Auteur Sujet: Reportage photo du réseau FTTH de la ville de Limeil-Brévannes  (Lu 73108 fois)

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vivien

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Reportage photo du réseau FTTH de la ville de Limeil-Brévannes
« Réponse #12 le: 07 octobre 2014 à 07:19:54 »
Les informations sur les câbles sont placées sur la porte des baies de distribution de fibre :


Un tiroir avec un client K-Net de connecté :


Les autres fibres du break-out sont positionnées dans l’armoire de façon très propre (il faudra juger dans 5 ans pour voir si c’est toujours aussi propre mais en tout cas il y a plus de place que dans d’autres installations) :


Les câbles sont proprement étiquetés par K-Net, cela fait vraiment pro !

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« Réponse #13 le: 07 octobre 2014 à 07:22:30 »
Mise en place de switch supplèmentaires dans la baie K-Net :

L’équipe K-Net profite de son passage pour mettre en place 3 switchs de 48 ports 100 Mb/s pour connecter les clients.

Mise en place des fixations pour racker le switch :


Franck Biseti en personne met le premier switch :


Le second switch :


Le 3ème switch et les liens 1 Gb/s fibre qui les raccordent sur le switch de distribution :


Je me demande pourquoi K-Net n’a pas mis de SFP cuivre vu que la distance est de 40cm. Cela aurait permis de mettre en place un switch de distribution cuivre moins cher, non ?

vivien

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« Réponse #14 le: 07 octobre 2014 à 07:25:23 »
Le media-converter K-Net (installé chez chaque abonné) :

Test de la connexion avec un média-converter : C’est le boitier qui sera installé chez les clients avant le routeur.

Beaucoup utilisent le terme d’ONT mais ce n’est pas bon : L’ONT c’est pour le Gpon (c’est beaucoup plus complexe car l’ONT reçois 2,5 Gb/s de données cryptées et il doit récupérer les données qui sont pour lui et n’èmettre a des moments précis quand c’est son tour). Le média-converter est beaucoup plus simple : il transforme le signal optique en signal électrique.



Pas encore de logo K-Net sur le Media-converter :


C’est du mono-fibre : le « TX » (émission) et le RX (réception) sont transmis sur une même fibre, chacun sur une longueur d’onde différente (1310nm dans un sens, 1550nm dans l’autre) :


Alimentation 5v : L’alimentation en PoE (Power over Ethernet) entraine un surcout très important. Seul Sagem a proposé un medai-converter associé à un routeur qui l’alimente en PoE : Le Sagem F@st 3190w. Il était utilisé à Pau par MediaFibre et PauOnline  et à Paris par CitéFibre.


Ce media-converter a une portée de 25 Km (il y a quelques années la limitation du matériel pour le grand public était de 10 Km)


Voici le décodeur TV de K-Net le Dune HD.

A noter que K-Net est le grossiste pour l’Europe du matériel Dune.

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« Réponse #15 le: 07 octobre 2014 à 07:28:34 »
Le local avec une permanence à K-Net une fois par semaine

Voici le nouveau quartier sorti de terre à Limeil-Brévannes. Ce quartier est prioritaire pour la fibre optique car il y avait un problème de manque de capacité pour le réseau de cuivre et donc certains logements ne pouvaient avoir l’ADSL (ce n'est plus le cas, Orange a déployé de nouvelles capacités cuivre).

Au premier plan le container aménagé et local d’accueil sert de permanence à K-Net une fois par semaine.



J’ai fait remarquer qu’il manquait « symétrique » sur cette affiche quand on parle du débit. J’aurais aussi préféré des Mb/s plutôt que des méga (un débit c’est une quantité de donnée sur un temps) mais au moins on est sûr que le grand public comprendra.


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« Réponse #16 le: 07 octobre 2014 à 07:30:15 »
Vous cherchez la fibre ? Elle est bien sur enterrée.

Nico nous ouvre une chambre qui abrite un « joint » : C’est un boitier de protection d’épissure la où on soude des fibres pour partir dans des câbles de 144 fibres ou 72 fibres qui vont partir vers plusieurs immeubles (il y a deux fibres par appartement + quelques fibres inutilisées).



Voila le boîtier de protection d’épissure : Tout ce qui est dans la chambre n’est pas que de la fibre optique, je vous rassure, les fourreaux sont également utilisés par Orange pour faire passer le cuivre.



Voici un câble de 864 fibres qui rentre dans le boiter de protection d’épissure. Les tubes de 12 fibres de couleurs différentes sont au milieu et on remarque deux morceaux blancs des deux côtés : ce sont des porteurs, cela sert à rigidifier le câble (on a soit un porteur central, ou sur les plus gros câbles deux porteurs latéraux en général)


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« Réponse #17 le: 07 octobre 2014 à 07:32:06 »
Voici le boiter de protection d’épissure situé en bas d’immeuble ou en chambre. Il sert à dériver un câble de 144 fibres (ou 72 fibres) en câbles de 24 fibres qui vont desservir une cage d’escalier ou un quartier pavillonnaire.



Voici le boitier d’étage. Il est installé dans les parties communes et il sert à dériver un câble de 24 fibres vers des câbles qui déservent chaque client.
L’installation est quadri fibre : 4 fibres sont installées entre ce boitier d’étage et la prise optique du client, mais seule deux fibres sont soudées et amenées au NRO.



Petite innovation par rapport à ce que font les autres sociétés : il y a une cassette dédiée par client.

