Exposer ici les contraintes d'Orange sur ce sujet, ferait avancer les choses 
Rien de bien sorcier ni de caché, une réflexion sur ce qu'est le réseau Orange te donnerait les grandes lignes ci dessous :
- écouler un trafic en unité de dizaine de Tb/s
- avec une transfo majeur vers IPv6 Dual stack sans bloquer la marche vers IPv6 main et IPv4 secondary (en CGN, on y est pas encore, mais la route est posée sur la décennie suivante)
- avec un réseau en réorganisation continue (lente [ quoique ...] , mais continue)
- une volonté d'avoir une capacité a réorganiser les "arbres" client en les swappant d'OLT ou de BNG pour optimiser les flux
- garder le temps de transit minimal, un HOP c'est un HOP ...
- une volonté de garder le trafic non congestionné dans l'immense majorité des cas.
- une volonté de remonter un réseau poste black out EDF global en moins de 4h (de zéro à 13 millions dans mon cas)
- le tout sans que les clients s'en rendent compte ou presque
- dans un réseau à grosso modo entre 12 et 13 millions de clients
- en assurant un support client avec 99% de chance de retomber sur un service rendu au client par des manipulations simples.
- en passant d'un réseau 100% en propre (le cuivre) à un réseau grosso modo 50% acheté à des opérateurs Infra autres que Orange (Les RIP ou les autres opérateurs)
- dans un monde ou les fournisseur de matos et services découvrent aussi ce qu'est IPv6 à grande échelle (celle là n'est pas simple à gérer ...)
- en gérant la découverte par les fournisseurs de contenu de ce qu'est IPv6 ...
Je vous laisse réfléchir aux impacts d'un préfix en FIXE dans ce cadre
Je vous laisse à l'opposé réfléchir au impacts d'un préfix changeant à chaque reco
Après, dans cette liste, suivant l'opérateur que tu es ou veut être, y'a des options en plus ou en moins
Truc auquel on rajoute deux ou trois petites contraintes liées aux lois et demande de l'ARCEP ...
LeVieux