Le titre ainsi que l'article sont totalement putaclic

Budget : 21 millions d'euros
Couverture : 26 communes de l'Essonne

L'Arcep a sorti son nouvel observatoire le 18 juillet, avec des données allant jusqu'à fin janvier 2024.

(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)


Le constat est mitigé, stabilité globale des indicateurs, même s'il y a quelques améliorations sur certains réseaux. L'Arcep souligne quand même que l'historique est faible (c'est le 3ᵉ observatoire, le 1ᵉʳ est sorti fin juillet 2023), et qu'il peut y avoir des variations saisonnières.  Elle est aussi en train aussi de renforcer la qualité de certains indicateurs, et d'en introduire de nouveaux. À noter en particulier, comme déjà dit, que cet observatoire ne fournit pas de données sur l'état des PMZ 'plats de spaghettis', tant que ceux-ci n'engendrent pas de pannes, ou d'échecs de raccordement particulier. Ce qui arrive fatalement au bout d'un certain niveau de désordre.

Stabilité globale des indicateurs, avec une tendance à l’amélioration sur certains territoires

Cette nouvelle édition de l’observatoire est l’occasion de rendre compte de l’évolution des taux de pannes et d’échecs au raccordement tels que présentés dans les deux premiers observatoires, publiés fin juillet 2023 et début février 2024 :
- Concernant les taux de pannes, les résultats sont globalement stables par rapport au premier observatoire. Ils montrent une situation contrastée entre les différents réseaux considérés et permettent de constater les premiers effets des plans de remise en état initiés sur les réseaux qui subissent les taux de panne les plus élevés.
- Concernant les taux d’échecs de raccordement, on observe une tendance à l’amélioration sur certains territoires. Cette évolution doit toutefois être confirmée sur la durée, les indicateurs pouvant subir des variations saisonnières. L’arrêt temporaire des opérations de raccordement par les opérateurs commerciaux, notamment lorsque des opérations de remises en état sont engagées par les opérateurs d’infrastructure[1], peut également contribuer provisoirement aux baisses observées...

Nouveaux indicateurs à venir dans cet observatoire

Des travaux sont par ailleurs en cours afin d’enrichir cet observatoire pour les prochaines éditions, notamment pour intégrer des indicateurs complémentaires permettant, d’une part, de mieux rendre compte de l’expérience des utilisateurs et d’autre part, de rendre compte du respect des processus industriels par les opérateurs commerciaux pour la réalisation des raccordements.

Le taux de pannes mensuel est défini comme le nombre de pannes (Les pannes sont comptabilisées comme le nombre de tickets signalés par l’opérateur commercial à l’opérateur d’infrastructure) pendant le mois considéré, rapporté au nombre de lignes en fibre optique en service (Nombre d’abonnés actifs au premier jour du mois, fourni par les opérateurs commerciaux).

Globalement, on retrouve toujours les mêmes réseaux qui posent problème, Sequantic, Tutor, Debitex... Pour rappel, Réseau Optique de France, c'est l'ancien Free Infrastructure.





- XpFibre (ex-SFR FTTH), filiale d’Altice, a racheté en novembre 2020 la société Covage, et a cédé à Altitude en septembre 2021 une partie des réseaux de Covage suite à des engagements pris auprès de la Commission européenne.
- Free Infrastructure, filiale du du groupe Iliad dédiée à l’exploitation de son réseau en fibre optique, a été renommée Réseau Optique de France en 2023

Pour comparaison, le taux de panne par réseau de l'observatoire publié il y a un an :

Taux de panne, signalées par l’opérateur commercial à l’opérateur d’infrastructure, mensuel moyenné sur les 6 derniers mois (novembre 2022 - avril 2023) par réseau*, données fournies par les opérateurs commerciaux

Le diagramme ci-dessous représente le taux de panne par réseau*. Les données montrent que certains réseaux (couvrant environ 2% des lignes) présentent des taux d’incidents particulièrement élevés.

* ZP : zone privée, regroupe les zones AMII (appel à manifestation d’intention d’investissement), AMEL (appel à manifestation d’engagements locaux) et les autres zones où les opérateurs d'infrastructure déploient sur leurs fonds propres.
XpFibre (ex-SFR FTTH), filiale d’Altice, a racheté en novembre 2020 la société Covage, et a cédé à Altitude en septembre 2021 une partie des réseaux de Covage suite à des engagements pris auprès de la Commission européenne.