L'ideal ce serait de gerer ca au niveau de la ligne Orange, depuis l'interface client, au niveau utilisateur ou administrateur de la flotte...C'est curieux qu'ils n'y aient pas encore pensé.
Dans mailinblack ça a été implémenté :

Orange ne fera jamais ça.
Mailinblack se veulent d'être innovant, parce que :
-la déconnexion est dans l'air du temps
-ils sont très chers, donc intérêt à etre innovants + confortables
-ont une clientèle consciente que les communications numériques sont souvent farvelues, inutiles ou polluantes
-ont un marché concurrentiel se basant sur la vie privée, etc.
les opérateurs ne sont pas du tout dans cette optique : j'ai des proches qui se battent depuis quinze ans pour qu'orange et les opérateurs instaurent un filtre d'appels comme l'a fait free, ils ont compris il y a bien longtemps la fin de non recevoir de cette idée (du même ressort que le "droit à la déconnexion") et sont passés chez free pour ce filtre très très essentiel. Je considère aujourd'hui qu'un numéro "ouvert aux quatre vents" est une abbération, bon courage à ceux qui décrochent au premier quidam qui les fait sonner. Pour moi sur aucun de mes tels n'a pas de filtrage d'appels (liste blanche actualisée chaque semaine)
si vraiment vous voulez que ça change, il vous faudra, sans certitude, hurler au loup :
-en contactant la PDGette, heydemann
-en contactant les assos de droits des consommateurs
-en créant une pétition par ex (mais ça marche pas bcp)
..sinon je vois pas..
Bonjour a tous,
on a une flotte de tel mobiles chez orange, et certaines personnes pour eviter d'avoir un tel perso + un tel pro ont opté pour des tel a double sim ou sim + esim.
Le souci c'est que parfois ils reçoivent des appels pro le week-end, ou après leurs horaires de travail.
Bjr,
à l'instar du filtrage d'appels, les opérateurs ne feront (surtout) rien pour changer cela : un appel sur la ligne, si le tel est allumé, fera sonner l'appareil : orange est payé pour ça. Exactement comme la mamie qui se pointe à la poste en menacant la guichetière face à du courrier récurrent des bonnes oeuvres qu'elle reçoit chaque semaine : "démerdez vous pour que je n'en recoive plus jamais" !
==> la guichetière rétorque : "madame, impossible : ils nous paient, tant qu'ils nous paient, nous le livrerons chez vous. Votre seul moyen est de porter plainte, la poste ne pourra jamais interdir l'envoi de courrier classique à une adresse donnée".
Pareil dans les télécoms. Seul free a fait le boulot de mettre un filtre d'appels (très important) à disposition de ses abonnés.
Donc les opérateurs (hors free) ne feront rien. Bouygues avait mis un filtre sur ses box mais ca s'arrête là.
Solution : soit ils débranchent la sim tous les soirs en rentrant chez eux
soit ils font comme moi : un numéro spécifique pour tout ce qui est recrutement/collègues/pro. Ca coute 2 euros de plus par mois mais une fois @domicile : il est en mode avion, il y reste. Si l'employeur a vraiment un message important à me faire passer, je le verrai par courriel, ou sms le lendemain matin. Rien n'est urgent. Quand je sors du taff, je peux te jurer que mes collègues n'ont aucun moyen de me joindre, et pour rien au monde je ne changerai de fonctionnement.
Dans mon ancien boulot, la moitié du service avait leur tel pro, mis à disposition de l'employeur. Lors des congés/soirs/we il était coupé pour presque tout le monde, certains le laissaient meme volontairement au boulot : une chef de service enragée avait alors harcelée un salarié jusqu'à ce qu'elle découvre, en fin d'apm en se rendant à son bureau, le tel sur lequel elle appelle, sonnant derrière... la vitre d'un bureau fermé à clé. C'était aussi extraordinaire qu'hilarant. Hors cas particuliers, ex dirigeant ou autre taff de cadre sup', payé bien grassement, aura évidemment un fonctionnement différent. Mais là on parle aux antipodes : ceux qui veulent être tranquille chez eux une fois rentrés.
À nouveau, pour moi la base, est : un numéro, un tel. Deux appareils si nécessaires. Mais vos boites vous fournissent le tel pro non? Ici pas de smartphone pour le numéro "recruteurs" ,et un forfait de base 2 euros, je leur explique d'entrée de jeu : c'est pour communiquer, appels/SMS uniqueemnt, incompatible avec la folie des applis. Et ils acceptent, ou c'est un tel fourni par eux, qui reste dans le bureau (jamais chez moi).
Petite précision : mon numéro 'boulot' est un tel classique. Il sert qu'aux appels/SMS. Mais : c'est le seul numéro que mon cercle social "pro" peut avoir. Il savent qu'il est en mode avion ou éteint une fois sorti du boulot. J'ai évidemment un autre numéro pour la famille, amis et autres. Celui ci n'est **jamais**, Ô grand **jamais**, communiqué à une quelconque entité professionnelle.
Si exception (déplacement à l'international ou autre), alors le tel pro, fourni par l'employeur, est là. J'estime que le salarié lambda, aujourd'hui, qui met tous ses oeufs dans le même smartphone, tend le baton pour se faire installer des applis obligatoires par son employeur, qui plus est sur son tel perso, allumé en permanence, est la voie royale vers l'ultra connexion de notre époque moderne. Je fuis ce fonctionnement comme la peste, en utilisant un appareil non smartphone sur mon lieu de taff (je fais absolument tout sur ordi), et en ayant donc un numéro dédié, et uniquement ce numéro, pour les collègues et le service. Et c'est tout.
Pour moi il est clair qu'à notre époque, 2025, d'ultra connection obligatoire et permanente, c'est à l'employé de faire valoir, si nécessaire de revendiquer, son droit à la déconnexion en imposant son fonctionnement pratique sur ces outils numériques, notamment en séparant. Une ligne spécifique est pour moi le minimum vital : dès les prémices d'un nouveau boulot, je leur fait comprendre que mon numéro n'est fonctionnel qu'une ou deux heures maxi par jour. Ils savent où est mon bureau sinon. Je dois être peut etre que 2h par semaine au tel avec le numéro "boulot". D'autres utilisent cette pratique pour tous les services en ligne, commerciaux, qui exigent un numéro : une ligne dédiée sur un vieux tel qui sert que à ça, et reste éteint à 99% du temps. Le prix de la tranquilité, d'une tranquilité qui n'a pas de prix.
Diviser pour mieux régner, le meilleur adage de la vie.