Interconnecter proprement les réseaux de l'ouest de la Suisse (Genève) et des départements français proches de la frontière (01 Ain, 74 Haute-Savoie, dans une moindre mesure 25 Doubs, 39 Jura, 73 Savoie) fait parfaitement sens pour ceux qui connaissent les particularités locales.
Les déséquilibres sur les plans de l'emploi et du logement font que des dizaines de travailleurs, pour une grand part frontaliers, ont un emploi à Genève même, dans les zones industrielles ou artisanales de la couronne genevoise ou encore dans les nombreuses organisations internationales de la rive droite du canton, et habitent dans ce qu'on nomme depuis quelques années le "Grand Genève", une région transfrontalière qui s'étend sur plusieurs cantons suisses et départements Français. Dans cette zone, les centres d'intérêt, et donc les besoins en communication, ne sont évidemment pas bornés par les frontières nationales.
J'ignore à quel endroit les décisions sont prises aujourd'hui chez K-Net, mais ce qui était probablement une évidence quand l'architecture était dessinée par des ingénieurs locaux bien au courant de ces particularités régionales ne va peut être pas de soi vu de Paris ou autre.
Il y a un point d'échange au CERN, les opérateurs locaux et régionaux y sont (étaient ?) largement présents.