N'aurait-il pas fallu :
- soit que la mairie rompe le contrat avec K-Net avant de le vendre entièrement à SFR ?
- soit que la mairie mentionne ces IRU dans le contrat avec SFR, puis laisse SFR et K-Net se débrouiller entre eux ?
Alors , pour moi, dans "IRU" justement il y a "irrévocable". Donc le contrat n'est pas "cassable" , sauf si les 2 parties sont explicitement d'accord.
Or là , il me semble que ça a plutôt été présenté comme un fait accompli à k-net.
D'autre part,
laisse SFR et K-Net se débrouiller entre eux => Non, justement : l'IRU n'est PAS signé avec SFR, mais avec la mairie. Ça aurait été à la mairie de négocier , avec SFR, la poursuite de cette IRU. K-NET, eux, ne sont pas engagé envers SFR, à aucun moment (*).
Sauf que si la mairie a bien mentionné Free à SFR lors de la vente, ils n'ont pourtant pas mentionné l'IRU avec k-net....Et pour cause : SFR n'aurait ptet pas posé 380k€ sur la table dans ce cas, hein....
Or, la mairie, dans sa communication, a bien indiqué souhaiter un "accord" entre SFR et K-Net (en sachant pertinemment qu'à l'époque, déjà, c'était quasi-impossible, ne serait-ce que par la taille des 2 acteurs et la complexité technique (très réelle) de l'opération). Mais il n'y avait pas d'accord à avoir - l'IRU était signée et c'est tout.
=> C'est pour ça qu'a mon avis, la mairie a joué un jeu dangereux, et k-net a été peut-être trop conciliant (tout en reconnaissant que, pour un acteur de sa taille, travailler dans une ville où la Mairie fera tout pour vous mettre des bâtons dans les roues, c'est nettement moins simple que pour SFR qui a la gâchette judiciaire facile).
(*) c'est pour ça que quand l'un comme l'autre parles de "squatteur" , hum..... ça serait un peu comme si l'acheteur d'un appart en viager considérait le vieux dedans comme un squatteur....ça me parait un peu facile comme communication.