu n'as juste rien compris et tu t'entêtes.
C'est toi comme d'habitude qui me fait passer pour celui qui ne comprends rien. Si je prends l'exemple de ce que dit Free_Me :
Franchement je n'ai jamais eu le moindre client qui sauvegarde ses merdes sur des 'NAS'.
Aucun NAS en entreprise, tout dans le Cloud. Je peux comprendre l'intérêt de ne pas gérer son NAS et de le déléguer à autrui. Mais pour respecter la règle 3-2-1, de mon point de vue, il faut :
a) trois sauvegardes. Dans la règle, il est question de copies. Dupliquer la même sauvegarde, surtout si celle-ci est foireuse ne va pas te garantir une bonne restauration. Quand c'est foireux, c'est foireux ! Donc trois sauvegardes et non trois copies de la même sauvegardes, sinon cela n'a aucun intérêt.
b) deux supports physiques différents. Il faudra m'expliquer où tu vas mettre tes trois sauvegardes si tu utilises deux supports physiques différents. Dans le cas d'une base de données, on peut l'exporter et l'a laisser sur le même disque. Faire un backup du disque que l'on range dans le NAS en entreprise, et un autre backup (pas de copie), ailleurs. Ta seconde sauvegarde est la seconde roue de secours au cas où la première aurait un problème. Pour la troisième sauvegarde, je ne sais pas. D'ailleurs qui fait trois sauvegardes ?
c) une copie à l'extérieur de l'entreprise. Je suis d'accord sur ce principe, mais rien n'indique que cela doit être fait dans le Cloud, géré par un prestataire. Par extérieur, je comprends en dehors du site où se trouve les serveurs (dans ton cas, le NAS). Cela peut être sur un autre site de ton entreprise. A moins d'avoir qu'une seule succursale, il est possible de croiser les sauvegardes en les mettant dans les autres sites de ton entreprise. Si l'informatique est national, le mieux est de créer au moins deux sites, et de croiser les sauvegardes, les tiennes chez l'autre et l'autre chez toi.
Ce qui me parait être une aberration est :
Sur S3 en Deep archive (12h max pour avoir acces au données), le moins cher donc.
Il faut au minimum 12 heures pour restaurer son disque. Je crois qu'il ne connaît pas le notion le temps c'est de l'argent.
La sauvegarde cloud n'est pas la sauvegarde principale, c'est le dernier recours en cas de catastrophe sur site.
Je l'ai toujours compris ainsi. Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit.
Ceux qui ont tout perdu c'est ceux qui n'avaient qu'une sauvegarde, celle dans le cloud, donc pas de règle 3-2-1.
Nous sommes d'accord sur ce point.
Là où nous ne nous comprenons pas, je n'ai jamais dit qu'une sauvegarde externe à l'entreprise était une mauvaise pratique, tout au contraire. Je dis que la bonne pratique est de le faire par soi-même, et non d'être tributaire d'un prestataire qui n'a pas la même finalité que toi. Tu lui confies ce que tu as de plus précieux alors que pour lui, ce n'est qu'un accord commerciale où en cas de problème, tout est réglementé. Ce n'est pas le prestataire qui prend des risques mais toi.
Le point important est le temps mis pour effectuer une restauration. Douze heures, c'est du n'importe quoi. Et pourquoi pas une semaine d'attente avant de restaurer ?
Il existe d'autre solution que de faire un backup quotidien. Une sauvegarde en continue ça existe.
Les entreprises qui disposent d'un stockage cloud souscrivent aussi à un service supplémentaire type AWS Direct Connect (AWS), FastConnect (OCI), etc.
As tu compris les problèmes de débits que rencontre Rooot ? Je suppose que non. Donc tout cela est théorique, jusqu'à preuve du contraire.
C'est une évidence d'utiliser plusieurs solutions de backups/redondance : NAS, Cloud, LTO, snapshots, RAID, réplications en tous genres, synchrones ou non, etc.
Ce n'est pas à moi qu'il faut le dire. Je suis déjà convaincu et depuis fort longtemps, que l'on ne met pas tous ces œufs dans le même panier.