Cote pussiance ca n'a pas l'air evident, mais quand tu es limite, au niveau developpement les ressources peuvent etre aloues en priorite a "faire ce qu'il faut faire", sans trop regarder ce qui peut arriver dans des cas "pas communs".
Le chiffrage du traffic est quasiment exclus.
Comme exemple il faut juste regarder la securite des certains "objets connectes", qui est souvent nullepart sur la liste des priorites. Et la on parle generalement des objets un peu plus puissants que ce que tu decris.
Tu te trompes lourdement. Tous les protocoles radio modernes utilisés à grande échelle sont naturellement cryptés, ça va de soi. Que ce soit pour la 2G/3G/4G, mais aussi pour SigFox et LoRa, et tout le reste. OK, on peut critiquer la robustesse du cryptage (surtout pour SigFox apparemment), mais il ne faut pas nier qu'il existe! Et clairement, la sécurité fait partie des arguments des fournisseurs de solution très bas débit et/ou Internet des objets. Il suffit d'ouvrir leur "catalogue".
Côté puissance de calcul, je ne comprends toujours pas ce que tu m'expliques. Si un objet écoute seulement les messages qui lui sont destinés 0.1% du temps ou moins (LoRa, SigFox), et que ces messages sont à très faible débit (moins de 1kb/s), alors la puissance de calcul nécessaire pour décrypter (ou crypter) sera très très faible. La puissance électrique aussi. Je travaille dans l'électronique embarquée (certes dans un secteur qui n'a rien à voir, l'automobile), donc j'ai clairement les ordres de grandeur en tête. Un microcontrôleur avec module de cryptage hardware, ça consomme très très peu pour réaliser cette tâche.
Et oui, on peut clairement crypter un message de 20 octets, ça ne pose pas de problème.
Les applications satellite n'ont generalement pas de probleme cote puissance. Et cote debits c'est nettement plus que 1KB/jour.
Non, tu te trompes encore une fois. Les applications de tracking satellite que j'ai cité (Inmarsat D+ et Orbcomm), c'est exactement le même ordre de grandeur que SigFox et LoRa! Inmarsat D+, c'est un débit de 10b/s (oui, oui, bits par seconde), et un champ de donnée utile de 10 octets par message. Orbcomm, c'était initialement 250 octets maxi par message à 2.4kb/s, et 6 octets par report de position.
Et pareil côté "puissance électrique". Depuis plus de 10 ans, on propose des solutions de tracking via satellite autonomes en énergie (= avec batterie intégrée). Regarde la balise satellite "SPOT" pour le grand public, et les produits industriels de tracking de container ou autre.
Leon.