Ce boîtier a en effet une capacité de 48 fibres et comporte des plateaux de 12 plateaux de 4 fibres. Cela permet de dédier une cassette pour chaque client (le câble d’arrivée fait 24 fibres, soit 12 clients)

Intérêt de la solution : moins de risque de couper le voisin lors d’un raccordement d’un voisin, chose qui arrive quand plusieurs clients sont mis sur la même cassette.


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« Réponse #18 le: 07 octobre 2014 à 07:33:37 »
Sous répartiteur cuivre Orange du quartier :


De la fibre est en attente sur ce poteau.

On remarque en dessous l’état du boîtier du réseau cuivre d’Orange a été laissé ouvert (probablement par un technicien France Telecom il y a plusieurs années)


Zoom : Les connexions ont de l’eau qui rentre et qui fait rouiller les connexions, dégradant le débits des clients :

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« Réponse #19 le: 07 octobre 2014 à 07:35:37 »
Fin de la journée inauguration du 10 octobre 2013 :

K-Net a prévu un petit pot à la mairie avec les bêta-testeurs du réseau FTTH :


Un SpeedTest sur la connexion K-Net de la mairie afin de montrer aux prospects, mais regardez quel est l’annonceur qui viens jouer les trouble fête !


La réunion publique qui fait suite à cette inauguration il y a un an, fait salle comble :

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« Réponse #20 le: 07 octobre 2014 à 07:38:53 »
Étapes clé du projet : (en date du 10 octobre 2013)


3 fournisseurs d’accès à Internet sont autour de la table autour du maire de l’époque :


Les 3 opérateurs présentés à la réunion du 10 octobre 2013 :


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« Réponse #21 le: 07 octobre 2014 à 07:42:14 »
Sur les 5 points de mutualisation du projet, seul le PM1 et le PM2 ont été construits (peu de logements sur le PM1, celui co-localisé avec le NRO).

Au niveau du nombre de prises (logements) 3000 prises ont été construites. Le projet au complet, pour couvrir tout la ville, est de 11 000 prises.




Je tiens a remercier l'équipe K-Net et l'équipe municipale pour son accueil le 10 octobre 2013.




Cet article et les photos qui l'illustrent est publié sous la licence Creative Commons CC BY-SA 4.0, afin de permettre sa diffusion par les autres médias (il faut citer l'auteur, Vivien GUEANT, mettre un lien vers cet article et réutiliser la même licence).
Tutoriel pour comprendre comment reprendre un contenu CC BY-SA 4.0.

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« Réponse #22 le: 07 octobre 2014 à 08:13:18 »
Un an après, que s’est-il passé ?

Comcable décidera de jeter l’éponge et de ne pas venir sur le réseau de Limeil-Brévannes faute d’un nombre suffisant de client.

Francillien, opérateur qui utilise la collecte K-Net, n’a aujourd’hui aucun client sur Limeil-Brévannes.

La nouvelle équipe municipale a gelé le déploiement du réseau. Cela met K-Net en difficulté car il y a des frais fixes important, notamment, pour la fibre optique qui va sur Paris.




Quel avenir pour le réseau ?

Le réseau est d’une taille trop petite (3000 prises) pour intéresser les opérateurs. Il faudrait un réseau plus important en nombre de prises pour faire venir d’autres opérateurs.

A court terme, le soutien de K-Net est indispensable pour que ce dernier reste à Limeil-Brévannes.




Les choix que peut faire la mairie :

- Continuer le déploiement du réseau pour atteindre la taille critique. Il faudra s’associer avec d’autres villes voisines pour avoir un nombre de prises suffisamment intéressant pour attirer les opérateurs nationaux. Les 11 000 prises (si toute la commune était couverte en FTTH) est insuffisant.

- Vendre le réseau réalisé de 3000 prises pour une bouchée de pain à un opérateur d’infrastructure présent dans la région qui intègre Limeil-Brévannes à son SI.

- Ne rien faire et attendre que K-Net quitte le réseau pour démonter le réseau. Le NRO pourrait lui être vendu comme Datacenter, une partie des équipements sont présents. Ce sera alors la fin du FTTH à Limeil-Brévannes.

- Soutenir K-Net pour que le petit réseau communal de 3000 prises puisse continuer de vivre. Dans l’est de la France des petits réseaux communaux de quelques milliers de prises arrivent à vivre. K-Net n’est pas que dans la ville mais cela permet d’avoir les avantages lié à l’étalement des coûts de R&D sur plusieurs milliers de client tout en conservant l’aspect local avec des emplois locaux. Idéalement, il faudrait trouver une société pour louer le Datacenter et financer une partie du lien vers Paris qui plombe les finances de K-Net. Je pense à une société locale qui déplacerait sa salle machine avec une fibre dédiée et sécurisée entre la société et le datacenter. Il y a déjà l'onduleur, le système anti-incendie, le faux plancher. Il ne manque que la climatisation.

Un exemple de petit réseau FTTH communal, plus petit que l'actuel réseau de Limeil-Brévannes : Moulins-lès-Metz (57) (la petite ville de 5000 habitants s'est brouillé avec Numericable qui a résilié tous ses clients)

tontonrobert

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« Réponse #23 le: 07 octobre 2014 à 09:46:51 »
Mouais, c'est une tragédie sur fond d'incompétence et de mauvaise volontée..

Ça me rappelle idiocracy tout ça :)